Bill « Bojangles » Robinson, le légendaire danseur noir qui a inspiré tous les danseurs à claquettes conserve toujours une aura indéfectible aux USA. On continue à lui rendre hommage, plus de 50 ans après sa mort, avec des biographies, des chansons (notamment un tube de Sammy Davis Jr en 1972), une comédie musicale en 1993, un téléfilm plus récemment … Un juste hommage à un artiste exceptionnel, qui n’a pas eu l’opportunité de beaucoup se faire valoir à Hollywood à une époque où les acteurs noirs était condamnés à tenir de petits rôles de serviteurs abrutis.
Né en 1878 en Virginie, Bill Robinson n’a pas la chance d’aller à l’école (il apprendra à lire et écrire à plus de 40 ans) et doit dès son

En 1928, à l’âge de 50 ans, il triomphe dans une revue, composée d’artistes noirs mais destinée à un public blanc. Ce qui ne l’empêche pas parallèlement de continuer à se produire à Harlem dans des spectacles pour un public noir. Une endurance incroyable motivée par de gros besoins d’argent, car il joue beaucoup aux courses et surtout est incroyablement généreux. On ne compte plus d’ailleurs les galas de charité auxquels il participe. Son civisme et soutien à de nombreuses associations caritatives, à la police de Harlem, et à des équipes de base-ball lui vaudront d’être nommé à titre honorifique « maire de Harlem ».
Après un petit rôle dans le musical Dixiana (1930) avec Bebe Daniels (le meilleur passage du film)(disponible aux
Dans le petit colonel (1935), on retrouve la fameuse danse de l’escalier, avec la petite Shirley. C’est bien mignon, mais on peut comprendre que l’artiste ait été frustré. On raconte aussi qu’il était aigri en constatant qu’il lui avait fallu attendre d’avoir près de 60 ans pour devenir enfin riche et

Stormy Weather (1943) vaut surtout pour son incroyable distribution qui inclue les plus grands artistes blacks (Fats Waller, Katerine Dunham…), dans d’extraordinaires numéros. Si les Nicholas Brothers remportent la palme avec leurs incroyables grands écarts et acrobaties, Bill Robinson enchant
A sa mort en 1949, 500 000 personnes suivront le cortège du « maire de Harlem ». Alors que ses spectacles lui avaient permis de gager des sommes considérables, il est mort complètement ruiné. Dès qu’il avait quelque sou, il ne pouvait s’empêcher de les donner aux miséreux ou à des associations caritatives, ou de parier sur les hippodromes.

Malgré les années, la légende de Bill Robinson est toujours vivante aux States. En 1936, Fred Astaire avait déjà rendu un formidable hommage à Bill Robinson dans une séquence de swing time. La chanson de Sammy Davis Jr (qui décrivait plus un fan de Mr Bojangles que l’artiste lui-même) fut un des plus grands tubes du chanteur (1971). Le téléfilm tiré de sa vie a fait l’objet de critiques mitigées. Il semble qu’il s’attardait un peu trop sur les problèmes matrimoniaux de l’artiste (qui s’est marié plusieurs fois) et le grand danseur Gregory Hines, qui incarnait Bill, n’était pas au sommet de sa forme (il est décédé peu après). Depuis 1989, les États-Unis célèbrent le Tap Dance Day (Fête des claquettes) le 25 mai, jour anniversaire de la naissance de Bojangles. À cette occasion, Broadway est interdite aux automobiles et devient une immense piste de danse où chacun peut venir faire des claquettes. Sympa non ?
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