tag:blogger.com,1999:blog-90087356903117149502024-03-12T02:19:30.770-07:00movie-musical-kingsles vedettes masculines des films musicaux du monde entier de Fred Astaire à Farid El Atrache, de Tino Rossi à Elvis Presley, de Peter Alexander à Claudio Villa, d'Antonio Molina à Karel Gott....Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.comBlogger48125tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-72500341918400334282011-12-30T13:18:00.000-08:002016-04-24T12:34:14.002-07:00Bobby Van, bondissant et malicieux<div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjngiRU2RtEe3eZX5nozzgGlqpiXnbneIRJ6m-k6XsIZz8lH-j1yxxcSwL0GS4cLUrvvFqs170LWa6BvuAj5BX33t5C990BOkJX7sHXxOrBwhmLEkY8qNwlrfn5xr9LWZOvwQti8CXf9XI/s1600/van4%252CLG9%2521%257E%257E60_3.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 320px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692034961375241458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjngiRU2RtEe3eZX5nozzgGlqpiXnbneIRJ6m-k6XsIZz8lH-j1yxxcSwL0GS4cLUrvvFqs170LWa6BvuAj5BX33t5C990BOkJX7sHXxOrBwhmLEkY8qNwlrfn5xr9LWZOvwQti8CXf9XI/s400/van4%252CLG9%2521%257E%257E60_3.jpg" /></a><br /><div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoNnePRvrI1pLO9ZwF0G-IrToC1oAtmRsILC4Bx3iOBezBScDPbr9zN0-d5Hq2mFxpsZTnRsVg-UdWoRn4bc2ECCDy3PtcySPSpVwvpNTNUpUZjm4f_353l-8C08JVQ5STsWqNM6XKDQA/s1600/vanmfvV%252CBLLDUrV8oQ%257E%257E_12.jpg"></a> </div><div> </div><div><div><br />Bondissant comme un ressort, jovial et alerte, le jeune <strong>Bobby Van </strong>avait tout le talent et l’énergie nécessaire pour apporter la dose d’optimisme et d’allégresse aux somptueuses comédies musicales de la MGM : hélas, il est entré au piste au moment où le genre devait moins rentable, et sa carrière s’est surtout déroulée à la télévision et sur scène. Gageons que tous les spectateurs qui se sont régalés de l’anthologie « That’s entertainment » n’ont pas oublié son sautillant numéro tiré du film le joyeux prisonnier !</div><div><br />Né à New York dans le Bronx en 1928, Bobby Van est un enfa<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5zl4lpUdsS1wu_PT_8BwXfZ_9BZs2McBi4Lxp8bbzIhtoLYbcjeOaVTaPdOpd71ofrmtGNCz8S-5Z6AUtzujuKAcVuYK0WSF3aPlmW9RSiNT1v98Xs2AbTpd6CwGRwGsBE5YsI0V16oM/s1600/vanQ-fBO-fe%252CMg4Q%257E%257E60_3.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 400px; height: 271px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692035360823314578" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5zl4lpUdsS1wu_PT_8BwXfZ_9BZs2McBi4Lxp8bbzIhtoLYbcjeOaVTaPdOpd71ofrmtGNCz8S-5Z6AUtzujuKAcVuYK0WSF3aPlmW9RSiNT1v98Xs2AbTpd6CwGRwGsBE5YsI0V16oM/s400/vanQ-fBO-fe%252CMg4Q%257E%257E60_3.jpg" /></a>nt de la balle qui a passé toute son enfance à suivre ses parents en tournée, dans de nombreux petits théâtres, tout en suivant des cours à l’école des arts du spectacle. Après avoir adopté son pseudonyme en s’inspirant de « Van » Johnson, chouchou des midinettes des années 40 et acteur préféré de sa sœur, Bobby se produit en tant que trompettiste dans une petite formation. Lors d’un spectacle, Bobby saisit sa chance en remplaçant un artiste indisposé et se livre à des imitations et à un numéro de danse qui remportent un succès inattendu…qui va décider du reste de sa carrière. Différentes prestations dans des night clubs new-yorkais et à la télévision vont progressivement le faire connaître. En 1950, il décroche un rôle dans un musical à Broadway, bénéficiant d’une chorégraphie innovante de Jack Cole, « alive and kicking » aux cotés de la future star Gwen Verdon : les critiques applaudissent de la légèreté de son style et la perfection de ses numéros dansés qu’il s’agisse de morceaux de tap dance élaborés ou de soft shoe.<br /><br />En 1952, il épouse Diane Garrett, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7JBvW8OwtLo3RQU31blY6wT94C1pALwWb7F6EFLZ6jE-wqzTTeVvMGmlwAyElx20c7kSSSwRgwBIgK3up21H5jnPMxK3QEq52cKitucxjFOVh-rG8uFLvhnDk8btUOd5W7XtWJrZDOBw/s1600/vanmfvV%252CBLLDUrV8oQ%257E%257E_12.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 298px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692034848549991762" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7JBvW8OwtLo3RQU31blY6wT94C1pALwWb7F6EFLZ6jE-wqzTTeVvMGmlwAyElx20c7kSSSwRgwBIgK3up21H5jnPMxK3QEq52cKitucxjFOVh-rG8uFLvhnDk8btUOd5W7XtWJrZDOBw/s400/vanmfvV%252CBLLDUrV8oQ%257E%257E_12.jpg" /></a>une petite actrice qui n’a jamais réussi à décrocher autre chose que des emplois de figurantes dans des comédies musicales de la Paramount ou de la MGM (on l’entr’aperçoit notamment dans Chantons sous la pluie).<br /><br />La même année, Bobby Van est embauché à la MGM : une chance inestimable car le studio est à l’époque le meilleur spécialiste de la comédie musicale : il danse avec Debbie Reynolds dans un passage de Jupons à l’horizon, dont la vedette est la populaire nageuse Esther Williams et joue un soldat dans Tu es à moi avec le fameux ténor Mario Lanza.<br /><br />Mais le joyeux prisonnier, une délicieuse et pimpante comédie musicale, aux numéros menés de main de maître par Busby Berkeley qui le révèle surtout au grand public. Un personnage cocasse et rêveur, qui effectue une incroyable danse composée de sauts à pieds joints dans les rues de la petite ville : le numéro d’une jovialité enthousiasmante personnifie à lui seul toute la magie et la perfection du musical hollywoodien des années 50. Certains spécialistes y ont vu une des premières manifestations du pogo, danse popularisée par les Sex Pistols dans les années 70 !<br /><br />Autre grand moment, autre grand film : l’adaptation d’Embrasse-moi chérie (1953), fameuse opérette de Cole Porter où Bobby Van compose avec Tommy Rall et Bob Fosse un trio à l’enthousiasme et au dynamisme c<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9S4nhkCACjtyCeYYrMUDHRb4riqs9DcNGQdsQmvzGPywzghFLgLv4QvuKcHXmAraK1CVtATKbZvfkz_d54um5CD1FN47c9xaUg5Q9M63QEoYTsCJmKDrBKrLYcMTCi4StcFv66GO10NI/s1600/van%252CTBNoIClCJog%257E%257E_12.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 286px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692035537745458770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9S4nhkCACjtyCeYYrMUDHRb4riqs9DcNGQdsQmvzGPywzghFLgLv4QvuKcHXmAraK1CVtATKbZvfkz_d54um5CD1FN47c9xaUg5Q9M63QEoYTsCJmKDrBKrLYcMTCi4StcFv66GO10NI/s400/van%252CTBNoIClCJog%257E%257E_12.jpg" /></a>ontagieux.<br /><br />En 1953, on lui offre enfin la vedette de Casanova junior aux cotés de la craquante petite Debbie Reynolds, auréolée par son succès de Chantons sous la pluie : certes il s’agit un petit musical en noir et blanc, au budget fort modeste, destiné à être présenté en complément de programme. Bondissant et enchaînant les grimaces et facéties, tel un héritier du fameux Ray Bolger, Bobby Van est brillant. Il éclipse ses collègues (dont le fameux Bob Fosse) et démontre dans ce petit film léger toutes l’étendue de ses capacités. Hélas, la MGM ne semble pas avoir suffisam<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNsX7cO9NQTPKiwsOZWGoKUpDzE6be0HkRoqksr2ROxHOksEPgL0_ydLJWDAtkY35sA6x_5hCmAgGRbX1yAbV4obuZGUPv060vD7kKGtlUi89AG0aiMNhFS3wJ1U37t9qAl6N9HZjlZyc/s1600/bobbyq4ZMipVtBK54Zus4p____1.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 400px; height: 319px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692035865272706082" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNsX7cO9NQTPKiwsOZWGoKUpDzE6be0HkRoqksr2ROxHOksEPgL0_ydLJWDAtkY35sA6x_5hCmAgGRbX1yAbV4obuZGUPv060vD7kKGtlUi89AG0aiMNhFS3wJ1U37t9qAl6N9HZjlZyc/s400/bobbyq4ZMipVtBK54Zus4p____1.jpg" /></a>ment consciente de son talent. Avec la concurrence de la télévision, la firme du lion pratiquant une politique à courte vue, préfèrera ne pas renouveler le contrat de la plupart de ses chanteurs et danseurs qui se retrouveront tous sur la touche.<br /><br />Aussi, Bobby Van acceptera avec joie la tête d’affiche d’une reprise de l’opérette de Rodgers et Hart « On your toes » chorégraphiée par Balanchine, aux côtés de la danseuse Vera Zorina, en reprenant un personnage jadis créé par Ray Bolger, justement.<br /><br />Hélas, cette reprise ne sera pas un grand succès, malgré les très bonnes critiques personnelles récoltées par Ray.<br /><br />Par la suite, on a beaucoup vu Bobby à la télévision, notamment dans la série de Mickey Rooney. Puis en tant qu’animateur de jeux télévisés avec sa nouvelle épouse, la belle Helen Joyce, connue pour ses prestations dans d’innombrables feuilletons télé comme les feux de l’amour.<br /><br /><br /><br />En 1970, Bob<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXcXQDa1hYAfMgnceMVaw69V64HXmx15kdwvStStBiRq_YyfWYx12FMapf7EdfGnzILVxwHvzN8eQZ0zBvr0vOL0JtXjGu5yadEdJlMw2BO2N9GtL5bZlF2UvzMv2MaG1mSrBwPIpmLDc/s1600/vanR%2521OVcz1g%257E%257E0_3.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 312px; height: 400px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692036222229077586" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXcXQDa1hYAfMgnceMVaw69V64HXmx15kdwvStStBiRq_YyfWYx12FMapf7EdfGnzILVxwHvzN8eQZ0zBvr0vOL0JtXjGu5yadEdJlMw2BO2N9GtL5bZlF2UvzMv2MaG1mSrBwPIpmLDc/s400/vanR%2521OVcz1g%257E%257E0_3.jpg" /></a>by Van tente à nouveau sa chance à Broadway dans une reprise de l’opérette No no Nanette, avec une ancienne gloire d’Hollywood Ruby Keeler . Contre toute attente, le spectacle va obtenir un succès fou et remettre au goût du jour un genre boudé pendant trop d’années. Un succès mérité aussi inattendu que retentissant va relancer sa carrière au cinéma : alors que depuis des années, les comédies musicales sont devenues une denrée des plus rares à l’époque, surtout quand il s’agit de spectacles originaux et non de reprises de spectacles ayant fait leurs preuves à Broadway, Bobby Van est engagé pour un des rôles principaux du nouveau musical dont tout le monde parle : un remake des Horizons perdus , avec une distribution prestigieuse dont Liv Ullman, Peter Finch et Michael York, qui semblent tous un peu paumés et une musique d’un Burt Bacharach en panne d’inspiration : un film qui a bénéficié d’une presse exécrable et que d’aucuns continuent de ridiculiser sans jamais l’avoir vu : sans être un chef d’œuvre, et malgré ses innombrables faiblesses (et notamment une réalisation déficiente), le film n’est pas si désagréable, avouons- le. Bobby Van, le seul comédien sachant vraiment chanter et danser dans la pr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW40EE3XEkeHPfC-s2RIZnPtWeg3ojYw18_yvUzXQqu7ULxfcFsLzXNZQWFPG9l1uLFcjJMAZIb_e0GrVvnncYcXyYykHAH8Ycj2Md2J7Q0is3hskgu-j-49qtb3gmmwWKl0mAmVyhS3Y/s1600/BobbyVan3.jpg"><img style="margin: 0px 10px 10px 0px; width: 257px; height: 252px; float: left; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5692036736926955458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiW40EE3XEkeHPfC-s2RIZnPtWeg3ojYw18_yvUzXQqu7ULxfcFsLzXNZQWFPG9l1uLFcjJMAZIb_e0GrVvnncYcXyYykHAH8Ycj2Md2J7Q0is3hskgu-j-49qtb3gmmwWKl0mAmVyhS3Y/s400/BobbyVan3.jpg" /></a>oduction, livre quelques numéros charmants comme « question me an answer » , qui fait beaucoup songer au « do ré mi » de la mélodie du bonheur, avec infiniment de charme et de décontraction. Evidemment, il est peut être dommage qu’on ne laisse pas plus de latitudes à un danseur aussi doué ! Le bide gigantesque du film ne va malheureusement pas aider la carrière de Bobby.<br />Et ce n’est pas Doomsday Machine (1976) qui va l’aider : il s’agit d’un film de science-fiction d’une rare indigence aux effets spéciaux particulièrement ratés, qui n’amusera que les amateurs de second degré. Il semble qu’un sérieux manque de crédits aient obligé les producteurs à escamoter une bonne partie de la fin du film !<br />Atteint d’une tumeur au cerveau, Bobby Van nous quitte en 1980 : un vrai talent qu’on pourrait admirer lors de ses assez rares mais percutantes prestations cinématographiques.</div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/gWT5NWgkFjU" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-39682997894261074822011-10-09T04:53:00.000-07:002011-10-09T08:42:54.746-07:00Gene Kelly, magicien de la danse à l'écran<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioiryB8obN2u4P5GTJCQdgpimuUx7zrBMz_bCRvmbDd395VZKusp7ZwLcZ7vLRzcxA-WlgXoNEHJGt_iJ5s5IZeLhmaEKcd5n5yrHyQChybZgzfffPzPYVuekXRHtYfrbSKyzn_VRLyAg/s1600/gene+BOjZ221%2528zQ%257E%257E60_12.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 254px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661515552022404546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioiryB8obN2u4P5GTJCQdgpimuUx7zrBMz_bCRvmbDd395VZKusp7ZwLcZ7vLRzcxA-WlgXoNEHJGt_iJ5s5IZeLhmaEKcd5n5yrHyQChybZgzfffPzPYVuekXRHtYfrbSKyzn_VRLyAg/s320/gene+BOjZ221%2528zQ%257E%257E60_12.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Dire qu’on va fêter les 100 ans de la naissance de <strong>Gene Kelly </strong>l’année prochaine ! On a peine à le croire tant le bondissant danseur a laissé une image d’éternelle jeunesse et de dynamisme à l’écran dans les plus belles pages de l’histoire du cinéma musical. Une joie communicative qui n’a pas pris une ride, comme en témoigne les multiples visionnages de ses meilleurs films comme Chantons sous la pluie (considéré par beaucoup comme le meilleur musical de tous les temps, ou du moins le plus aimé) auxquels il a souvent collaboré également en tant que réalisateur. Fougueux comme Douglas Fairbanks, athlétique et souriant, l’artiste se démarquait de son collègue le génial Fred Astaire par un style moins sophistiqué, plus viril, athlétique et très américain dans l’esprit. Une nouvelle conception de la danse au cinéma devenue un langage à part entière.<br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic01N8iRYVbqj9pznBQIwOsrgryKLkFS-G8EFvgZQ2K9gnNi5046Drdl8WAnMaUJ0oYAZUCjBPMkgU32iH3osT1fQjNMO-S93dL3GibVk35uzndX1MJ9kTdS4JqiQe0BPXXM1OvwVSyK4/s1600/5031_0003%255B1%255D.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 242px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661517125008543266" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEic01N8iRYVbqj9pznBQIwOsrgryKLkFS-G8EFvgZQ2K9gnNi5046Drdl8WAnMaUJ0oYAZUCjBPMkgU32iH3osT1fQjNMO-S93dL3GibVk35uzndX1MJ9kTdS4JqiQe0BPXXM1OvwVSyK4/s320/5031_0003%255B1%255D.jpg" /></a><br />Gene Kelly a en effet souvent expliqué avoir été influencé autant par les grands compositeurs américains que par la dépression. Né en Pennsylvanie en 1912, il étudia le ballet classique pendant des années, davantage pour faire plaisir à sa mère que par passion, préférant notamment les sports tels que le hockey et le patin à roulette, dont Gene a su conserver la parfaite maitrise comme il l’a prouvé plus tard dans le film beau fixe sur New-York. Adolescent, il s’associe à son frère Fred, qu’il a toujours considéré comme son seul vrai professeur, pour donner des numéros de music hall dans les environs afin de payer des études de droit qu’il abandonne très rapidement. Pour monter ses numéros de danse, Gene n’a pas ménagé ses efforts, en s’entrainant avec beaucoup de régularité : le but ultime étant de dissimuler complètement la difficulté pour que chaque pas semble au contraire facile et détendu, afin de transmettre uniquement joie et légèreté au public. Efforts qui ne sont pas récompensés à ses débuts, car il a du mal à s’i<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNmQIHmcBJspCScoyBf-ZJ7lPo1-SdFxKHOeQ-vPkVahe0T_bUm0YRsqMVbDRBGXIGUgamlR9KdnQyPh7E8heIJUaJtB_4xzJU_s_HXhkMkIqnbd2dw8nmTg5gaQbNq2pl_IcW8lW1pO8/s1600/gene_lso57lPLLh1qlvjibo1_500.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 304px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661461104222913506" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNmQIHmcBJspCScoyBf-ZJ7lPo1-SdFxKHOeQ-vPkVahe0T_bUm0YRsqMVbDRBGXIGUgamlR9KdnQyPh7E8heIJUaJtB_4xzJU_s_HXhkMkIqnbd2dw8nmTg5gaQbNq2pl_IcW8lW1pO8/s320/gene_lso57lPLLh1qlvjibo1_500.jpg" /></a>mposer dans le show business et ouvre une école de danse pour gagner sa vie. Enfin, il figure à Broadway dans un musical de Cole Porter où fait sensation Mary Martin. En 1940, il obtient un rôle bien plus substantiel dans Pal Joey, où il est remarqué par le producteur David o’Selznick, qui semble davantage subjugué par ses qualités d’acteur dramatique que ses talents de danseur : il envisage de lui confier le personnage principal du prêtre dans les clefs du royaume, avant de finalement renoncer et de revendre son contrat à son beau père Louis B Mayer de la MGM. C’est ainsi que Gene débute dans le film Pour moi et ma mie de Busby Berkeley avec la grande Judy Garland : pour un premier rôle à l’écran, on peut dire qu’il a été verni d’une chance considérable : il ne pouvait en effet espérer mieux comme réalisateur et partenaire. Si le rôle principal était à l’origine tenu par George Murphy, et que le personnage de déserteur campé par Gene Kelly n’avait rien de sympathique (surtout en plein m<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6v8WlK1pMkkM6c79lFHFhufP_0vjjbmptz44d3KuNZHXZ3bMsx5aey0R3EILmKYInBu7Ump4RJh1QX7Q3Yepj_KhXSW-cDRDbnWIWAF9p-IvWptlcwv0tDEARJcLyKwevYqrH6hvCvjU/s1600/gene+8z8eY1qanwe4o1_500.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 273px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661460293683857826" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6v8WlK1pMkkM6c79lFHFhufP_0vjjbmptz44d3KuNZHXZ3bMsx5aey0R3EILmKYInBu7Ump4RJh1QX7Q3Yepj_KhXSW-cDRDbnWIWAF9p-IvWptlcwv0tDEARJcLyKwevYqrH6hvCvjU/s320/gene+8z8eY1qanwe4o1_500.jpg" /></a>ilieu de seconde guerre mondiale !), au fil du tournage, son charisme, sa séduction et son talent sont apparus de façon tellement patente que la fin du film a été changée pour rendre son personnage plus attachant. En effet, outre ses qualités de danseur, la nouvelle vedette a d’emblée révélé tout autant d’aisance dans les scènes dramatiques et de comédie. Si bien qu’ à la fin du tournage , plusieurs rôles sérieux ont été confiés au comédien: des films de guerre comme la croix de Lorraine, ou encore des personnages tourmentés (comme le mari déséquilibré de Deanna Durbin, assassin et dominé par sa mère de Vacances de Noel) qu’on n’aurait jamais osé confier à un autre artiste de film musical !<br />Il faut ajouter que ce genre de films étaient bien moins couteux et plus rapides à mettre ne boite que les comédies musicales dont le tournage s’étalait sur plusieurs mois.<br />En 1944, Kelly remporte un énorme succès dans la reine de Broadway avec la Rita Hayworth, une des stars les plus populaires du moment. Nullement éclipsé par la mythique rousse alors au faite de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCfirhjS2G0472l7tD3RhPw4I2EdzvKYIgktFGFQzVvGpeyagEQfFZ34etnFYZp6JPfec8ISsyw3H8BRoTpelliDtgtqGemfXeh52Ku47qr2qR0nedegJPZj4zON_iyl9G3QyUYViR70w/s1600/gene+lrykp3pO2s1qbw9jao1_500.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 269px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661460013825943026" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCfirhjS2G0472l7tD3RhPw4I2EdzvKYIgktFGFQzVvGpeyagEQfFZ34etnFYZp6JPfec8ISsyw3H8BRoTpelliDtgtqGemfXeh52Ku47qr2qR0nedegJPZj4zON_iyl9G3QyUYViR70w/s320/gene+lrykp3pO2s1qbw9jao1_500.jpg" /></a> sa beauté, Kelly nous livre notamment un numéro de danse avec …lui-même, particulièrement élaboré.<br />En effet, Kelly était certainement meilleur dans les numéros en solo, qu’avec une partenaire et il ne manquait pas d’imagination pour apporter toujours des idées extraordinaires à ses créations. (Par exemple son numéro avec un balai dans la parade des étoiles). Le danseur avouait avoir un faible pour sa danse avec une feuille de journal qu’il déchire avec ses pieds en rythme dans la jolie fermière (1950) On appréciera aussi la complicité particulière qu’il parvenait à établir avec des enfants dans des numéros dansés souvent plus simples mais terriblement attachants tirés d’Escale à Hollywood ou du méconnu Living in a big way.<br />En 1945, toujours en avance d’une prouesse technique, il danse avec la souris Jerry dans Escale à Hollywood, qui comporte une des premières tentatives de relier dans un film dessin aimé et personnages réels (il sera nominé à l’oscar pour sa pr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPhGJN_NNARVn70uSoZLPzwGiKrEqKRNSzqXcq7JRaZVyOEwMFNhYKloTWeNWojHqAy8YHPg1q1mdbI-j431bLiAgrTBBplGbkBcADGjc2MFKc3UqZURR0NgU5qkpSKuYe1eirV9AB7fA/s1600/kelly+pirate-1948-08-g.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 248px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661515829451802434" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPhGJN_NNARVn70uSoZLPzwGiKrEqKRNSzqXcq7JRaZVyOEwMFNhYKloTWeNWojHqAy8YHPg1q1mdbI-j431bLiAgrTBBplGbkBcADGjc2MFKc3UqZURR0NgU5qkpSKuYe1eirV9AB7fA/s320/kelly+pirate-1948-08-g.jpg" /></a>estation).<br />En 1946, Gene Kelly danse enfin avec son maitre Fred Astaire dans un numéro un peu décevant des Ziegfeld follies. Il est bien plus à son aise dans le fabuleux Pirate de Minnelli (1948), une œuvre picaresque et presque shakespearienne où il brille dans son personnage romantique d’imposteur séducteur. Quant au personnage de d’Artagnan des trois mousquetaires (1948), il semble avoir été inventé pour lui, tant il est parfait dans cette fresque de cape et d’épée en technicolor, aux superbes numéros d’escrime : un film qui lui vaudra une grande popularité auprès du public enfantin, et dans le monde entier.<br />Le danseur est particulièrement fier de son numéro très avant-gardiste du film ma vie est <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-XDWGyO_avKRfKugyybz4Zt5vfGVx6ToXP-2KazpndxV_NyVscLaAPnwiDn3MI5vEnc6PREsVAnpjv9iUvkSxrFvLyFp9l2x_88jUnWQ_UQGwf8nts68QJnG88StMutJOcvEvQbtbupU/s1600/On+the+town-MEX.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661461565279861922" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-XDWGyO_avKRfKugyybz4Zt5vfGVx6ToXP-2KazpndxV_NyVscLaAPnwiDn3MI5vEnc6PREsVAnpjv9iUvkSxrFvLyFp9l2x_88jUnWQ_UQGwf8nts68QJnG88StMutJOcvEvQbtbupU/s320/On+the+town-MEX.jpg" /></a>une chanson (avec Vera Ellen) qui a complètement modifié les règles de la chorégraphie filmée 15 avant West Side story.<br />Toujours désireux de maitriser davantage chacun de ses films, Gene Kelly s’essaye à la réalisation aux cotés de son comparse Stanley Donen, avec une réussite indéniable (sous la houlette du producteur Arthur Freed). Un jour à New York qui raconte les tribulations de trois marins en bordée déborde d’enthousiasme et d’énergie sur une musique de Bernstein et marque également un grand pas dans l’histoire du genre. Un américain à Paris (1951) de Vicente Minnelli et notamment son sublime ballet final, d’un romantisme fou, dans des décors d’un gout exquis fera sa gloire dans le monde entier, sans p<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDXmcsAn9BOw9nH6Tbf1DmNeIIFRTvIYxTNVgFGTYR9LzFaHALaVBcA3Qr47whPCv2AdDq_PSAnXGkodnRkjErUFLtN2YncQhUMW34D3iZBqZZFrJbSAh4uF_QI1Y80d0f_cNwMKhcjW8/s1600/gene+4E5s-l87i%2529BOjTuQb%252Cdg%257E%257E60_3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 281px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661460650380061138" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDXmcsAn9BOw9nH6Tbf1DmNeIIFRTvIYxTNVgFGTYR9LzFaHALaVBcA3Qr47whPCv2AdDq_PSAnXGkodnRkjErUFLtN2YncQhUMW34D3iZBqZZFrJbSAh4uF_QI1Y80d0f_cNwMKhcjW8/s320/gene+4E5s-l87i%2529BOjTuQb%252Cdg%257E%257E60_3.jpg" /></a>arler du célébrissime chantons sous la pluie (1952), véritable antidote contre la morosité. La scène où Gene Kelly y fredonne la chanson principale, de sa voix sourde et nasillarde, dans une rue trempée avec énormément de charme et une décontraction est restée dans toutes les mémoires sans parler du somptueux ballet avec la sublime Cyd Charisse.<br />Fort de ce triomphe, Gene réalise un film entièrement dansé : Invitation à la danse : mais le tournage s’avère très couteux, et le concept ne séduit pas le grand public. Au bout de 4 ans de montage, le film sort dans l’indifférence générale. Avec le succès croissant de la télévision et des émissions de variété, le public semble s’être lassé des films musicaux. Or les investissements énormes et le temps de préparation n’autorisent pas les demi-échecs.<br />Si Brigadoon (19<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzDCsiEMSmjo762Iun4lARG95q1dTYmcb0CkgQmX6UQeanybYPVjPQ-2Lng5vygGibbIpD_iFAhkuQPQhBmw8xkKt2McX6zOxnJeDwwVDptvbw2KnVrVY2CMVNPnRExAksNIq1aHS5M2c/s1600/78T.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 349px; FLOAT: left; HEIGHT: 353px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661462939112033778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzDCsiEMSmjo762Iun4lARG95q1dTYmcb0CkgQmX6UQeanybYPVjPQ-2Lng5vygGibbIpD_iFAhkuQPQhBmw8xkKt2McX6zOxnJeDwwVDptvbw2KnVrVY2CMVNPnRExAksNIq1aHS5M2c/s400/78T.jpg" /></a>54) comporte encore de belles chorégraphies, le film demeure assez décevant (on aurait préféré des décors naturels). En revanche beau fixe sur New York est un excellent musical, teinté d’amertume et de cynisme de même que les Girls (1957) de G Cukor, à l’astucieux scénario. Cependant, la cote de la star est déjà déclinante. Il se rabat alors sur quelques rôles dramatiques te la direction de spectacles à Broadway, sans beaucoup d’enthousiasme. En 1957, il divorce de l’actrice Betsy Blair qu’il avait épousé peu avant de débuter au cinéma, alors qu’elle était toute jeune, pour épouser ensuite l’ex de son vieux complice Stanley Donen (dont il avait été le prof de danse autrefois). On le retrouve ensuite à la télévision aux cotés de Barrie Chase, dans des shows où il nous livre les secrets de son art avec une certaine suffisance. Comme au bon vieux temps, Gene chante et danse avec des souris dans un tr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5CPWuS76_sFGD6t9hITH54I5RSSl_H6Kmu1Z9GldBAi3xlJCwEvm58tZGPxTMUt8nEOK6KIZvqIaVNNU9myKnF70qDhYCilnHwnRnZMl-yviUAXrFFogwgz6L7yL2_lZUwN4rZnq2IzA/s1600/2463.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 296px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661516545424954450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5CPWuS76_sFGD6t9hITH54I5RSSl_H6Kmu1Z9GldBAi3xlJCwEvm58tZGPxTMUt8nEOK6KIZvqIaVNNU9myKnF70qDhYCilnHwnRnZMl-yviUAXrFFogwgz6L7yL2_lZUwN4rZnq2IzA/s320/2463.jpg" /></a>ès plaisant téléfilm pour la jeunesse sur Jacques et le haricot magique (1967) entouré de personnages de dessins sommairement aminés par l’équipe d’Hanna et Barbera.<br />Dans les années 60 et 70, Gene Kelly a réalisé certains films comme hello Dolly avec Barbra Streisand, des comédies ou même un western, l’ensemble étant assez décevant, il faut bien l’avouer. Beaucoup de projets échouent faute de moyens, la maladie de son épouse l'oblige à refuser la direction du film Cabaret qui fera la renommée de Bob Fosse et Liza Minnelli. Outre quelques caméos dans des films comme les demoiselles de rochefort (1966), on l’a vu aussi paraître avec Fred Astaire dans des compils des meilleurs numéros musicaux de l’âge d’or d’Hollywood à la MGM, qui eurent un grand succès et remirent en lumière bien des stars tombées dans l oubli : on peut regretter à présent les montages hasardeux et arbitraires de ces films et les nombreuses scènes tronquées. En 1979, Gene Kelly danse dans Xenadu avec Olivia Newton John la nouvelle coqueluche du moment après son succès dans Grease : un flop terrible, qui a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicZz8Kut4yE-HmxLcrNFE1WK0V_Ghadwlt6bMt7Pf_bV_Vq8nontl1xZa8tiILPVEO-23VKxr7kk11lLw7uM2Oh2aBsbFg9RUyJ3AX-lelV7TiS5PcMgx_dSmib-XjWWo17VnT0cUVPYI/s1600/8508.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 258px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5661517541344003250" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicZz8Kut4yE-HmxLcrNFE1WK0V_Ghadwlt6bMt7Pf_bV_Vq8nontl1xZa8tiILPVEO-23VKxr7kk11lLw7uM2Oh2aBsbFg9RUyJ3AX-lelV7TiS5PcMgx_dSmib-XjWWo17VnT0cUVPYI/s320/8508.jpg" /></a>muse maintenant les amateurs de curiosités. En faisant le bilan de sa carrière et de l’évolution d’Hollywood, l’artiste regrettait l’époque bénie des studios où les vedettes étaient choyées, protégées mais soumises à des obligations diverses.<br />Gene Kelly a toujours adoré la France et se rendait fréquemment dans la capitale pour visiter les tables gastronomiques les plus réputées et rencontrer son ami Jacques Martin, fan de la première heure ou la chanteuse Régine. Décoré de la légion d’honneur, il avait créé un pas de deux pour l’opéra de Paris dont le succès a été retentissant (23 rappels !).<br />Très diminué par une crise cardiaque survenue en 1994, l’acteur s’est éteint en 1996. Son influence sur le cinéma musical reste immense et on ne peut qu’être admiratif et reconnaissant pour toute la magie qu’il a pu à apporter à l’écran. De nombreux sites internet (français ou étrangers) regorgeant d’informations, de photos démontrent à quel point la star (classée 15ème au rang des vedettes les plus célèbres du 20ème siècle) est demeurée fameuse. </div></div></div></div></div><br /><iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/iaAiKkmjp3c" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-35723737687980380012011-06-27T13:48:00.000-07:002016-04-24T12:36:05.737-07:00Dick Haymes, la voix enjoleuse des années sombres<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGo_l3LaSMIiWGnX3KOItTEr5LpzBypAVQDh2A7p4CsIrrWYRe8acYPzAhuGAjnvNoe9cTncuyncAYZBLzpLm29DP3eCrNOx8_kf1iPbAmvqmJQ5ANLdFbfSv4BRfbxFd8vHUmkSVkCkE/s1600/picdickhaymes1.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 255px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623007420213837378" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGo_l3LaSMIiWGnX3KOItTEr5LpzBypAVQDh2A7p4CsIrrWYRe8acYPzAhuGAjnvNoe9cTncuyncAYZBLzpLm29DP3eCrNOx8_kf1iPbAmvqmJQ5ANLdFbfSv4BRfbxFd8vHUmkSVkCkE/s320/picdickhaymes1.JPG" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Parmi les plus grands crooners de l’histoire de la chanson américaine, <strong>Dick Haymes </strong>mérite une place de choix. Sa magnifique voix grave lui permettait d’ajouter un soupçon de mystère et de magie aux splendides mélodies sentimentales qui ont tant fait rêver les amoureux pendant la seconde guerre mondiale. Partenaire au cinéma des plus belles actrices (Maureen O’Hara, Ava Gardner ou Betty Grable), ce grand séducteur était réputé aussi pour ses conquêtes (il fut brièvement marié à Rita Hayworth), sans doute charmées par son superbe ramage !<br /><br />Dick Haymes est né en Argentine à Buenos Aires en 1918. Ses parents d’origine irlandaise se séparent très vite, et le petit garçon suit sa mère à Paris. Cette dernière ouvre un magasin de mode dans la capitale qui fait rapidement fureur : accaparée par son commerce, qui lui permet de côtoyer les plus grandes stars du cinéma, cette maman débordée préfère mettre Dick et son frère en pension dans différents collèges suisses ou <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHFgwGrKoA9VgsRTAkFQON4Et8_ttN4fyXeQQ9kbnxWgDwTSt6LrCkpJ4ziwJSmaDJcYDHpFohOYkhPBixgKeXuj7OjbnJioMdHq4wzb2ndw7YB8HqxKP8GouB1Hiv4mOY86CivixJOqU/s1600/dh2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623007907111612258" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgHFgwGrKoA9VgsRTAkFQON4Et8_ttN4fyXeQQ9kbnxWgDwTSt6LrCkpJ4ziwJSmaDJcYDHpFohOYkhPBixgKeXuj7OjbnJioMdHq4wzb2ndw7YB8HqxKP8GouB1Hiv4mOY86CivixJOqU/s320/dh2.jpg" /></a>canadiens, réputés pour leur sévérité.<br />Pendant les vacances, le jeune homme s’essaie à la chanson dans les clubs les plus huppés de St Tropez ou Monte Carlo où il rencontre déjà un franc succès auprès de la gente féminine. En 1935, il se rend à Hollywood il fait un peu de figuration et de cascades dans des westerns de la MGM (et notamment un impressionnant plongeon dans les Mutinés du Bounty. Il décroche enfin un rôle parlant dans le film Dramatic School en 1938 (une ligne de texte pas plus !). L’année suivante, Dick parvient enfin à attirer l’attention du trompettiste Harry James qui vient de quitter l’orchestre de Benny Goodman pour créer sa propre formation et cherche déjà un remplaçant pour son chanteur, Frank Sinatra. Ce dernier a entendu Dick dans un night club et estime qu’il a toutes les qualités pour assurer la continuité. C’est la grande époque des refrains chantés et la voix de baryton, profonde et sensible, absolument splendide de Dick enchante immédiatement les auditeurs et surtout les auditrices. Son phrasé impeccable et ses notes basses rajoutent une forte part de sensualité et de charme à ses enregistrements. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63ATQh5gYXOpjUzvNWVonvQYB69CbD_mn3JaY36ZTNjFLr3BFxeT0StErFarGWGxQ-tghXgjnXAJyD5DhyGui3Cl9NT3rpQ-8v5K6AdGeW4yiQQlm18ZwUaa2reH6moReq_qhwrR6KSk/s1600/haymes++et+sanjuan.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 255px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623007615747102434" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi63ATQh5gYXOpjUzvNWVonvQYB69CbD_mn3JaY36ZTNjFLr3BFxeT0StErFarGWGxQ-tghXgjnXAJyD5DhyGui3Cl9NT3rpQ-8v5K6AdGeW4yiQQlm18ZwUaa2reH6moReq_qhwrR6KSk/s320/haymes++et+sanjuan.jpg" /></a><br />En 1941, l’acteur épouse la belle Joanne Dru qui deviendra dans les années 50, la vedette féminine de nombreux westerns. Ensemble, ils auront trois enfants, avant de divorcer.<br />Après le succès remporté chez Harry James, Dick Haymes rejoint la formation de Tommy Dorsey, à la demande de Sinatra (toute sa vie, Dick Haymes louera la générosité du célèbre crooner). Il chante parmi les Pied Pipers et paraît à cette occasion dans deux musicals de la MGM (la Du Barry était une dame et Girl Crazy). Il est alors grand temps que le chanteur vole de ses propres ailes : alors qu’une grève des musiciens secoue l’industrie du disque, il enregistre You’ll never know, chanson phare du film Hello Frisco Hello avec Alice Faye, a capella accompagné juste d’un chœur pour donner le rythme. Le disque remporte un succès considérable, la voix du chanteur étant si chaude, nuancée qu’elle se passe en fait de toute orchestration ! Le patron de la Fox, intéressé par la notoriété du nouveau crooner en vogue l’engage pour un contrat de 7 ans très lucratif (25 000 dollars par film). S’il participe peu à l’action même du film 4 Girls and a jeep, un musical patriotique destiné à booster le moral des soldats, il y chante d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8e3L43CZqDw89Jk3mLTDFQ5hp_yYhDo4XqqzjCQkU-9YW0sBiyZ0ww95h1xcLXQ4C9PAKdsVdF_cillBlBZpD2s0qr-7B2bgKvm4ZE2iDi3fZMI408vdN3nSvWPsTW3ANQitWi9avza8/s1600/haymes9.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 249px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623006234324680642" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8e3L43CZqDw89Jk3mLTDFQ5hp_yYhDo4XqqzjCQkU-9YW0sBiyZ0ww95h1xcLXQ4C9PAKdsVdF_cillBlBZpD2s0qr-7B2bgKvm4ZE2iDi3fZMI408vdN3nSvWPsTW3ANQitWi9avza8/s320/haymes9.jpg" /></a>’une voix enchanteresse « how blue the night ».<br />En signant pour la Fox, le crooner n’a peut être pas fait le meilleur choix, car le studio mise toujours davantage sur ses vedettes féminines Betty Grable et June Haver, les acteurs étant interchangeables et occupant des rôles souvent sans consistance. S’il chante magnifiquement, Dick peine à convaincre en tant qu’acteur. Compositeur irlandais dans Pour les yeux de ma belle ou docteur dans Broadway en folie, l’acteur au regard clair semble un peu timide, voire mou et trop poli à l’écran, alors que dans la vie réelle c’est un séducteur plein d’assurance.<br />En 1945, Dick Haymes connaît un de ses plus grands tubes avec « the more I see you » du film Broad<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7qgFJMmFuigptGtu9lZaFmCYLY-nzheEPXFxkCeIlSk8BKAr6nWpnwLubiPtjhQQR6qh7Uu7rZkP-RO7eBOQhyl3Pk4yqXIcx2atM94xZuphbZcXpZcrP1aYynz8P9ak9_v2R9GhZQsk/s1600/haymes10.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 256px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623006662386052050" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7qgFJMmFuigptGtu9lZaFmCYLY-nzheEPXFxkCeIlSk8BKAr6nWpnwLubiPtjhQQR6qh7Uu7rZkP-RO7eBOQhyl3Pk4yqXIcx2atM94xZuphbZcXpZcrP1aYynz8P9ak9_v2R9GhZQsk/s320/haymes10.jpg" /></a>way en folie : un air qui connaîtra moult adaptations et reprises au fil des décennies (Chris Montez, Jacqueline Boyer, Valli…)<br />Finalement c’est dans la foire aux illusions (1945), qu’il fournit sa meilleure prestation, en jeune provincial timide qui se laisse séduire avant d’être plaqué par une chanteuse peu farouche (Vivian Blaine) : les chansons sont exquises.<br />Afin d’éviter le service militaire et d’être enrôlé pour combattre au front, l’acteur fait valoir sa citoyenneté argentine. Les mauvaises langues d’Hollywood lui reprochent immédiatement son manque de patriotisme dans cette période cruciale. Pour se défendre, l’acteur évoque une profonde crise familiale, puis des problèmes de tension artérielle. Néanmoins, Dick Haymes n’a pour le moment pas trop à pâtir de cette cabale formée contre lui, d’autant plus qu’il multiplie les apparitions dans les galas de bienfaisance et ses disques restent des valeurs sûres au Hit Parade. Outre les refrains tirés de ses films, on remarquera une version toute personnelle d’Amado mio du film Gilda ou encore de Laura du film de Preminger. Il excelle dans les ballades, bien moins à l’aise dans les morceaux swing. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3RbaZb7amI5ozIPAXhmxoyegELk4uWY9G7PswWmJygCfQNr6nfqxzIzCnboy96kTuFbwLViIu8z53NA_mLQQ0j4DhX8Zwtjrf-3zR2dOmt88-BGL_mq_0gLS5AQMhQP50xZf0-yG-Nsc/s1600/haymes13.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 253px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623006891106718914" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3RbaZb7amI5ozIPAXhmxoyegELk4uWY9G7PswWmJygCfQNr6nfqxzIzCnboy96kTuFbwLViIu8z53NA_mLQQ0j4DhX8Zwtjrf-3zR2dOmt88-BGL_mq_0gLS5AQMhQP50xZf0-yG-Nsc/s320/haymes13.jpg" /></a><br />Après avoir retrouvé Betty Grable dans un énième film Belle époque basé sur des chanson inédites de Gershwin (the shocking Miss Pilgrim) où il est constamment éclipsé par la blonde pin up qui pourtant n’exhibe pas des fameuses gambettes, Dick Haymes quitte la Fox pour l’Universal . Néanmoins, ses films pour cette firme ne seront pas des succès (Notamment, le Carrousel sera un tel échec qu’il mettra fin à la carrière de sa partenaire Deanna Durbin).<br />En effet, le début des années 50 marque un tournant dans le goût du public qui éprouve une certaine lassitude pour les crooners romantiques, issus des big bands adulés pendant la guerre. La page est tournée et les auditeurs de la radio se tournent désormais vers des chansonnettes plus rythmées et plus ludiques. Si Perry Como et Dinah Shore font face à la situation en se tournant vers la télévision, le grand Frank Sinatra connaît lui-même un sérieux passage à vide.<br />Dick Haymes, ané<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiprLJbaKyjJCU8DhCxYxbFg8hnA6VxdNhPSokucnt1YjVFHi878zgQpjsEXoWb0sZ8Pdx98SO9g5IbDqCJaZLUwWI-_NEzDkes4ex-gniGhZoM-EcQJQ5Bdf2pEer19UAcQW1eCOcAWPc/s1600/haymes11.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623006391448388066" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiprLJbaKyjJCU8DhCxYxbFg8hnA6VxdNhPSokucnt1YjVFHi878zgQpjsEXoWb0sZ8Pdx98SO9g5IbDqCJaZLUwWI-_NEzDkes4ex-gniGhZoM-EcQJQ5Bdf2pEer19UAcQW1eCOcAWPc/s320/haymes11.jpg" /></a>anti par cette désaffection du public aussi soudaine qu’inattendue, se réfugie dans l’alcool. Plus cigale que fourmi, le chanteur a dépensé les cachets confortables de la Fox : il doit des sommes considérables au fisc. Très instable, infidèle et tyrannique, le chanteur semble se complaire dans une vie sentimentale des plus chaotiques : après l’échec de son union avec Joanne Dru (à laquelle il omet de payer la pension alimentaire), il épouse Nora Eddington l’ex femme d’Errol Flynn, puis Rita Hayworth. Si son mariage avec la superstar rousse lui permet de refaire parler de lui dans les journaux (et même accessoirement de jouer dans deux comédies musicales e série B pour l’Universal), le torchon brûle rapidement entre les deux époux : Dick est violent et bat même son illustre femme en public ! D’aucuns prétendent qu’il a instrumentalisé son mariage avec la vedette pour essayer de retrouver un peu de sa gloire passée.<br />Lors de vacances à Hawaii, il connaît de nouveau de grosses difficultés avec l’Etat américain, qui visiblement n’a pas digéré le refus du chanteur d’entrer dans l’armée américaine pendant la guerre et refuse à présent que l’acteur regagne le sol américain.<br />Cette publicité très négative va finir par nuire au crooner dont les 2 33tours enregistrés pour la firme Capitol peinent à trouver vendeur. Pourtant, sa voix plus grave et plus sombrée q<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrM-fCc8yKnd9CF_SBTI7tKJFvQ5iq8CQhtYMgdSjWD-SWtePjfMblFzFC1qHH9Zzw23PVR41UJtEVlus1UeTLNAoEgCqgQ1lxN92C3UtHg2LhrRNRQuIqS1foBAoh3bLa3KOWX6R4I5Q/s1600/Dickbet.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 293px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5623008713432287842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrM-fCc8yKnd9CF_SBTI7tKJFvQ5iq8CQhtYMgdSjWD-SWtePjfMblFzFC1qHH9Zzw23PVR41UJtEVlus1UeTLNAoEgCqgQ1lxN92C3UtHg2LhrRNRQuIqS1foBAoh3bLa3KOWX6R4I5Q/s320/Dickbet.jpg" /></a>ue jamais n’a pas perdu une once de sa séduction. Mais le répertoire très mélancolique, voire déprimant, ne cadre pas du tout avec la variété pétillante qui envahit téléviseurs et radios.<br />Désappointé par ces continuelles disconvenues, le chanteur finit par quitter les USA pour donner des galas en Angleterre. Contrairement à ses collègues de l’époque Perry Como, Sinatra ou encore Vic Damone, le chanteur n’arrivera jamais à reconquérir le cœur des américains, ni à décrocher un contrat de longue durée avec une maison de disque, ni même à se trouver une niche dorée dans les cabarets de Las Vegas. Décédé en 1980 d’un cancer des poumons, ce grand fumeur mériterait pourtant amplement d’être redécouvert. La voix enjôleuse qui enchantait les femmes de soldats pendant la seconde guerre mondiale charme toujours 60 ans après. </div></div></div></div><br /><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/OQbyoXxHPYg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-85249790991294588212011-05-17T12:46:00.000-07:002012-07-22T02:27:31.215-07:00Rajesh Khanna, demi-dieu de Bollywood<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicBFQvroXUyIVfSKL6gVI0lyT9L-wazFUg3OmYGwI60T7zJvEV3SliwEasVdh0ThyphenhyphenbtoTcjidIIcVxe2ul2_Z6dq4E39qFnZHBNcl7gV9RHEEnnCUIoXdw3-rjntdOivM3WuHmBmfIBuU/s1600/Rajesh+khanna+%25282%2529.JPG"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607786937292205634" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicBFQvroXUyIVfSKL6gVI0lyT9L-wazFUg3OmYGwI60T7zJvEV3SliwEasVdh0ThyphenhyphenbtoTcjidIIcVxe2ul2_Z6dq4E39qFnZHBNcl7gV9RHEEnnCUIoXdw3-rjntdOivM3WuHmBmfIBuU/s400/Rajesh+khanna+%25282%2529.JPG" style="float: left; height: 400px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 364px;" /></a><br />
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Superstar, demi-dieu de l’écran, adulé avec une rare ferveur par ses fans, on peut dire que l’acteur indien <strong>Rajesh Khanna </strong>avait acquis une popularité peu commune au tout début des années 70, en incarnant à l’écran des jeunes hommes romantiques et sensibles dans une série de films à succès. Une gloire si instantanée et si difficile à porter, que l’acteur a très vite perdu le sens des réalités. Victime de sa propre mégalomanie et d’un changement soudain des goûts du public, l’idole des foules a vite perdu son statut de phénomène : un déclin qui lui a peut être sauvé la vie.<br />
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Né en 1942 à Amristar, cet orphelin a eu la chance d’être adopté par une famille extrêmement fortunée. Grâce au soutien financier de ses parents, l’acteur tente sa chance à Bombay, en dépit d’une expérience théâtrale des plus ténues. Après avoir gagné un concours de jeunes talents, l’acteur e<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha_iY7NBl5alvsg5BXt9A5ClGCr9LH3D-mXyYobiwDEd6_N8p6ZiYe0Bs8M2fSLDXFSWAsdn5X5ci7OrkSxI-5hmnh5P1JsXIu05Ye1Q2S5ROB3Bp0plKPNSxxcaba0zKvQi8zF8-L1AE/s1600/b01.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607776302722064434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEha_iY7NBl5alvsg5BXt9A5ClGCr9LH3D-mXyYobiwDEd6_N8p6ZiYe0Bs8M2fSLDXFSWAsdn5X5ci7OrkSxI-5hmnh5P1JsXIu05Ye1Q2S5ROB3Bp0plKPNSxxcaba0zKvQi8zF8-L1AE/s400/b01.jpg" style="float: left; height: 300px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 400px;" /></a>st engagé par les studios bollywoodiens où on le catalogue vite dans les mélodrames sentimentaux. Même s’il paraît dans des productions de premier plan, aux cotés des stars féminines les plus cotés du moment (comme Babita ou Asha Pareck), le succès n’est pas immédiat. Il faut attendre 1969 et le film Aradhana, pour assister à l’explosion de celui qu’on nommera désormais « le phénomène Rajesh Khanna »<br />
Remake d’un mélo de Mitchell Leisen « A chacun son destin » qui valut en 1946 un oscar d’interprétation à Olivia de Havilland, le film est parfaitement convaincant, très bien mis en scène<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiepxg6EM-0kI53391cjL7kIoSNZ0MB_cmDSqIsjnT_LbXHvOJ67qaDRgLKTzYh7xZ64ttaY6kPVFJSNKfWRwPYHkddICH4NPRRPHqBZ4ZGxiuvRzi4n2nedn3TvRyeDaWUBk-4xY2HhJ4/s1600/Inkfrog_2815.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607775118973939218" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiepxg6EM-0kI53391cjL7kIoSNZ0MB_cmDSqIsjnT_LbXHvOJ67qaDRgLKTzYh7xZ64ttaY6kPVFJSNKfWRwPYHkddICH4NPRRPHqBZ4ZGxiuvRzi4n2nedn3TvRyeDaWUBk-4xY2HhJ4/s400/Inkfrog_2815.jpg" style="float: left; height: 400px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 300px;" /></a> et possède le même charme que les grands classiques d’Hollywood.<br />
Rajesh Khanna, insuffle beaucoup de passion à ses 2 personnages. Ses yeux brûlent de désir dans la scène d’amour avec la troublante Sharmila Tagore : On sent une forte tension érotique alors que les personnages ne s’embrassent même pas et restent vêtus ! Sans parler des chansons, toutes magnifiques, dont le succès ne s’est jamais démenti.<br />
(L’acteur est doublé vocalement par Kishore Kumar, dont la voix magnifique colle étonnamment bien à son personnage : il deviendra un de ses doubleurs attitrés). Le triomphe du film va faire de l’acteur un véritable héros, une idole d’une magnitude que le cinéma indien n’avait encore jamais connue : l’acteur devait faire l’objet d’une protection rapprochée, on raconte que sa voiture était couverte de traces de rouge à lèvres laissées par ses fans, que des admiratrices lui adressaient des lettres enflammées écrites avec leur sang…<br />
Les malheureuses devaient se contenter de vivre leur passion par procuration, en se délectant des amours tourmentées de la star avec l’actrice et modèle Anju Mamendu, puis avec la vedette Dimple Kapadia qu’il épousera en 1973. Certaines ne supporteront pas l’idée mêm<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0nk-QRbEs4iDZ2XJN6Y5KFlIg3yT_WRkrXwZtBzhZPX0PA_lKhH1WO8Opt03hL4Pa6_9F7-tULhR2VDXAqCgY_T70jgpWz-yYoc9GU8ree5GT_D4-mnq3ZFE7MQRL1Kz3miHaG9gGTZ4/s1600/Aradhana-2.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607774709549783314" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0nk-QRbEs4iDZ2XJN6Y5KFlIg3yT_WRkrXwZtBzhZPX0PA_lKhH1WO8Opt03hL4Pa6_9F7-tULhR2VDXAqCgY_T70jgpWz-yYoc9GU8ree5GT_D4-mnq3ZFE7MQRL1Kz3miHaG9gGTZ4/s400/Aradhana-2.jpg" style="float: left; height: 262px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 350px;" /></a>e de ce mariage et opteront pour le suicide ! L’homme de leurs rêves n’a pourtant rien des héros musclés et virils qui caracolent à l’époque sur les écrans du cinéma mondial (Sean Connery, etc..), il est bien élevé et doux, au regard tendre avec même un soupçon d’embonpoint : le prince charmant tel que l’imaginent des milliers d’indiennes.<br />
Pendant 6 ans, il va enchaîner les succès les uns après les autres en incarnant souvent les héros romanesques au grand cœur, déchirés par le destin. Néanmoins, une étude un peu plus poussée de ses succès situés entre 1970 et 1974 révèle que l’acteur a su aborder des genres les plus divers. The train (1970), par exemple, est une comédie policière bien décevante au scénario vraiment puéril. On en retiendra de kitchissimes chorégraphies (dont les inévitables danses <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaQ-UXt206wKBgujG3egEpu88yWoD0nsK2YbLPEYiXC141MNmmdsv8WeKBFyw_v_szTUkOZH6k_0lK8XNDjZeia7XRXZ6mB8ibGdCvTafWH1ZID3dbrVEU2FfVoBrs2FwTF3fX4EmjFPA/s1600/Inkfrog_2764.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607774949003525970" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaQ-UXt206wKBgujG3egEpu88yWoD0nsK2YbLPEYiXC141MNmmdsv8WeKBFyw_v_szTUkOZH6k_0lK8XNDjZeia7XRXZ6mB8ibGdCvTafWH1ZID3dbrVEU2FfVoBrs2FwTF3fX4EmjFPA/s400/Inkfrog_2764.jpg" style="float: left; height: 400px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 300px;" /></a>dans les jardins, ou sous la pluie ou encore des passages de boîte de nuit presque hilarants) et la musique de RD Burman, qui a revitalisé en son temps la variété indienne avec des chansons d’un style résolument moderne, d’inspiration occidentale.<br />
Sachaa Jutha (le vrai et le faux-1970) est un amusant spécimen de cinéma bis clairement inspiré des films d’espionnage européens de série Z qui pullulaient dans les cinémas de quartier des années 60 (Coplan, Commissaire X ou OSS 117) : Tous les ingrédients y sont, des jingles style James Bond au duel final, de la jolie pépée sophistiquée (Mumtaz) aux décors (la cachette « futuriste » du voleur qui rappelle celle de Fantomas).à la potion magique permettant de « statufier » les invités pour leur voler tranquillement leurs bijoux.<br />
Rajesh Khanna est très bon dans son double rôle, et notamment dans son personnage de gentleman cambrioleur un peu narquois.<br />
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Haathi mere saathi (l’éléphant et moi -1971) a l’intérêt d’intégrer à l’éternel triangle sentimental de ce genre de mélos un élément original : un éléphant qui va sauver son maître, au péril de sa vie.<br />
Mais si l’on ne devait re<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7WiMrzG8G-ieTo9Dq_Y6o4fHVEGbwEhIcT1JdFfIfghnZopbUiZeym8I1OBcWOLbENSEnZo8Wh-jLQwW8mE7nfsigF0McOMG5ARmEX6fsCbJVDzNJRuLkf4zTJTKtHWGQbnEE8S9Ns9o/s1600/Inkfrog_1453.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607774489456738978" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7WiMrzG8G-ieTo9Dq_Y6o4fHVEGbwEhIcT1JdFfIfghnZopbUiZeym8I1OBcWOLbENSEnZo8Wh-jLQwW8mE7nfsigF0McOMG5ARmEX6fsCbJVDzNJRuLkf4zTJTKtHWGQbnEE8S9Ns9o/s400/Inkfrog_1453.jpg" style="float: left; height: 400px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 300px;" /></a>tenir qu’un seul titre parmi tous ces succès commerciaux, ce serait Anand (1970) qui raconte les derniers jours d’un jeune homme atteint d’une maladie incurable et qui, plutôt que de s’apitoyer sur son sort, décide de vivre pleinement les instants qui lui restent et apporte le bonheur à ses proches, par sa bonne humeur et son enthousiasme inébranlable. Sur un plan strictement musical, les chansons sont fort belles et teintées de mélancolie surtout Zindagi Kaisi Hai Paheli, magnifique, que Rajesh (doublé ici par Manna Day) fredonne sur la plage. La volubilité et l’énergie de l’acteur semblent parfois un peu forcées même s’il exprime ainsi finalement parfaitement le désarroi du personnage qui veut oublier et taire ses malheurs sous les éclats de rire en se mentant à lui-même comme aux autres, même si dans de rares moments, sa mélancolie et son désespoir apparaissent au grand jour.<br />
Comme chez Frank Capra, on assiste à une véritable leçon de vie qui glorifie les joies simples et l’amitié, avec des passages touchants comme ceux où Rajesh aborde des personnes dans la rue qu’il n’a jamais vues, en forçant le destin pour se trouver d’éventuels amis, car il n’a plus le temps d’attendre que la vie fasse les choses.<br />
La scène finale où le<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgcBjtPQdFyRqfVzgDZgXECL-BNipamaiElkS3i16IJKcPsFMpoTIxS3WzskoLlfKkVGDTkmiHJibOPu4rPat1MRU714KaIeELfJA6iMe_0A2Akm6HI3Z2DwDuqKdAixBGCe6NOG6BKQ0/s1600/anand_1971.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607778008675925346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgcBjtPQdFyRqfVzgDZgXECL-BNipamaiElkS3i16IJKcPsFMpoTIxS3WzskoLlfKkVGDTkmiHJibOPu4rPat1MRU714KaIeELfJA6iMe_0A2Akm6HI3Z2DwDuqKdAixBGCe6NOG6BKQ0/s400/anand_1971.jpg" style="float: left; height: 300px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 300px;" /></a> personnage principal décède en l’absence de son ami est particulièrement bouleversante et prouve tout le talent du grand comédien, car exempte de cabotinage (on ne saurait dire la même chose de la prestation de ShahRukh Kahn dans le pseudo remake new York Massala en 2003)<br />
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A l’occasion, Rajesh Khanna n’hésite pas à paraître dans des films violents ou patriotiques, en incarnant dans Prem Kahani (1975) un jeune poète, bouleversé par la mort de son frère, décide de prendre les armes et de rejoindre son combat afin de lutter pour l’indépendance de l’Inde : un rôle qui aurait sans doute mieux convenu à Amitabh Bachchan.<br />
Certains passages sont d’une rare cruauté (notamment celui où la junte recherche Rajesh en donnant des grands coups d’épée dans les matelas, pendant que sa belle-sœur étouffe involontairement sa fille en l’empêch<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFu3p_xpsIQqYuxSvKpUVXJ2MmANeKnQ2Nn7VVJbTBlIF-DlFaUNg4ocpPPFLBkS8CnLS0IAEZ5MmMgIi5ORB5WluY0OvLfiWTW1gAA14BFvNY3WxGDG2fcbllYLiBWP_PRIPyTPh4Ngw/s1600/1974_Aap_Ki_Kasam.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607776958762515298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFu3p_xpsIQqYuxSvKpUVXJ2MmANeKnQ2Nn7VVJbTBlIF-DlFaUNg4ocpPPFLBkS8CnLS0IAEZ5MmMgIi5ORB5WluY0OvLfiWTW1gAA14BFvNY3WxGDG2fcbllYLiBWP_PRIPyTPh4Ngw/s400/1974_Aap_Ki_Kasam.jpg" style="float: left; height: 299px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 400px;" /></a>ant de crier). Cependant, c’est encore la tension érotique presque palpable que l’on sent dans le huis clos entre Rajesh et son ex fiancée (la ravissante Mumtaz) qui m’a paru la plus effective.<br />
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A partir de 1976, le succès de l’acteur commence à rapidement décliner en dépit des critiques élogieuses de la presse sur ses prestations. Comment expliquer qu’après une gloire si fulgurante, l’acteur ait si vite lassé le public indien ? Tout simplement les changements de mode, un goût du public pour des films plus violents, des héros plus vir<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjub0IAVgVmzHvs8bo5hh19DlapzVaMGUeoeYFvCF-7xTpaaP8uY3Rw3qTvujOtpgZkcZ9x81eyqRNJD2EpcaKYUuG5Afn2k99CKAHJXYEYCAq2VyR0-TpcrdHn8wQX5U6OWdCVQvhF_yg/s1600/rajeshkhanna-e1296392807432.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607779453242756594" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjub0IAVgVmzHvs8bo5hh19DlapzVaMGUeoeYFvCF-7xTpaaP8uY3Rw3qTvujOtpgZkcZ9x81eyqRNJD2EpcaKYUuG5Afn2k99CKAHJXYEYCAq2VyR0-TpcrdHn8wQX5U6OWdCVQvhF_yg/s400/rajeshkhanna-e1296392807432.jpg" style="float: left; height: 400px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 338px;" /></a>ils comme Amitabh Bachchan, nouvelle idole du public (qui a autrefois joué- fort bien d’ailleurs-avec Rajesh dans Anand) et un ras-le-bol des mélodrames sirupeux.<br />
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On raconte que l’acteur, très prétentieux, était devenu irascible, capricieux et insupportable sur les plateaux. Son incroyable succès lui était monté à la tête et il ne parvenait plus à gérer la situation : il avouera même par la suite avoir tenté de mettre fin à ses jours au volant de sa voiture. Finalement, le déclin de sa carrière va lui sauver la vie. Débarrassé de son encombrant statut d’icône et de demi-Dieu, Rajesh Khanna retrouve le goût de vivre. Dans les années 80, il connaît même encore certains succès au cinéma, bien qu’aucun titre ne puisse se mesurer aux triomphes d’antan.<br />
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On retiendra surtout son étonnante prestation dans Red Rose (80) un thriller mâtiné de film d’épouvante très réussi dans son genre. Rajesh Khanna, est parfait dans son rôle de sadique qui colle<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLwLAM9NQCZtwfQes534oetw9Gm9jRfbd56UaYeqg24QpZ4YgEq3TREA6gepxQPX4IoTbrdBD73uNO5D0Pd5Q55ly4bQw2p2PfIBn67a6e0_KANB7hlbxyY3soYZkwzTONSupqi4pZSPw/s1600/num%25C3%25A9risation0109.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5607785241513196482" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLwLAM9NQCZtwfQes534oetw9Gm9jRfbd56UaYeqg24QpZ4YgEq3TREA6gepxQPX4IoTbrdBD73uNO5D0Pd5Q55ly4bQw2p2PfIBn67a6e0_KANB7hlbxyY3soYZkwzTONSupqi4pZSPw/s320/num%25C3%25A9risation0109.jpg" style="float: left; height: 320px; margin: 0px 10px 10px 0px; width: 284px;" /></a>ctionne les soutiens gorge de ses victimes en guise de trophées (je pense notamment à sa façon subtile de jouer les scènes où il tente de séduire sa future proie, avec détermination et tact, avant de finir par laisser poindre son vrai visage de psychopathe et de maniaque sexuel). Après s’être lancé dans la politique dans les années 90 (il a été élu membre du parlement pendant cinq ans), l’acteur paraît encore à l’occasion au cinéma et à la télévision, dans des rôles secondaires. Mais rien de bien enthousiasmant, hélas. Récemment Rajesh a encore fait parler de lui en jouant des scènes un peu osées avec une actrice bien plus jeune que lui dans un film de série B : sa prestation a été jugée lamentable et honteuse. On est toujours plus exigeant avec les artistes qu’on a adulés ! Mais Rajesh Khanna dont la gloire monumentale n’a jamais été égalée du moins dans son idolâtrie (pas même par le si populaire SRK) avait encore de projets : il se préparait au lancement d’une chaîne de télévision musicale. Il est décédé d'une longue maladie à l'âge de 69 ans en juillet 2012. </div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="349" src="http://www.youtube.com/embed/vo1MykK4u8U" width="425"></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-78900248856766951622011-03-21T14:08:00.000-07:002016-04-24T12:39:24.661-07:00Shahid Kapoor, le prince charmant en chocolat<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHPKT41FxErYpWE0XoW3iLna40hCVoWJ4_UxnVvD9u17NGOiGfe48FlHCLCowvTJqas9yw0wEVhH16AG8xyPjT0_fbppWcQAI_-MnDSkMxDOAmKjb5YkxJ8KhrfDTvEBWKWK6j54XpH2Y/s1600/2006-10-31_030642.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 309px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586643925382513778" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHPKT41FxErYpWE0XoW3iLna40hCVoWJ4_UxnVvD9u17NGOiGfe48FlHCLCowvTJqas9yw0wEVhH16AG8xyPjT0_fbppWcQAI_-MnDSkMxDOAmKjb5YkxJ8KhrfDTvEBWKWK6j54XpH2Y/s400/2006-10-31_030642.jpg" /></a><br /><div><br /><div><br /><div><br /><div><br />Dans l’univers doré et rose bonbon de Bollywood, où les protagonistes tombent amoureux fou dès le premier regard et expriment leurs émotions à travers les chansons, il fallait un prince charmant. Le tendre et doux <strong>Shahid Kapoor</strong>, au sourire enjôleur et aux yeux malicieux a tous les atouts pour tenir ce rôle. Ses incontestables talents de danseur l’ont déjà hissé parmi les plus populaires stars du cinéma indien des années 2000. Celui qu’on surnomme le « chocolate boy » souhaite néanmoins élargir sa palette et prouver qu’il peut incarner à l’écran autre chose qu’un héros de conte de fée : le succès du film Kaminey en 2009 semble lui avoir donné raison.<br /><br />Né en 1981, Shahid Kapoor est le fils de l’acteur Pankaj Kapoor. Adolescent, il parait dans plusieurs publicités à la télévision, tout en poursuivant de brillan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCBEaH5N2ArSFuShJ7RZEfLOdzaSz3jg9YfUp4I3Y5X1agbsbJvk8mFUoV2ZHt8C90A_j2qmYKViryU-JjCc8waxig8kP34ve9HEwo7vqq4u4DKi2erlOATaCJG4NZISe4mcFLrL2ox7Y/s1600/s6-e257b9.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 307px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586644454432874194" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCBEaH5N2ArSFuShJ7RZEfLOdzaSz3jg9YfUp4I3Y5X1agbsbJvk8mFUoV2ZHt8C90A_j2qmYKViryU-JjCc8waxig8kP34ve9HEwo7vqq4u4DKi2erlOATaCJG4NZISe4mcFLrL2ox7Y/s400/s6-e257b9.jpg" /></a>tes études de danse. Il est engagé en tant que danseur dans plusieurs gros succès du cinéma indien comme Dil to pagal hai (1997) avec Sharrukh Khan, même si son nom ne figure pas au générique et qu’il est difficile de le distinguer dans la cohorte de danseurs. On le remarque davantage dans Tahl (1999) où il danse dans un numéro de la belle Ashwaria Rai. Sans appui dans le milieu du cinéma, l’acteur a souvent raconté qu’il courait les auditions et les petits boulots de prof de danse et qu’un jour, sans le sou pour payer un loyer, il avait été contraint de dormir dans une voiture. Conscient des possibilités du jeune garçon et séduit par son visage d’ange, le réalisateur Ken Ghosh lui confie en 2003, le premier rôle de Ishq Vishq , comédie romantique à mi chemin entre Grease et Hélène et les garçons dont l’action se déroule dans un lycée, où l’on drague à la cafétéria : c’est frais, un peu creux, pas du tout réaliste, mais suffisamment rythmé pour recueillir un beau succès auprès des spectateurs. Shahid est charmant, et parfaitement à l’aise dans les numéros dansés les plus survoltés. Sa prestation lui vaut le prix du meilleur espoir.<br />Pourtant après un lancement aussi prometteur, l’acteur va enchainer quelques échecs pas toujours justifiés comme Fida (1994), un thriller haletant mais invraisemblable où il incarne avec talent un jeune homme bien comme il faut qui se retrouve embringué malgré lui dans une sordide histoire, trahi et manipulé par sa bien aimée. Sa partenaire Karina Kapoor va devenir également sa compagne hors caméra, et l’union des deux vedettes fera la joie de la presse indien<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPuTbbn6A_lvX0Hj0DWS5Xsq_yzulzhSGw79hldF3HtMYIF_jTJ1kFDp4gSxgpS1Lc4he7QnBPdvFQaI8LjRYioQL81gGHte_BYOmQ1lYUD7yEE8M37rjAT-19zLie8-UsKLJgRwvq-yA/s1600/VLHTA06.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 261px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586644203855649842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPuTbbn6A_lvX0Hj0DWS5Xsq_yzulzhSGw79hldF3HtMYIF_jTJ1kFDp4gSxgpS1Lc4he7QnBPdvFQaI8LjRYioQL81gGHte_BYOmQ1lYUD7yEE8M37rjAT-19zLie8-UsKLJgRwvq-yA/s400/VLHTA06.jpg" /></a>ne pendant trois ans. Un peu moins celle des producteurs car les films du couple ne seront pas toujours des blockbusters.<br />En 2006, Shahid Kapoor remporte un gros succès commercial inattendu avec un mélo romantique au thème pourtant déjà largement rabâché dans le cinéma hindi : l’union de deux personnes de condition sociale différente. En dépit (ou à cause ?) du coté très sirupeux et simpliste du film, c’est un triomphe.<br />Le prince de Bollywood peut enfin savourer son succès dans une série de films contes de fée, où le merveilleux et l'irrationnel viennent d’un coup de baguette magique balayer les drames de la vie quotidienne. Sauvé par un <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5leMt8R8qYyeSp4a7JOFgEMFyvfJnrvAAKpKeN32Qjdah2dCKiTkoqk8p2ON6ru94GvuK5QvxYpqRnRekFNX3mpD__zyFW9XZwB0VBzB6OsyA_TLLxiwwzWMkMgrXCJP2JQA3pdVhrGo/s1600/solo_073.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 229px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586643609824592290" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5leMt8R8qYyeSp4a7JOFgEMFyvfJnrvAAKpKeN32Qjdah2dCKiTkoqk8p2ON6ru94GvuK5QvxYpqRnRekFNX3mpD__zyFW9XZwB0VBzB6OsyA_TLLxiwwzWMkMgrXCJP2JQA3pdVhrGo/s400/solo_073.jpg" /></a>ange (le facétieux Sanjay Dutt) d’un accident de la route, Shahid revient sur terre pour s’occuper de ses frères et sœurs dans "la vie pourrait être comme ça". Ce joli film fantastique ne manque pas de références : on songe tour à tour à la mélodie du bonheur (pour les scènes avec toute la nichée de gosses), au ciel peut attendre (adorable film des années 70 avec Warren Beatty), à Ghost et surtout au magnifique et insurpassable « la vie est belle », le classique de Frank Capra (même si ce pseudo remake est moins profond, moins subtil et beaucoup plus puéril.<br />Les effets spéciaux (qui ont mobilisé pendant un an les studios de Bombay) sont particulièrement réussis, et contribuent grandement à la réussite du film (je pense à la scène très réussie où les 2 fantômes se déchaînent sur la piste de danse (notamment Shahid, qui danse remarquablement), tout en passant au travers du corps des nombreux clients de la discothèque. Dans Milenge, milenge, Shahid parvient à reconquérir Karina Kapoor dont il a totalement perdu la trace grâce à un billet de loterie griffoné, car le destin l’a décidé ainsi. Ok, on nage à 1000 lieux de la réalité, mais ces films familiaux, à l’optimisme démesuré où les forces de l’amour parviennent à soulever des montagnes sont parfois très agréables. D'autre fois, ils tombent à plat, comme des bul<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0xew0jJBFPquHbjs226K_Glh2T2FKJe-jBAHFngT8PzVft2Ga-jVx4ZRCua8q2D6sHyb8a3A7I0OXcJEoCyAyeK6lyUDOipPVmoODo6eOGPa25ViH0UOwOBvbuVZUfGfFzxPQe00Rll4/s1600/shahid-kapoor.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 368px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586655011002382338" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0xew0jJBFPquHbjs226K_Glh2T2FKJe-jBAHFngT8PzVft2Ga-jVx4ZRCua8q2D6sHyb8a3A7I0OXcJEoCyAyeK6lyUDOipPVmoODo6eOGPa25ViH0UOwOBvbuVZUfGfFzxPQe00Rll4/s400/shahid-kapoor.jpg" /></a>les irrisées, jolies certes mais vides et insipides (Kismat Connection...). Amusant d'ailleurs d'apprécier le contraste entre ces films lénifiants et charmants où les baisers demeurent chastes (sous peine d'être coupés par la censure), alors que les danses dans les boites de nuit, peuplées de girls (dé)vétues de strass et de bas résille sont lascives voire vulgaires. Enfin, Chance pe dance (2009), nous raconte l’ascension d’un jeune danseur, fasciné par Gene Kelly et Michael Jackson, fauché et contraint de vivre dans sa voiture, avant de rencontrer le succès dans un show télévisé. Encore un conte de fée, qui semble cette fois directement s’inspirer de la vie réelle du comédien.<br />Quel dommage que les scènes de danses soient filmées de manière si syncopées et montées avec une telle nervosité qu’il est difficile d’apprécier pleinement des talents de Shahid.<br />Si coté cinéma, la chance lui sourit, coté cœur, l’acteur semble rencontrer plus de difficultés : il se sépare de Karina Kapoor qui partage désormais de la vi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijAgkzjJ3xlTb0j91ZQOyJ3wLTlKCbdUBVL68UQcHvOHXGGZTW7IBT-XfaDdvVMXPK1vCmB6MF3tyuuV_StOfVy6IQrfw_H6DZ8_racZFyhmUaJvQCn03A00_5MY8BmKDaBDHnxw0Xv54/s1600/photo-shoots-shahid-kapoor-for-filmfare-magazine-m-7971545724b927c5dddf2f7_06509460.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 287px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5586645105967630306" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEijAgkzjJ3xlTb0j91ZQOyJ3wLTlKCbdUBVL68UQcHvOHXGGZTW7IBT-XfaDdvVMXPK1vCmB6MF3tyuuV_StOfVy6IQrfw_H6DZ8_racZFyhmUaJvQCn03A00_5MY8BmKDaBDHnxw0Xv54/s400/photo-shoots-shahid-kapoor-for-filmfare-magazine-m-7971545724b927c5dddf2f7_06509460.jpg" /></a>e de Saif Ali Khan et se fâche avec le réalisateur Ken Ghosh qui a lancé sa carrière et réalisé plusieurs de ses films. Si la presse people a tendance à fiancer l’acteur avec ses différentes partenaires à l’écran (aux dernières nouvelles avec Priyanka Chopra, Miss Monde 2000 devenue star de Bollywood) , la vie sentimentale de l’acteur semble plus discrète voire mystérieuse : dans un magazine, il déclare même être favorable à l’idée d’un mariage arrangé !<br />En 2009, Kaminey marque un grand tournant dans sa carrière : ce film hyper violent, inspiré par le cinéma de Tarentino, lui offre l’occasion d’incarner un personnage beaucoup moins lisse de voyou sans scrupules et de briser son image de prince charmant. Honnêtement, Shahid Kapoor ne m’a pas vraiment convaincu dans ce thriller très noir aux velléités artistiques cependant le fort succès commercial du film a solidement confirmé sa place parmi les plus grandes stars de Bollywood et désormais l’acteur peut diversifier ses prestations (on parle néanmoins d’un retour aux sources avec une suite de Ishq Vishq). En tout état de cause, on espère que Shahid Kapoor n’oubliera pas que son meilleur et plus solide atout demeure la danse.</div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Tirp6nJUk30" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-48281865559911512912011-02-17T13:35:00.000-08:002016-04-24T12:42:06.321-07:00Adieu Peter Alexander<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlePlm3jsQ_TZDNH-BE24GChprnR4EX7rI77h9R6bnhBc5jyhWaf9CRo7dD5ohL13YlHrf-ftq9gf6lTiOpDzM9U75UgvfMt0MITBY48Ih6KDejOu3-6lJBY8CvAW3VBD69TUmVkokk2I/s1600/je+ne+suis+pas+Casanova_b.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 203px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlePlm3jsQ_TZDNH-BE24GChprnR4EX7rI77h9R6bnhBc5jyhWaf9CRo7dD5ohL13YlHrf-ftq9gf6lTiOpDzM9U75UgvfMt0MITBY48Ih6KDejOu3-6lJBY8CvAW3VBD69TUmVkokk2I/s400/je+ne+suis+pas+Casanova_b.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5574776076645794626" /></a><br />Les amateurs de comédies musicales et d'opérettes viennoises seront attristés d'apprendre le décès de Peter Alexander, superstar du genre. Comme il le chantait à la fin de chacun de ses shows télévisés si populaires dans les années 60 à 90, danke schön Peter!<br /><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/OmWH5uo1eu8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-48201959056317915072011-02-05T13:58:00.001-08:002011-02-05T14:25:33.463-08:00Frankie Vaughan, un crooner au clair de lune<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu5dlHpvLqe-MC5gxxGybYeyMMnQj1P2pbJ3k_W31E4PiTg8MxRzf7IOhdILD3kVIT15M3dRNxDGExJHjkPZScJVDf_rVppoRg2U_KJFkUHNQx8YE0tWRkGvmafeSGsq78De0wgWo9kZU/s1600/fran3.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 276px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570329896274285330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu5dlHpvLqe-MC5gxxGybYeyMMnQj1P2pbJ3k_W31E4PiTg8MxRzf7IOhdILD3kVIT15M3dRNxDGExJHjkPZScJVDf_rVppoRg2U_KJFkUHNQx8YE0tWRkGvmafeSGsq78De0wgWo9kZU/s400/fran3.jpg" /></a><br /><br /><div><div><div><div><div><div><br /><div>Pour les cinéphiles, le nom de <strong>Frankie Vaughan </strong>est associé à celui de Marilyn Monroe et son film le Milliardaire. Un crooner robuste et souriant, qui fut surtout un grand personnage de la chanson et de la scène britannique, un gentleman égrainant ses romances jazzy, toujours impeccablement vêtu de son smoking de son chapeau haut de forme. Egalement un homme de cœur toujours très investi dans les œuvres de charité et notamment les associations sportives pour la jeunesse en difficulté.<br />Né en 1928 à Liverpool, Frankie Vaughan a été élevé par sa grand-mère russe, une femme optimiste et courageuse qui croyait fort en lui. Tout en se consacrant avec énergie à différents sports (football et boxe), il a commencé à chanter dans la chorale de la synagogue. Comme beaucoup d’enfants, il sera évacué à la campagne pendant la guerre pour échapper aux bombarde<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHtXux6Sy72ZF0LVN5PxCiHFBtRshyphenhyphenrFQibkwCSM9kLuAleybclKFcwgOYq9VlS2j3JSQURr3dy5OfdBeLblChXCpUeYrDNxBIdzDvfsmqv4nUWjGeDnJ-ZEnXTayqAd9H5ERQsoBoV4M/s1600/frankie.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 284px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570328826534495586" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHtXux6Sy72ZF0LVN5PxCiHFBtRshyphenhyphenrFQibkwCSM9kLuAleybclKFcwgOYq9VlS2j3JSQURr3dy5OfdBeLblChXCpUeYrDNxBIdzDvfsmqv4nUWjGeDnJ-ZEnXTayqAd9H5ERQsoBoV4M/s400/frankie.jpg" /></a>ments allemands. Après avoir remporté un deuxième prix lors d’un concours radiophonique, le jeune chanteur remporte un succès immédiat dès sa première apparition sur la scène du Old Kingston Empire en 1950. Plus que son ample voix, c’est sa façon de bouger, son agilité qui surprennent le public. Sous les conseils de Hetty King, une légende du music hall britannique du début du 20ème siècle, il adopte le chapeau haut de forme, le nœud paillon, la cane, panoplie qui ne va plus le quitter. Si le chanteur triomphe sur scène, les compagnies discographiques sont plus frileuses devant cet artiste très visuel. Finalement, la compagnie HMV l’engage et les succès vont s’accumuler à un rythme impressionnant. La chanson « give me the moonlight, give me the girl » qu’il interprète nonchalamment est un tube que ses fans lui réclameront tout le long de sa carrière. Parmi ses premiers succès, on remarque plusieurs rocks de la première heure comme tweedlee dee ou kewpie doll qu’il chante avec énergie de sa belle voix grave. Il n’a <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiprtc4CgH69kEiKENDlzNym9Qq551cA6rXneIIixFb39KC7eTDwGg0WzRx9mMXQazvA_hU2ucF1ov9YHN4K1m2f6y8HCnOofx289ol6_mGy3ey_Ll6Xre0a6AGdVTO5aepmPEMmfEZpms/s1600/3276121.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 393px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570330583163823362" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiprtc4CgH69kEiKENDlzNym9Qq551cA6rXneIIixFb39KC7eTDwGg0WzRx9mMXQazvA_hU2ucF1ov9YHN4K1m2f6y8HCnOofx289ol6_mGy3ey_Ll6Xre0a6AGdVTO5aepmPEMmfEZpms/s400/3276121.jpg" /></a>pas son pareil pour les interpréter sur scène, en maniant son haut de forme ou son canotier avec une dextérité remarquable, ou en levant très haut la jambe : son étonnante interprétation de the green door est un vrai spectacle !<br />Le chanteur devient immédiatement le chouchou des jeunes spectatrices qui sont séduites son allure virile et son répertoire entraînant. Frankie Vaughan reste pourtant un mari fidèle, très dévoué à sa famille. Il consacre une partie de ses cachets eu financement d’associations sportives destinées à de jeunes adolescents issus de milieux défavorisés.<br />Lors d’un gala de charité, la chanteur rencontre la star de cinéma Anna Neagle et son mari Herbert Wilcox, qui sont impressionnés autant par son talent que son investissement dans des associations humanitaires et lui proposent de produire une sé<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLPYbeppjCwKfE3T_FQyMNGhuLKyTX5KTE2U7n-cDxKutpnt-We54TTFMk23UUj7gyL201xtyfEeOInsL_kLgBozecXw-11ETgpYlmrbxXfSrTkcXfQZWNHtJQvWt2dUYkOvRuwYKv_Xw/s1600/FansStar_Vaughan.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 235px; FLOAT: left; HEIGHT: 324px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570331240389386898" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLPYbeppjCwKfE3T_FQyMNGhuLKyTX5KTE2U7n-cDxKutpnt-We54TTFMk23UUj7gyL201xtyfEeOInsL_kLgBozecXw-11ETgpYlmrbxXfSrTkcXfQZWNHtJQvWt2dUYkOvRuwYKv_Xw/s400/FansStar_Vaughan.jpg" /></a>rie de films avec lui. Fasciné par le monde du cinéma, le chanteur, qui a déjà figuré dans une comédie assez drôle d’Arthur Askey accepte à cœur joie. Le couple Neagle/Wilcox entreprend d’élaborer un film spécialement conçu de la chanson en s’inspirant de sa modeste enfance près des docks de Liverpool, tout en évoquant la délinquance des quartiers ouvriers. Si Les années dangereuses (1957), film moralisateur et peu en phase avec la réalité remporte un gros succès commercial, le chanteur de 29 ans n’est guère convaincant en mauvais garçon. Il interprète 3 chansons dans le style qui a fait sa gloire.<br />Wonderful things (1958) relate avec ingénuité la romance d’un pêcheur espagnol remarqué par une femme du monde. The heart of a man (1959) (avec la très sexy Anne Heywood) qui raconte l’ascension d’un marin au chômage qui devient chanteur à succès est encore plus daté si possible : seule la chanson-titre connaîtra le succès. Dans the lady is a square, il incarne un chanteur de variété rejeté par la maman de sa fiancé qui méprise ses origines modestes et ses chansons modernes… une comédie bien terne dans laquelle Anna Neagle la productrice parait également à l’écran <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjejkLq5J4EbhT2e1EKHCoo2jQak2nosWd3KfM6oTnQ1DmJ7VocRT1rnF4qiofwXYUK85TnqQT_UhlolDIlketNGZ6HVHY0_1hYKs7HYsByGzC4dS-NKN2x5NU_bQXOQmpUCUwcWPx7VNo/s1600/fran5.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 268px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570329396736284994" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjejkLq5J4EbhT2e1EKHCoo2jQak2nosWd3KfM6oTnQ1DmJ7VocRT1rnF4qiofwXYUK85TnqQT_UhlolDIlketNGZ6HVHY0_1hYKs7HYsByGzC4dS-NKN2x5NU_bQXOQmpUCUwcWPx7VNo/s400/fran5.jpg" /></a>pour la dernière fois (le film figure dans le coffret DVD consacré à l’actrice).<br />Le chanteur alterne les tournages avec l’enregistrement de disques à succès comme Kisses sweeter than wine, repris en français par Hugues Aufray ou Come softly to me connu chez nous par Marcel Amont (tout doux tout doucement).<br />En 1960, il est engagé à Hollywood pour tourner dans une comédie musicale de G Cukor aux cotés de la mythique Marilyn Monroe, la plus grande star de l’écran : une chance inouïe pour accéder à la renommée internationale. Pourtant, le chanteur a beaucoup de mal à s’imposer à l’écran, et essuie de violentes critiques : on lui reproche de chanter faux (n'importe quoi!), d’avoir un air balourd, d’être inutile…Il est vrai que les chansons ne sont guère folichonnes et que l’ensemble du film est assez décevant. En tous les cas, on peut se demander si Yves Montand, l’autre star du film, ne s’est pas inspiré par la suite de l’allure de son partenaire Frankie lors de ses derniers tours de chant, en adoptant à son tour le chapeau claque et quelques mimiques du crooner britannique. Il semblerait que Marilyn Monroe ait beaucoup apprécié sa collaboration avec Frankie Vaughan… et lui aurait proposé de « répéter les dialogues » chez elle en tête à tête. En tout état de cause, Marilyn se tournera très vite vers Monta<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiirmyJcHuxdcdFGARqN2hkdXgGalfMOgTnDqrbKTkwDkh51Xpv9UFtgV4K3I89g-hYNMZzHoHbVivYOF2hxHzKKA4AYLCec4gzDXBy2zvMkrInMWl5vZrphWFJd96ywoFyQqw9bkuGK0E/s1600/vau1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 312px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570329080164363666" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiirmyJcHuxdcdFGARqN2hkdXgGalfMOgTnDqrbKTkwDkh51Xpv9UFtgV4K3I89g-hYNMZzHoHbVivYOF2hxHzKKA4AYLCec4gzDXBy2zvMkrInMWl5vZrphWFJd96ywoFyQqw9bkuGK0E/s400/vau1.jpg" /></a>nd et Frankie Vaughan retournera à sa femme et ses enfants !<br />Aux USA, Frankie Vaughan joue également the right approach avec Martha Hyer (1961) et la superbe danseuse Juliet Prowse., un drame assez médiocre où il joue plutôt bien son personnage arrogant et manipulateur, entre deux vilaines chansons.<br />Après cet échec, l’acteur, déçu par la faune et les mirages hollywoodiens retourne en Angleterre pour se consacrer désormais uniquement à sa carrière de chanteur , à sa vie de famille et à la pêche à la ligne, son passe temps favori. Un retour gagnant car son nouveau tube « tower of strength » un de ses morceaux les plus punchy, se classe d’emblée du n°1 du top britannique. T<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOobXIVERjvt-KDOIQ1cpHXmAhZjbvCtJNbGD3lsYWHvPVNcJ8TFLN40KvjtJJwYGfSB7bcFIUKTjpLHABI2bXYr9Gguppb_nM7z2JHk7MLt4Yi5u1dV3NSKfBWhsNWMKmnBIsfanyEN4/s1600/fran13.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 281px; FLOAT: left; HEIGHT: 364px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5570333177534835890" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjOobXIVERjvt-KDOIQ1cpHXmAhZjbvCtJNbGD3lsYWHvPVNcJ8TFLN40KvjtJJwYGfSB7bcFIUKTjpLHABI2bXYr9Gguppb_nM7z2JHk7MLt4Yi5u1dV3NSKfBWhsNWMKmnBIsfanyEN4/s400/fran13.jpg" /></a>out au long des années 60, il décrochera encore des succès en reprenant des tubes de Dean Martin ou Al Martino. Mais ce sont des airs jazzy très show business comme Hello Dolly, Cabaret ou Mame qui collent le mieux à son personnage.<br />Toute sa carrière, Frankie Vaughan a rêvé de jouer dans une comédie musicale sur scène : l’occasion lui en sera donnée en 1985 dans une adaptation scénique du film 42nd street, composée des fameux airs d’Henry Warren.<br />Frankie Vaughan nous a quittés en 1999 d’une crise cardiaque. Son constant dévouement à de nobles causes et sa simplicité sont toujours loués par ses amis : un documentaire sur DVD lui a été consacré l’an dernier ; à ceux qui souhaiteraient le découvrir, je ne peux que conseiller un CD avec ses grands tubes comme sa version entrainante du Milord de Piaf, ses duos avec la pétillante Alma Cogan ou évidemment « tower of strength ». </div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe title="YouTube video player" width="480" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/hB_giBMO23g" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-75345562128212067222011-01-26T13:13:00.000-08:002011-01-26T13:28:33.820-08:00Gordon MacRae, la voix d'or de l'opérette américaine<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjarenodh18aZzk_W1U6598cBsOUwloi_5ahfP4LBgDx_uDKGiaW9a55drB_qr8yvTFBmxQ3ORDWPRt2_o_vxU96lNYS3iJWjj5OBwnOi6QBmMwAj9LxxzQlSmu-M_7nG46PSAYyIxnlUs/s1600/sunday+news.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 278px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566608389325434498" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjarenodh18aZzk_W1U6598cBsOUwloi_5ahfP4LBgDx_uDKGiaW9a55drB_qr8yvTFBmxQ3ORDWPRt2_o_vxU96lNYS3iJWjj5OBwnOi6QBmMwAj9LxxzQlSmu-M_7nG46PSAYyIxnlUs/s400/sunday+news.jpg" /></a><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAOVPB6oSSEHO7HFgumNP7koMfV2qxu_GTND-HcrwqQLVPl8qhiieR-BpE2S_wI-bQCzbkI0Yl3gy_UNPU9ByblyAvugYYJdHXl2O2r5IlJZpDi04w_3u02eUetvX8XnXOwb4mMXqhixc/s1600/rtvmiroir.jpg"></a><div><div><div><div><div><div><br /><div><br /><strong>Gordon MacRae</strong> possédait sans doute une des voix les plus riches et les plus mélodieuses due l’âge d’or d’ Hollywood. Il a fabuleusement interprété les airs d’opérettes composés par Richard Rodgers ou Cole Porter avec un subtil mélange de vigueur, force et de délicatesse. Ses indéniables capacités vocales jointes à son physique sportif très américain lui ont ouverts en grand les portes du cinéma où il n’a pas vraiment fait d’éclat, en raison d’une certaine placidité et fadeur qui lui ont empêché de gagner les galons du roi de l’opérette filmée malgré sa participation à Oklahoma et Carousel, deux adaptations populaires et pourtant bien décevantes de triomphes de Broadway.<br /><br />Né en 1921 dans le New Jersey, Gordon MacRae était le fils d’une pianiste et d’un artiste de la radio. A l’école, il suit avec autant d’assiduité les cours de musique que d’éducation physique. A 20 ans, il remporte un c<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9znddtwhEy7GcmJvDQ6fuWMlVHWSwDXDJUJxbfQVypFoH_s2C3_ZWjKkxFduhGVtLdpp16Yo2QraiczHDWMpjH2WA3tfLUourGOOC5JiMoEmZ2AldO-2aLQl5QU3tgR1xCX93IQYg3k/s1600/gordon2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 304px; FLOAT: left; HEIGHT: 380px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566606360229035602" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr9znddtwhEy7GcmJvDQ6fuWMlVHWSwDXDJUJxbfQVypFoH_s2C3_ZWjKkxFduhGVtLdpp16Yo2QraiczHDWMpjH2WA3tfLUourGOOC5JiMoEmZ2AldO-2aLQl5QU3tgR1xCX93IQYg3k/s400/gordon2.jpg" /></a>oncours de chant sponsorisé par un magazine et gagne un engagement dans l’orchestre d’Harry James. Il épouse également la jolie Sheila, une étudiante qui partage avec lui son goût pour le chant et la comédie, avant de servir dans la marine pendant la seconde guerre mondiale. A son retour, il joue dans une revue musicale avec Ray Bolger et signe un contrat avec la firme discographique Capitol, qui va faire de lui in chanteur très populaire. Parmi ses plus gros succès figurent surtout des adaptations d’airs traditionnels et religieux en duo avec Jo Stafford, et une belle version de it’s magic, le tube de Doris Day. Cela étant, la plupart des enregistrements du chanteur sont superbes, car il savait parfaitement moduler son immense voix et la teinter d’émotion. Je pense notamment à ses impeccables versions de so in love de Cole Porter ou à la grandiose balade de Camelot.<br />En 1948, Gordon MacRae fait ses débuts à l’écran dans un film noir de série B où il s’avère peu convaincant. Il n’est guère meilleur dans le grand tourbillon, un morne biopic sur la vie de Marilyn Miller desservi par la ravissante mais insipide June Haver. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg7t5vNcoklCJioUsc1KDWZglTMi4FRDfM9D7bCxUSVILkj_-xCcTakR9IZGxB6prhT2OSBa1W2xyexWRd73menGOjvm3p04FewWimohTLa7oVkwGHahUgXKgueJ2Sv9l3U__y9ZkzNYY/s1600/demi+tour+%25C3%25A0+droite+B.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 200px; FLOAT: left; HEIGHT: 264px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566607500364206482" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhg7t5vNcoklCJioUsc1KDWZglTMi4FRDfM9D7bCxUSVILkj_-xCcTakR9IZGxB6prhT2OSBa1W2xyexWRd73menGOjvm3p04FewWimohTLa7oVkwGHahUgXKgueJ2Sv9l3U__y9ZkzNYY/s400/demi+tour+%25C3%25A0+droite+B.jpg" /></a>Le couple que Gordon forme dans ce film avec la blonde de la 20th century Fox sera qualifié par la critique du plus fade duo de la comédie musicale. Heureusement, l’acteur sera davantage apprécié dans un film noir « du sang sur le tapis vert » sur le difficile retour à la vie civile d’un homme blessé pendant la guerre. Le sujet a été mieux traité dans le passé (héros à vendre, les plus belles années de notre vie) mais le film se défend. En 1950, Gordon croise l’itinéraire de Doris Day, la pétillante chanteuse des comédies musicales de la Warner Bros : une aubaine pour Gordon, car la fantaisie, le charme et l’abattage de la jolie chanteuse apporte vraiment du piquant et de l’épaisseur au tandem qu’il forme avec elle à l’écran dans les cadets de la West Point (1950) : le résultat est si satisfaisant que les 2 acteurs sont réunis dans leurs films suivants.<br />Certains sont franchement réussis comme le bal du Printemps qui s’inspire avec bonheur du chant du Missouri (et reste probablement le meilleur musical belle époque des studios Warner) ou la fort plaisante <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz3_7dGgM1fTeXa-arNVBnlRqzPHr2EUZa9p0O9wymXKhr3Rai67OpKXYLRVwgtBh2Go5NL011V-1gLMolJgA8HhvIdRusU47bIZR68EjUdCiaXY0Mf8HSshHJSXRGA8daD1VUcdgjesk/s1600/gordon1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 322px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566606491725463010" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjz3_7dGgM1fTeXa-arNVBnlRqzPHr2EUZa9p0O9wymXKhr3Rai67OpKXYLRVwgtBh2Go5NL011V-1gLMolJgA8HhvIdRusU47bIZR68EjUdCiaXY0Mf8HSshHJSXRGA8daD1VUcdgjesk/s400/gordon1.jpg" /></a>adaptation de l’opérette No no Nanette (hélas entièrement doublée dans la version qui sera projetée en France !!). Doris et Gordon y incarnent toujours le couple d’amoureux 100% américain, l’union peu probable de la jolie voisine et du gendre idéal, sains et sportifs, propres sur eux, jolis comme une publicité pour le coca cola ! On retiendra surtout leurs très jolies voix sur les nombreux disques qu’ils gravent au passage. Fiancé idéal à l’écran, toujours souriant, et impeccablement coiffé, Gordon MacRae donne aux journaux l’image même du mari modèle dans sa villa avec piscine auprès de sa femme Sheila et de leurs quatre enfants…une ima<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIhu7qwC52OZrY3yosGwr-uKzHovzBIpsgwrxZrc9Eb_-CczkafPSuM_Wc1t0q8pNl2BIyHcNe0FNF_UQ16hHdQwmngUdnuTJddes2o5FswXqisdpyOFn1syStNoEj-Ajt9ehiFLQOmrY/s1600/oklahoma-b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; FLOAT: left; HEIGHT: 261px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566607776699312770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjIhu7qwC52OZrY3yosGwr-uKzHovzBIpsgwrxZrc9Eb_-CczkafPSuM_Wc1t0q8pNl2BIyHcNe0FNF_UQ16hHdQwmngUdnuTJddes2o5FswXqisdpyOFn1syStNoEj-Ajt9ehiFLQOmrY/s400/oklahoma-b.jpg" /></a>ge un peu trop belle pour être vrai, car le chanteur n’est pas fidèle et accuse un net penchant pour la boisson. En outre, Sheila, élue meilleure maman d’Hollywood en 1960 !!) rêve elle aussi de brûler les planches, de prouver qu’elle possède aussi une très jolie voix et ne supporte plus de rester dans l’ombre de son célèbre époux.<br /><br />En 1953, Gordon joue dans un remake de Desert song aux cotés de la divette Kathryn Grayson : l’échec critique et public du film, jugé for démodé, sera tel que la Warner Bros ne renouvèlera pas le contrat du chanteur. Pourtant les airs composés par Romberg n’ont jamais été aussi bien chantés que dans cette troisième adaptation de cette fameuse opérette.<br />En 1954, Gordon présente avec succès plusieurs émissions de variété à la télévision. L’année suivante, le chant<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5dX5JB8NEzwBTzNz_jqarmiGz2hgREvbdHcjLyOsp0YjTq6Zrz74EUj5SjOiH1l2rfuVGdUBJsBwIeWZyXWxg8JfHHI40mXXTg0JOUqskAXsV1kS7qXuviofpT1jTMJv899zA7jp4DkU/s1600/gordonmacraenude.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 312px; FLOAT: left; HEIGHT: 400px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566606763900334770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5dX5JB8NEzwBTzNz_jqarmiGz2hgREvbdHcjLyOsp0YjTq6Zrz74EUj5SjOiH1l2rfuVGdUBJsBwIeWZyXWxg8JfHHI40mXXTg0JOUqskAXsV1kS7qXuviofpT1jTMJv899zA7jp4DkU/s400/gordonmacraenude.jpg" /></a>eur est choisi pour tenir le rôle principal de l’adaptation filmée d’Oklahoma (1955), une opérette de Richard Rodgers qui a révolutionné l’histoire du musical de Broadway. Le film qui se veut également novateur utilise pour la première fois un système d’écran panoramique baptisé TODD AO. Sans dire que la montagne a accouché d’une souris, la transposition s’avère peu rythmée et décevante, même si les chansons hyper connues lui garantissent un gros succès commercial aux USA et moins en France où le film sera amputé de la plupart des numéros musicaux ! les critiques français qualifieront même le couple Gordon/Shirley Jones de perroquets incolores. En 1956, on retrouve encore le gentil couple dans une autre opérette à gros budget de Rodgers, Carousel d’après Ferenc Molnar. Là aussi, on reste sur sa faim : le film manque de rythme de fantaisie, et d’épaisseur : il est sauvé par les chansons dont le poignant et sublime soliloque merveilleusement chanté par Gordon Mac Rae. En 1956, Gordon MacRae tourne un dernier film musical sur la vie d’un trio de compositeurs « les rois du jazz », électrisé par quelques splendides passages musicaux, filmé avec le luxe et l’éclat d’un art qui brille de ses derniers feux. Le chanteur se tourne alors vers la scène et le cabaret, aux cotés de son épouse qui rêv<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZtuRkiNBWd03OBK6bi9sy_cXWygTsoyLDujBXNKE1gNnqrkfW0-TDztsu7KIXcdTSL699jgSDoH6zVks1Cp10jWN7t76DXygA1NVUJRu2O3fDdffZWy9ZDqs7PGlT-TsNwLkzUBbCsjw/s1600/r2c2.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 244px; FLOAT: left; HEIGHT: 334px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5566608866264866594" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZtuRkiNBWd03OBK6bi9sy_cXWygTsoyLDujBXNKE1gNnqrkfW0-TDztsu7KIXcdTSL699jgSDoH6zVks1Cp10jWN7t76DXygA1NVUJRu2O3fDdffZWy9ZDqs7PGlT-TsNwLkzUBbCsjw/s400/r2c2.jpg" /></a>ait depuis longtemps de profiter des feux de la rampe.<br />A la fin des années 50, rien ne va plus : miné par les dettes de jeu et un redressement fiscal, Gordon MacRae sombre dans l’alcool (il avait déjà été arrêté pour conduite en état d’ivresse lors du tournage de carrousel). Il ne parvient plus à respecter ses engagements, et s’enivre dans les bars alors que le public s’impatiente et demande à être remboursé. Son épouse finit par le quitter. Tout en jouant beaucoup à la télévision, l’ancienne mère au foyer envoie son tablier de modèle par-dessus les moulins en flirtant avec Frank Sinatra, Bob Fosse et d’autres. Le divorce est enfin prononcé en 1967. Alors que les enfants de Gordon (et notamment sa fille Méredith) tentent à leur tour leur chance dans le show business, Gordon continue sa descente aux enfers. On a peine à reconnaître le cow boy d’Oklahoma sur le visage du chanteur aux traits épaissis qui se produit au Ed Sullivan show.<br />Ses prestations sur scène sont décevantes et si son dernier album enregistré en 1968 (avec notamment une version de yesterday des Beatles) touche par l’émotion qui s’en dégage, sa voix a beaucoup perdu en puissance.<br />Dans les années 70, le chanteur va finalement se soigner et remporter son combat contre le fléau qui le minait depuis tant d’années. En retour, il va accorder beaucoup de son temps aux alcooliques anonymes. Gordon mac Rae nous a quitté en 1986 d’un cancer de la bouche.<br />Plutôt que ses films ressortis en DVD (les deux célèbres musical de Rodgers et les gentilles opérettes avec Doris Day), je conseillerais les CDs de cet artiste à la voix exceptionnelle. </div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe title="YouTube video player" class="youtube-player" type="text/html" width="480" height="390" src="http://www.youtube.com/embed/IVqoc_GOH-0" frameborder="0" allowFullScreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-8263041213622872762010-12-09T05:05:00.001-08:002010-12-09T05:21:44.816-08:00Paul Robeson, un homme de convictions et de liberté<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj267LZYo-0Kt6klzVnFYzN5Dy-LLwejUcHPHQF_efLfAPUMqU6L9fXLOHvMQ8_4CVISzP4BTOyOUwOdfQ7K_j7hyphenhyphen8_gV2igy65D-AWvgpSdtYIqPqBneUJVATHfdHJelFWSr486pbLSOU/s1600/PaulRobeson.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548668763284777474" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj267LZYo-0Kt6klzVnFYzN5Dy-LLwejUcHPHQF_efLfAPUMqU6L9fXLOHvMQ8_4CVISzP4BTOyOUwOdfQ7K_j7hyphenhyphen8_gV2igy65D-AWvgpSdtYIqPqBneUJVATHfdHJelFWSr486pbLSOU/s320/PaulRobeson.jpg" /></a><br /><br /><br /></div><br /><div></div><br /><div><br /></div><br /><div><div><div><div>Extraordinaire chanteur à la voix de basse et de baryton, à la fois riche et mélodieuse, <strong>Paul ROBESON </strong>a très largement contribué à la lutte contre la ségrégation, pour la paix et la liberté avec une conviction et un dévouement qui forcent l’admiration. Une raison supplémentaire pour redécouvrir ce personnage haut en couleur, aussi imposant que l’Othello de Shakespeare qu’il incarna si souvent sur scène et qui lui collait à la peau. Si les films qu’il a tourné (en Grande Bretagne pour la plupart) n’ont pas marqué l’histoire du cinéma, la présence écrasante de la star leur confère un intérêt certain.<br /><br />Fils d’un a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoTQgkSJvkOWE9TNo_3slucR-GSm01-Ucy3DL_-9o0ia3NCqrplsKqXkRvhH7u_heuFjwBM5lnmnn2x2W99udDl1hmSdNzJOPFQYigXlx4gloziSq4nH5o0VJvOiVAZpQfHv8odGruhpk/s1600/Robeson+%25282%2529.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 257px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548668997030852322" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjoTQgkSJvkOWE9TNo_3slucR-GSm01-Ucy3DL_-9o0ia3NCqrplsKqXkRvhH7u_heuFjwBM5lnmnn2x2W99udDl1hmSdNzJOPFQYigXlx4gloziSq4nH5o0VJvOiVAZpQfHv8odGruhpk/s320/Robeson+%25282%2529.jpg" /></a>ncien esclave au destin exceptionnel (après s’être enfuit de sa plantation en Caroline-du-Nord, ce dernier est devenu pasteur après avoir fait des études universitaires), Paul ROBESON, né en 1898 dans le New Jersey, a certainement hérité de l’opiniâtreté et de l’incroyable volonté de son papa. Athlète accompli, aussi doué pour le basket, le football américain que pour la course à pied, le jeune homme a entamé d’abord des études de droit après avoir remporté une bourse universitaire : fait exceptionnel pour un noir en 1915 (ce fut le troisième étudiant noir à être admis à la Rutgers University) !! Pour financer ses études de droit, Paul ROBESON a participé à des chorales et des tours de chant : sa riche voix de baryton a été aussitôt remarquée. Après le décès de son père, le jeune étudiant renonce au brillant et gratifiant métier d’avocat pour le plus fascinant mais plus instable milieu du show business : un tournant d’autant plus étonnant qu’il abandonnait ainsi à une position sociale des plus enviables auxquels quasiment aucun noir n’avait la possibilité d’accéder en cette époque de racisme exacerbé. Mais le futur artiste a une foi démesur<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnG5ElIW8kjKJeuEhxaK6eGC5ZuelAMT-wyS4W5h9wL3oF0V0S3kjiaofhuEWDd0bQD5j28dqdwYtlbNDumehc3juer4aTZ2qYvLrxp-s56RGTRhWS5tyOyCziZ6D-8b89x5aJ3Y8_F2Q/s1600/robesonN.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 269px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548668542082164626" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnG5ElIW8kjKJeuEhxaK6eGC5ZuelAMT-wyS4W5h9wL3oF0V0S3kjiaofhuEWDd0bQD5j28dqdwYtlbNDumehc3juer4aTZ2qYvLrxp-s56RGTRhWS5tyOyCziZ6D-8b89x5aJ3Y8_F2Q/s320/robesonN.jpg" /></a>ée en son talent et en ses propres capacités, et la suite va lui donner raison. En 1924, il intègre la Harlem Renaissance (mouvement de renouveau de la culture afro-américaine, dans l'Entre-deux-guerres) et joue un rôle important dans une pièce d’Eugène O’Neill où il remporte un énorme succès personnel. Dès l’année suivante, il est la vedette d’un film muet (Body and Soul) du réalisateur noir Oscar Micheaux, un autodidacte aux idées progressistes qui propose enfin un autre regard sur les noirs américains que les films hollywoodiens caricaturaux : dommage que sur un plan technique, le manque évident de moyens ne nuise au résultat. En 1927, Paul ROBESON triomphe dans la superbe et célébrissime opérette Show boat de Jerome Kern, qui évoque le racisme et la ségrégation avec de magnifiques chansons dont l’inoubliable Old man River auquel Paul ROBESON va apporter une touche définitive (le succès sera tel que le spectacle sera traduit en français et joué au Châtelet l’année suivante, et que toutes les voix basses de la variété française de John William à Lucien Lupi reprendront le fameux air rebaptisé Mississipi en français).<br />Après av<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZbUsj8JZoWPDGyflCcprbtwv1S9zFbr4DBN_Frn5j4CWxv-OEhWYCYNbsq95dIks_-UAjjebg0DH8g8H5-rlZO3gRdJzpb4I5NEn2GESPpy-yccfqxOHAQleX2JmNwR7JD2nrLnHMnHc/s1600/40385.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 221px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548668236528964066" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZbUsj8JZoWPDGyflCcprbtwv1S9zFbr4DBN_Frn5j4CWxv-OEhWYCYNbsq95dIks_-UAjjebg0DH8g8H5-rlZO3gRdJzpb4I5NEn2GESPpy-yccfqxOHAQleX2JmNwR7JD2nrLnHMnHc/s320/40385.jpg" /></a>oir joué sur les planches le rôle d’Othello, Paul ROBESON souhaite retenter sa chance à l’écran. A t’il seulement conscience de l’incroyable ségrégation qui existe dans le milieu du 7ème art, sans commune mesure à celle du théâtre et du music hall ? Probablement, mais pour l’artiste et l’homme, c’est un combat de plus à mener. En 1930, il joue dans un muet tardif Borderline, tourné en Suisse par Kenneth Macpherson, une histoire d’amour interracial, avec un réalisme empruntant aux œuvres de Pabst et d’Eisenstein : un film dont la diffusion fut limitée à des cercles intellectuels. En 1933, il joue dans la version filmée de l’empereur Jones, la pièce de théâtre qui avait fait sa gloire. En dépit de la brillante performance de l’acteur, le film, tronqué pour ne pas choser l’Amérique profonde (et raciste) n’est guère réussi.<br />Pour tous les cinéphiles, le nom de Paul Robeson est lié à la superbe adaptation filmée de Show Boat (le théâtre flottant) de 1936 (la meilleure) de James Whale, dans laquelle il impressionne et émeut en reprenant son sublime Old man River.<br />Il est vraiment regrettable qu’en raison de sa couleur de peau, Hollywood ait été aussi pusillanime pour ne lui confier que des tarzaneri<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUwZFrDHxbFDw9V9hskqK72DRLRc7HCiZe191wlT7xt9rWKltT8k9WYUfAtC2nrVD0QYeodCDCkfNJW3at9BZi5gqdFmFoNkbhnGzrcDDTyadDhoAFmdN0qfDoSwAZ04L1Za45Wl46kXU/s1600/41962.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 241px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548669821279538146" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUwZFrDHxbFDw9V9hskqK72DRLRc7HCiZe191wlT7xt9rWKltT8k9WYUfAtC2nrVD0QYeodCDCkfNJW3at9BZi5gqdFmFoNkbhnGzrcDDTyadDhoAFmdN0qfDoSwAZ04L1Za45Wl46kXU/s320/41962.jpg" /></a>es colonialistes comme Bozambo avec jolis negro spirituals sur fond de savane, alors qu’à l’origine l’acteur pensait qu’il s’agirait d’une œuvre antiraciste. En Angleterre, où l’acteur se sentait davantage respecté et aimé, les rôles qu’on lui propose ne sont pas hélas plus gratifiants : c’est toujours le brave noir bien gentil, qui secourt ici un petit garçon fugueur qui s’ennuie dans sa riche famille.<br />L’intrigue est stupide. Paul Robeson est réduit à jouer les imbéciles au grand cœur dans un Marseille de pacotille où les figurants tentent de prendre l’accent français. Heureusement, il case 5 chansons, et sa voix est fabuleuse, notamment pour l’adorable « berceuse nègre » qui fut reprise en français par Germaine Sablon<br />Song of freedom (1936), est le type même du scenario passé partout avec un pauvre manutentionnaire qui bosse dans les docks de Londres et devient star de la chanson grâce à sa voix extraordinaire : c’est gentillet, idéaliste, mais quel régal que d’entendre Paul dans des classiques du negro-spiritual comme Jéricho.<br />Aux Mines du roi Salomon (un gros succès de 1937, qui fera l’objet<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVSjB7pacsTgF7_lyIAW-qKXYSJGvs_0GOi5otGrSdM0FBIKC1JPyyRzFP217SPozGkkw97OPmhbXaUf_zKtPFXPGNJijbzXCqfqW7dtdO2p1Ezwn00Cr9B4weILsxk-feZLXwup975Xs/s1600/robeson140.bmp"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 155px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548670139683771378" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgVSjB7pacsTgF7_lyIAW-qKXYSJGvs_0GOi5otGrSdM0FBIKC1JPyyRzFP217SPozGkkw97OPmhbXaUf_zKtPFXPGNJijbzXCqfqW7dtdO2p1Ezwn00Cr9B4weILsxk-feZLXwup975Xs/s320/robeson140.bmp" /></a> d’un meilleur remake avec Stewart Granger), Paul Robeson préférait the Proud valley (1940), qui enfin proposait à l’acteur un rôle digne de son talent et de ses convictions, et non une caricature. Le cinéma, le disque et le théâtre ont apporté à l’artiste une consécration et une renommée mondiale. Il pose nu pour les plus grands photographes et sculpteurs. Il intervient de plus en plus dans les médias pour défendre aussi bien les mineurs sans emplois que les victimes de la guerre d’Espagne. Car, Paul ROBESON n’est pas qu’un acteur et un chanteur : il déclare qu’ « un artiste doit prendre partie, il doit se battre contre l’esclavage et pour la liberté » et ne cesse d’œuvrer contre les discriminations de toutes sortes, à la grande fureur des conservateurs. Ses choix politiques vont de plus en plus influer sur sa carrière (il refusera de nombreuses propositions lucratives des studios hollywoodiens) et lui causer de graves soucis pendant la chasse aux sorcières. Soupçonné de sympathies communistes, Paul ROBESON est placé sous haute surveillance par le FBI, qui fait flèche de tous bois pour nuire à l’artiste, en l’attaquant au passage sur sa vie privée et sa sexualité débridée. Devenu persona non grata dans le show business américain, il se rend en union soviétique et dans les pays de l’est où il remporte un énorme succès et remporte le trophée Staline. Il continue d’intervenir publiquement pour dénoncer l’apartheid en Afrique du Sud, la guerre en Indochine ou au Vietnam. En 1961, lors d’une ultime tournée en URSS, il fait une t<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtTeItTiVh2PFPQ_5KdProCSFdsAkm5yqQJV29DEmijW-a0FxJ79rJJB_SAG3uTgldG5EkSuYjuyMBJqr2GLL8bbeYsqFhuX-cbn-aWooSOJv7pUzfhPctqzRphzYoDx_vgYeBxLgb_wQ/s1600/paulrobeson.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 251px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5548671396803635330" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtTeItTiVh2PFPQ_5KdProCSFdsAkm5yqQJV29DEmijW-a0FxJ79rJJB_SAG3uTgldG5EkSuYjuyMBJqr2GLL8bbeYsqFhuX-cbn-aWooSOJv7pUzfhPctqzRphzYoDx_vgYeBxLgb_wQ/s320/paulrobeson.jpg" /></a>entative de suicide dont il ne se rétablira jamais vraiment : qu’est il réellement arrivé au chanteur ? A t’il été empoisonné par la CIA comme son fils l’a suggéré ? A-t’il craqué devant les attaques et le harcèlement dont il était victime ? Ou a ’il été cruellement déçu en découvrant le gouvernement soviétique et une réalité très opposée à son idéalisme ? La dernière solution semble la plus probable. Miné par les soucis de santé, le grand baryton se retirera de la vie artistique : il est décédé en 1977. Mais sa légende demeure intacte et de nombreuses biographies ont été depuis consacrées à ce personnage plus grand que nature et terriblement humain.</div></div></div></div><br /><object width="480" height="385"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/eh9WayN7R-s?fs=1&hl=fr_FR"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/eh9WayN7R-s?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="480" height="385"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-53427596475919720002010-01-07T13:47:00.000-08:002010-05-04T13:10:07.451-07:00Sandro : mort du King argentin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZKHQ8l1Dh88vdSAGkHA8SWprrEhEMA6oUgeS7nFLGKEXzviJPrkKwG1-bnh5eUMHvZYy-5rNh59qkiXvrIVJyk4Vm9cPhBvwc_jm2UE3iagXRBE-U36oEd5ndi68b7lxvq63UGO_1DJ8/s1600-h/12340603_9536.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 229px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424126354936155730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZKHQ8l1Dh88vdSAGkHA8SWprrEhEMA6oUgeS7nFLGKEXzviJPrkKwG1-bnh5eUMHvZYy-5rNh59qkiXvrIVJyk4Vm9cPhBvwc_jm2UE3iagXRBE-U36oEd5ndi68b7lxvq63UGO_1DJ8/s320/12340603_9536.jpg" /></a><br /><div><br /><br /><div><div><div><div><div><div><div><div><br /><div><br /><div><br /><div>Chaque pays a ses idoles. J’ai pu constater avec quel bonheur les étrangers étaient ravis et souvent profondément touchés de discuter avec des français qui connaissaient un peu leur pays et leurs monstres sacrés. Ainsi, lors d’un voyage en Italie, une étudiante argentine m’avait confirmé à quel point <strong>Sandro</strong> était aimé dans son pays et selon ses termes l’équivalent chez nous de Johnny Halliday en terme de popularité.<br />J'ai une pensé pour elle an apprenant aujourd'hui le décès de Sandro, le king argentin à l'âge de 64 ans.<br /><br />Né en 1945, Roberto Sanchez, petit-fils de gitans, a commencé à chanter, avec <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKwcNtkW4yYJUMqjlUCxgkq9jfB6_EWGWnsXZeVkrs7JQhX6Uf4hiztSbzHP5YZxU5mYMzj-FtUGG6z7YogGDbuwhh_qL328WddpXHCIMpI6m5aA2HF3YYWCi1BY1SqsGKbPCA8y9nZxQ/s1600-h/photo0016400.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424122951865696770" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKwcNtkW4yYJUMqjlUCxgkq9jfB6_EWGWnsXZeVkrs7JQhX6Uf4hiztSbzHP5YZxU5mYMzj-FtUGG6z7YogGDbuwhh_qL328WddpXHCIMpI6m5aA2HF3YYWCi1BY1SqsGKbPCA8y9nZxQ/s320/photo0016400.jpg" /></a>des copains dans de petits orchestres de rock en imitant son idole, Elvis Presley, auquel il empruntait non seulement son répertoire mais aussi ses fameux déhanchements qui faisaient fureur et scandale auprès des personnes bien pensantes. Au début des années 60, le jeune chanteur va ainsi se produire dans différentes petites formations dont l’une se nommait « les caniches de l’Oklahoma » (ce qui montre qu’il ne manquait pas d’humour et d’auto dérision. Sa rencontre avec le compositeur Anderle sera décisive. Ensemble les deux hommes vont bâtir un répertoire original, davantage composé de balades sentimentales que de chansons rythmées. En 1967, Sandro remporte un concours de chant avec Quiero llenarme de ti. Cette chanson et surtout le disque suivant (sur un rythme plus syncopé)« rosa rosa » sont de tels tubes qu’il est immédiatement engagé au ci<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN5jSRi3t-6xlwQWsgxr7vHiRVP8QtLVpV0a24c4JJ-4zYVFdm3B7G6fqlevxa2nX8tjo1eySDim_wRz8CKfvNg3PLEnit7AKMwXC6P_LT86EET8FphmLI1kZBs6QDqHFrg26fK9P3qpM/s1600-h/12335440_8318.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 236px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424123956856807458" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjN5jSRi3t-6xlwQWsgxr7vHiRVP8QtLVpV0a24c4JJ-4zYVFdm3B7G6fqlevxa2nX8tjo1eySDim_wRz8CKfvNg3PLEnit7AKMwXC6P_LT86EET8FphmLI1kZBs6QDqHFrg26fK9P3qpM/s320/12335440_8318.jpg" /></a>néma.<br />Quiero llenarme de ti (1967) nous conte sans originalité aucune la vie sentimentale d’un chanteur adulé par les foules et vivant une histoire d’amour contrariée avec une dame au look étrange qui ressemble beaucoup à la poupée québécoise Fanfreluche. Q’importe, toutes les cinq minutes environ, l’action est interrompue par d’excellentes chansons (dont les deux succès sus-visés). Le film démarre fort : avant même le générique, Sandro surgit de la fumée, pour interpréter une chanson très aznavourienne d’une grande puissance dramatique. Destinées à un publi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhonpDyjqxJw75wsER38-tkMMXotI9frxGaBL_4PhLIwQig9vWaAIUW0TLMX48ZT31HXZ55kn46UTOmmIG0G087MMwLHgVLiFGxdQr6W1O3B59kRFzmUv-WMDOO6V1qIhv1qPlAqTJbwbA/s1600-h/Sandro-RCA76.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 300px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424125830443399842" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhonpDyjqxJw75wsER38-tkMMXotI9frxGaBL_4PhLIwQig9vWaAIUW0TLMX48ZT31HXZ55kn46UTOmmIG0G087MMwLHgVLiFGxdQr6W1O3B59kRFzmUv-WMDOO6V1qIhv1qPlAqTJbwbA/s320/Sandro-RCA76.jpg" /></a>c très populaire et peu cultivé, les intrigues des films de Sandro sont toujours peu complexes et toutes droit sorties d’un roman-photo. Cependant, l’acteur y fait preuve d’une réelle présence et d’un indéniable charisme. Lèvres épaisses et sensuelles, regard ombrageux, attendri lors des scènes d’amour ou presque cruel, chemise largement ouverte sur une poitrine très velue, : c’est tout le portrait du macho latin qui fait pâmer ces demoiselles. Les chansons, faciles à retenir sont souvent de bonne facture, et toujours interprétées avec conviction par la voix un peu chevrotante de Sandro (qui ressemble un tantinet à celle de Julien Clerc ou de Charles Aznavour), mais dont les accents et la puissance d’interprétation (dans les airs les plus dramatiques) évoquent le souvenir du mythique Carlos Gardel. En effet, pour l’émotion, les argentins ne font <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHjMsQ0nunaIG88c3H7crLt1In8OW4dkspJVDxmej5DwGcLnw9A8ECS1Iq_3Cll3nMmVLv_eorwhQxJm5mamw0xyqiqeR2SOu5C5avi9BQoJd7BzK5cvWEXf6pX2PryVVSB_QskER9c8Y/s1600-h/33%2520-%2520sandro%2520-%2520id.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 233px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424123292336343554" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHjMsQ0nunaIG88c3H7crLt1In8OW4dkspJVDxmej5DwGcLnw9A8ECS1Iq_3Cll3nMmVLv_eorwhQxJm5mamw0xyqiqeR2SOu5C5avi9BQoJd7BzK5cvWEXf6pX2PryVVSB_QskER9c8Y/s320/33%2520-%2520sandro%2520-%2520id.jpg" /></a>pas dans la demi-mesure, et les interprétations de Sandro, dans ses meilleurs morceaux ont souvent quelque chose de violent et de torturé.<br /><br />Dans Muchacho (1970), Sandro joue le rôle d’un jeune homme protégé par une vieille dame un peu farfelue et accaparante (on peut d’ailleurs se poser des questions sur l’exacte nature de leurs relations), fort bien interprétée par Olinda Bozan, une ancienne partenaire de Gardel. Outre la très belle ballade trigal (sur un tempo de bossa nova), le meilleur moment reste son interprétation d’Amada mia pour séduire la belle Iran Eory.(toutes les chansons du film sont d’ailleurs très agréables).<br /><br />Le film le plus connu de Sandro est peut être Gitano (1970), dans lequel il part à la recherche de son père, un artiste de cirque et se retrouve accusé de meurtre. Tous les ingrédients sont là pour le succès : le chanteur parcourant la pampa, torse nu sur son cheval, l’atmosphère <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBB1f5SExHdcKFCSoAoTW5m1hicwJ5j6bMumk73lEU-_yS8xAL_yhHB5AQZID4GvKYBDOpKLSjmizIFyME834zXn5oLvnFg4XjHjrguoy22z42lhP0aP3xoHIl9QVATcu6w3Y4DhRNbqI/s1600-h/44_1_b.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 235px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424123514835150978" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBB1f5SExHdcKFCSoAoTW5m1hicwJ5j6bMumk73lEU-_yS8xAL_yhHB5AQZID4GvKYBDOpKLSjmizIFyME834zXn5oLvnFg4XjHjrguoy22z42lhP0aP3xoHIl9QVATcu6w3Y4DhRNbqI/s320/44_1_b.jpg" /></a>de fête foraine. Et tant pis, si pour jouer le rôle de son père il lui suffit d’enfiler une grosse moustache noire et de danser une sorte de casatchok. Le film, même s’il reste un nanar de série B, est vraiment sympa à regarder. On ne peut en dire autant de Sortilèges d’amour (1971) où il donne la réplique à la splendide star espagnole Carmen Sevilla (ex partenaire de Luis Mariano) Dans un moyen âge de pacotille, les jambes moulées dans un collant vert, Sandro tente de séduire la belle princesse Sevilla qui se morfond dans son donjon avec un tube très années 70 : C’est vraiment ridicule, et on ne peut s’empêcher de penser aux Visiteurs ou au chevalier blanc. En tous les cas, au <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilFfrvWzrEBASDnQzapghyphenhyphenn4uJfPfwT7rPV4-sPsPISMxsiAJVwpzsOHJf3J6SmDPBYUR9ToikmwSqE3pThUqBVbBTNNllFl4aj13j1u0LpXrivBi1hNPB4r0E2TfCy5utQyTvAapfm08/s1600-h/gitano_sandro.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 240px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424122525878249378" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilFfrvWzrEBASDnQzapghyphenhyphenn4uJfPfwT7rPV4-sPsPISMxsiAJVwpzsOHJf3J6SmDPBYUR9ToikmwSqE3pThUqBVbBTNNllFl4aj13j1u0LpXrivBi1hNPB4r0E2TfCy5utQyTvAapfm08/s320/gitano_sandro.jpg" /></a>second degré, c’est plutôt comique. La grande scène de danse (une sorte de czardas ?)avec Sandro, Carmen et les gitans se laisse regarder, mais est vraiment mal filmée.<br /><br />En 1971, pour les besoins de Je t’aimerai toujours, Sandro est un pilote de formule 1a victime d’un grave accident de la route. D’abord aveugle, il va finir par recouvrer la vue, et gagner le cœur de sa belle, mais le doute était-il permis ? Il y chante « dame el fuego de tu amor » un morceau bien balancé qui ressemble à s’y méprendre au générique de poigne de fer et séduction. Il faut voir Sandro se déhancher sur le morceau sur la piste de danse. Sa manière très syncopée de remuer, avec des gestes lascifs est d’un ridicule extrême(ça me fait penser un peu à Ringo le mari de Sheila), et on a du mal à croire qu’à l’époque le public pouvait <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBx_aRjP2WoaW-rh74s7pM2iBop60xbcCFW_-ELRCXkwjAMKG5noxXPfL1Nw1g3_MowZzIDjlWqtpyldyzAMFKc0HbPPfeQ332cPUtMMcARLHnMjEqoEW3uREcFxx3zxfDMR3J6Zauot8/s1600-h/sandro%252006%2520jpg.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 222px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424125030973346690" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBx_aRjP2WoaW-rh74s7pM2iBop60xbcCFW_-ELRCXkwjAMKG5noxXPfL1Nw1g3_MowZzIDjlWqtpyldyzAMFKc0HbPPfeQ332cPUtMMcARLHnMjEqoEW3uREcFxx3zxfDMR3J6Zauot8/s320/sandro%252006%2520jpg.jpg" /></a>trouver ça prenant !<br />Dans destino de un caprichio (1972), on le retrouve encore avec l’attachante Olinda Bozan à laquelle il chante une fort belle chanson avec beaucoup de conviction ( à un moment, on a l’impression que son regard lance des flammes et il a même un petit coté Dracula : serait-il avec Valentino le rare exemple d’une vamp version masculine ?)<br />Opération Rosa Rosa (1974) est une parodie des films d’espionnage plutôt sympa et par moment assez drôle, même si on n’a jamais l’impression de regarder un film mais plutôt une des innombrables séries télé qui pullulaient sur les petits écrans (genre Mannix, le magicien, chapeau melon etc…). L’intrigue est puérile :<br />Un chanteur de variétés (Sandro) est chargé d’espionner de dangereux criminels qui veulent anéantir la planète en propageant une bactérie hautement dangereuse dans l’eau courante. Pour s’infiltrer parmi les criminels, dont le chef est un grand couturier (qui ressemble à Grand-mère de Chapeau melon), la copine et collègue de Sandro n’a aucun mal à séduire le membre du gang le plus sensible à la gente féminine. Mais très vite, Sandro est repéré et séquestré par les vilains qui veulent l’électrocuter de bien curieuse façon (avec une machine animant un pantin désarticulé qui danse les claquettes tout en envoyant des décharges électriques).<br />Dans le rôle principal, Sandro roule les mécaniques, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinUmiHzGgpxo_Y7SnXLVGjqaXu4SG1VNlHIBy0E_Hj0zxoTyRdWeiQA6gQ9sHPXDzZbFjTDg_tVvjDA9dW0X7Z9RfVEdR9Jb_TTr5ricwVOka1NR529SJWEBV2Gig07aFsDppGf3wyP34/s1600-h/siempreteamare.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 176px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424125387564824450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinUmiHzGgpxo_Y7SnXLVGjqaXu4SG1VNlHIBy0E_Hj0zxoTyRdWeiQA6gQ9sHPXDzZbFjTDg_tVvjDA9dW0X7Z9RfVEdR9Jb_TTr5ricwVOka1NR529SJWEBV2Gig07aFsDppGf3wyP34/s320/siempreteamare.jpg" /></a> en se déhanchant exagérément sur les chansons les plus rythmées : là aussi on rigole, mais je ne suis pas sûr que l’artiste ait voulu s’auto parodier puisqu’il joue cette carte dans tous ses films et ses shows !<br />Subi que te llevo (1980) sera son dernier rôle important sur grand écran.<br />D’abord on est surpris par un scénario aussi puéril : Une jeune femme perd sa chaussure dans la panique causée par les fans du chanteur Sandro. Ce dernier, tombé amoureux au premier coup d’œil parvient à la retrouver par le biais du marchand de chaussure. Afin de la séduire et surtout d’obtenir les bonnes grâces de l’oncle sévère qui veille sur elle, Sandro se fait passer pour son frère, un homme d’affaires, en enfilant une fausse moustache.<br /> Jamais en France on aurait osé sortir en 1980 dans les salles obscures un film basé sur une histoire aussi simplette (à la rigueur, ça aurait pu convenir pour un épouse de Joséphine ange gardien). Cette comédie très familiale et sans prétention se laisse pourtant regarder comme un gentil feuilleton télé et par moment presque drôle (quelle drôle d’idée d’enregistrer ses chansons torse nu dans le studio.<br /><br />Dans les années 70, Sandro va beaucoup chanter sur scène, non seulement en Argentine, mais dans toute l’Amérique du Sud (ses films faisaient un carton au Mexique) et aux USA. De grands spectacles méla<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDESoVirox18l0UX_4Khvl7YDHVgo5H2SUcjIjZhYedFfP1wn8pF5RUhJAmzngx6e62nklgc7MH_s3tlZSZSF67AyMpn2y-J3oMiia_O35J709LdxhranDBlqXK26y6aYX8lSd8ilyZkI/s1600-h/sandro%5B7%5D-.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 300px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5424124632333149554" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDESoVirox18l0UX_4Khvl7YDHVgo5H2SUcjIjZhYedFfP1wn8pF5RUhJAmzngx6e62nklgc7MH_s3tlZSZSF67AyMpn2y-J3oMiia_O35J709LdxhranDBlqXK26y6aYX8lSd8ilyZkI/s320/sandro%5B7%5D-.jpg" /></a>ngeant ses ballades romantiques et des airs plus rocks avec sa façon si excentrique (et si tordante) de danser, surtout quand il a l’air un peu trop survolté ! Subséquemment à une brouille avec Anderle, les succès de Sandro seront moins forts dans les années 80. Il tourne une série télé à Porto Rico puis donne un spectacle pour fêter ses 25 ans de carrière. On peut alors tristement constater que comme le King son idole, Sandro a de gros problèmes de poids. Son apparition au début du show, dans un complet de soie blanche, avec des ailes dans le dos, propulsé comme une fusée (par des effets spéciaux à petit budget) est risible, hélas. En revanche, dans la seconde partie de son show, en smoking, il montre encore toute l’étendue de son talent pour interpréter les morceaux les plus émouvants de son répertoire.<br /><br />Depuis quelques années, ce fumeur invétéré a connu de très graves problèmes de santé (un emphysème pulmonaire) qui avaient déjà failli lui coûter la vie. Remarié en 2006 pour la seconde fois (il a aussi 2 filles), Sandro est décédé avant-hier d'une septicémie après avoir subi une transplantation coeur-poumons.<br /><br />Une pensée pour ses innombrables fans d'Amérique latine.</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/b1kYzGKN2v8&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/b1kYzGKN2v8&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-51197957584891804932009-12-01T13:14:00.000-08:002009-12-01T13:35:50.529-08:00Georges Milton, brave titi parisien<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9r0IdBSaher3kMNCPsU6U5zMQ0pHFYGLbxutr6sXppFAGfB0pNveyY4CU-JJkSkEPpswkVyhd11nLdkICbeD6CoRfmuq8g9GpYCH16S8iq6FGIf4DPuO5x8wMxvUi45KREOaz29tf2aY/s1600/milton1.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 216px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410384169728378450" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9r0IdBSaher3kMNCPsU6U5zMQ0pHFYGLbxutr6sXppFAGfB0pNveyY4CU-JJkSkEPpswkVyhd11nLdkICbeD6CoRfmuq8g9GpYCH16S8iq6FGIf4DPuO5x8wMxvUi45KREOaz29tf2aY/s320/milton1.jpg" /></a><br /><div><br /><br /><div><br /><div><div><div><div><br />Roublard et rigolard, <strong>Georges Milton </strong>connut une formidable popularité auprès du grand public au début du parlant. Des films faciles où le facétieux petit comédien réussissait toujours à faire fortune grâce à son incroyable culot et son sens de la répartie. Longtemps ces productions furent houspillées par les critiques qui le jugeaient populistes et primaires. Pourtant quand on les revoit aujourd’hui, on est surpris par la verve et l’humour de celui qu’on surnommait « Bouboule ». Quand à ses chansons comiques, beaucoup ont franchi les décennies (je lui fais pouet pouet, la fille du bédouin, c’est pour mon papa) sans que les auditeurs les associent d’ailleurs à leur créateur.<br />Milton, né en 1888 dans la coquette commune de Puteaux a fait ses débuts au casino de la ville, en tant que chanteur comique en imitant Dranem, l‘incontournable <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYiJglAgwMfAWGmEXrl50060r8xNlrJrGgIZDM2gnBNalyShY1SqgGMBEepLLYJXDHbsCPPdZbpufHWJV2VzYzwdRGW2Ve3ctOt5Thmp_1mRNYoQZT1HR6lgRTgX5m4zdAFkPuW0vUycw/s1600/SN851384.JPG"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 265px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410379559396636706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYiJglAgwMfAWGmEXrl50060r8xNlrJrGgIZDM2gnBNalyShY1SqgGMBEepLLYJXDHbsCPPdZbpufHWJV2VzYzwdRGW2Ve3ctOt5Thmp_1mRNYoQZT1HR6lgRTgX5m4zdAFkPuW0vUycw/s320/SN851384.JPG" /></a>interprète d‘« ah les petits pois! ». Sous les applaudissements ou sous les huées, Milton va apprendre son métier de fantaisiste en tirant partie de sa personnalité joviale et de sa simplicité. Pendant la première guerre mondiale, l’artiste joue les clowns au cirque de Moscou. Après le conflit, on le retrouve ainsi à la Gaîté Rochechouart où il triomphe avec des chansons idiotes, spécialité très prisée à l’époque. Le succès remporté dans les cafés concerts le conduit rapidement dans le monde de l’opérette où sa bonne humeur communicative et son entrain remportent tous les suffrages. Milton y incarne l’homme de la rue, le bon garçon un peu trop rondouillard, un peu trop petit, tout à fait quelconque et c’est pour cela que chaque spectateur se reconnaît en lui. La fille du bédouin tiré du spectacle comte obligado est un tube de l’année 1927 (et l‘on entendait encore dans le film Milou en mai de Louis Malle 60 ans plus tard). Ses <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv0EanOc1K3m1NduWXj98U8IoWkJUE_LFCqKYzVnkS89PU4dJvzB9m9vHtFcH5DViyvsekxRcpLFjOJeIKgp6AOsvSHZG7Ju1ZhCUAGi5rLalbBj14R51gkdVjN1tBeZ9yX7KUbAEParg/s1600/nu%2520comme%2520un%2520ver.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 241px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410382856765657410" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiv0EanOc1K3m1NduWXj98U8IoWkJUE_LFCqKYzVnkS89PU4dJvzB9m9vHtFcH5DViyvsekxRcpLFjOJeIKgp6AOsvSHZG7Ju1ZhCUAGi5rLalbBj14R51gkdVjN1tBeZ9yX7KUbAEParg/s320/nu%2520comme%2520un%2520ver.jpg" /></a>premières apparitions au temps du cinéma muet (dans des films où il partage l’affiche avec Maurice Chevalier et Florelle) passent inaperçues : il faudra l’avènement du sonore pour que le chanteur comique explose enfin à l’écran. Le roi des resquilleurs fait de lui la grande vedette comique du cinéma français. En pleine crise économique, son personnage de tricheur qui se faufile dans les files d’attente et se joue de la moindre complication avec un air hilare et le recours au système D, fait l’unanimité….parmi le public populaire. Et la chanson « j’ai ma combine », relayée par le disque et la radio renforce le succès du film. Le roi du cirage (1930) un peu trop calqué sur le précédent sera plus froidement accueilli (ici Milton expérimente de nouvelles mixtures pour faire briller les chaussures). On est surpris au passage d’y admirer des girls dans des chorégraphies filmées en plongée qui font songer à celles que Busby Berkeley réalisera 3 ans plus tard à la Warner Bros. Si la réalisation est assez maladroite, les plaisanteries grivoises et l’œil coquin du comédien , ainsi que d’intéressantes vues du Paris des années <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7Dglgk3CQYcKBp-PQD7w7UJpFuySIFNuJeTuQw4fzxBUo48kRjVk9wbg9KwMGOTNicSjqnA9aougi95hR-NjP60MHnp0Zrskv75fumfwZ8P5EXVOnlkDhshYaHQAq9zQ23r66cLx2Aqw/s1600/21665.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 236px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410383091384748434" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7Dglgk3CQYcKBp-PQD7w7UJpFuySIFNuJeTuQw4fzxBUo48kRjVk9wbg9KwMGOTNicSjqnA9aougi95hR-NjP60MHnp0Zrskv75fumfwZ8P5EXVOnlkDhshYaHQAq9zQ23r66cLx2Aqw/s320/21665.jpg" /></a>folles sauvent le film de la naphtaline.<br />Produit par la Gaumont, la bande à Bouboule est un énorme succès, tout comme nu comme un ver qui bénéficie d’une musique de Maurice Yvain et d’un livret signé Jean Boyer, en passe de devenir le réalisateur spécialiste des comédies musicales à la française. Dans chaque film, Milton case quelques chansons un peu graveleuses, qui font la joie des grands et des petits (qui pourtant ne doivent pas comprendre tous les sous-entendus). Il enregistre des monuments de finesse comme c’est pour mon papa (faire pisser Mirza, c’est pour mon papa), ou si tous les cocus avaient des clochettes. Avec toutes ces gaudrioles et cet esprit très gaulois on aurait pu s’attendre à ce que l a gloire de Milton se limite à la France, or la plupart de ses films furent exportés à l’étranger. Doublé en allemand, la bande à Bouboule triompha à Berlin.<br />En 1932, Georges Milton triomphe sur scène dans la version française de la célèbre opérette l’auberge du cheval blanc, et à l’écran dans l’adaptation filmée du Comte obligado (sorti en DVD depuis peu) avec l‘espiègle Paulette <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0yL8t3Hrg-mT_tx1Mzrl46OBU2SLeVcYz2F11nrHh7iNYwu0ernPHPNsj942BVneni_sDi9krk-xljsPWvzcuShZhl8mQUyGReuyO50jCPbp21rezmD92UTqczTaABTcQb1F4Fl__jOs/s1600/milton+dubost.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 210px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410379738085704594" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0yL8t3Hrg-mT_tx1Mzrl46OBU2SLeVcYz2F11nrHh7iNYwu0ernPHPNsj942BVneni_sDi9krk-xljsPWvzcuShZhl8mQUyGReuyO50jCPbp21rezmD92UTqczTaABTcQb1F4Fl__jOs/s320/milton+dubost.jpg" /></a>Dubost. Les dialogues y sont souvent assez lestes, libertins et parfois drôles. Milton, qui se fait passer pour un comte croit déceler des allusions sexuelles dans les interventions des gens de la haute qu'il côtoie. C'est limite vulgaire, mais ça fonctionne. Il est impayable quand il danse avec agilité sur ses toutes petites jambes. Si Milton nous livre une version épatante de la fille du bédouin, on est atterré par la stupidité de la chanson sur les artichauts : difficile de faire plus débile!<br />On peut se demander si , malgré son succès populaire, l’acteur n’a pas été blessé par les critiques <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHT6MhXl1lB5obK5ob1kV8w-9z2C8dnthfgZ3fmkOODuLe29vDTk6tQbyUJIYwKOh45CthQc0VzM1WPoEns2LGS4Ljxo1b1xWWFaxqDgaa6hdGYLNKRypGmLlq_2Q7hHz0SmZvK6vIuZM/s1600/19464.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 238px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410383872804545826" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHT6MhXl1lB5obK5ob1kV8w-9z2C8dnthfgZ3fmkOODuLe29vDTk6tQbyUJIYwKOh45CthQc0VzM1WPoEns2LGS4Ljxo1b1xWWFaxqDgaa6hdGYLNKRypGmLlq_2Q7hHz0SmZvK6vIuZM/s320/19464.jpg" /></a>condescendantes dont il a souvent fait l’objet. Rêvant de renouveler son personnage, il crée la surprise en produisant lui-même Jérôme Perrau, roi des barricades …dont il confie la mise en scène à Abel Gance! Fantaisie historique bouffonne, c’est un film aimable et pas du tout déplaisant même si on n’y reconnaît pas un instant la patte de l’auteur de Napoléon. En tous les cas, le succès ne sera pas au rendez-vous.<br />Dans la seconde partie des années 30, le cher Bouboule va connaître un déclin certain, éclipsé par de nouveaux comiques et par des comédies beaucoup plus sophistiquées venues des USA. Pendant l’occupation, il enregistre encore quelques disques où il vante la débrouillardise des français et le marché noir.<br />A la libération, l’artiste au visage hilare connaît un regain de succès et sa chanson « ploum ploum tralala » est sur toutes les lèvres. Rien de tel que sa bonne bouille et sa gouaille pour remonter le moral d’un public sortant tout juste de la guerre. En 1948, Milton prend sa retraite et rédige ses mémoires.<br />Installé à A<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx4jjQz6wcgFKhf58FC_jvVMIHl0aRzy-nLf_qKK7TZxJbitRpELgNKN-mAowH6XIK3RAftJeeMJlX9niKkKTMktEwpWUgPkQdZS2DBHuD0pTuKvjFl3DFqcVtGpegnRN-wU3Pa_3nxu4/s1600/31519.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 252px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5410383295216058706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx4jjQz6wcgFKhf58FC_jvVMIHl0aRzy-nLf_qKK7TZxJbitRpELgNKN-mAowH6XIK3RAftJeeMJlX9niKkKTMktEwpWUgPkQdZS2DBHuD0pTuKvjFl3DFqcVtGpegnRN-wU3Pa_3nxu4/s320/31519.jpg" /></a>ntibes, il fait partie du jury lors du premier festival de la rose d’or de Juan les pins en 1962.<br />En 1967, le charmant papy fait une apparition remarquée dans un show TV présenté par Michel Drucker. Multipliant les clins d’oeils, le brave petit bonhomme est chaudement applaudi par un public d’ados et déclare être à l’origine de la vague yéyé avant d’entonner c’est pour ma pap avec un petit pense-bête à la main. Milton est décédé en 1970.<br />Comme aucun de ses films n’est vraiment intéressant sur un plan strictement artistique et cinématographique, ils ne sont plus jamais rediffusés. Dommage, car c’est un témoignage des belles heures du caf conc' et d'un certain humour à la française.</div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/lTtqkDoo4I0&hl=fr_FR&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/lTtqkDoo4I0&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-91510364912262566672009-11-24T14:20:00.000-08:002009-12-21T14:10:02.164-08:00Kabir Bedi, héroïque corsaire de Bollywood<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu9fEwbSvRGOeT5Wc3LRBrMp2DWxEI7DGii5lJ700NcPAvunO2fhelcBzqCTy049-BbysgcHBodKLOxPh5JHMpk6ojFUFCcabbBW6a0tiPh6lI7HAn967DMKnrNsByqroNHoQpSuZrjFI/s1600/bedi_sandokan.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 229px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407799406117434658" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhu9fEwbSvRGOeT5Wc3LRBrMp2DWxEI7DGii5lJ700NcPAvunO2fhelcBzqCTy049-BbysgcHBodKLOxPh5JHMpk6ojFUFCcabbBW6a0tiPh6lI7HAn967DMKnrNsByqroNHoQpSuZrjFI/s320/bedi_sandokan.jpg" /></a><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><div>Qu’il est loin le temps où après avoir joué dans la cour de l’immeuble les enfants se précipitaient pour regagner leurs pénates afin de suivre à la télévision la suite des aventures de Sandokan, le feuilleton fleuve diffusé par TF1. Saga romantique au parfum d’aventure, dominé par la présence et le visage de christ de <strong>Kabir Bedi </strong>, héros d’une jeunesse en quête de dépaysement facile et de rêve.<br />Grâce à ce feuilleton, celui qu’on surnomma l’Omar Sharif du pauvre a pu s’imposer dans quelques productions hollywoodiennes dont un James Bond avant de s’embourber dans des soaps opéras mondialement connus pour leur médiocrité. En tous les cas, à l’heure où certains acteurs de Bollywood commencent à faire parler d’eux en occident, j’avais envie de rendre <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjit4BZcc0CnuzlDcveutUEtnw0XgMrVZfLbMqSeqR292XWVXpcdfPwiLXUMpLzn-ieZsHC-RX_0J03IT-PJxcyxUnAVOkL92dLK_cP0X2BbL-f0MQDbm5zqyMzNrNUJaIJlEGeYeuXzh4/s1600/0044ana535.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 249px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407801172779458546" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjit4BZcc0CnuzlDcveutUEtnw0XgMrVZfLbMqSeqR292XWVXpcdfPwiLXUMpLzn-ieZsHC-RX_0J03IT-PJxcyxUnAVOkL92dLK_cP0X2BbL-f0MQDbm5zqyMzNrNUJaIJlEGeYeuXzh4/s320/0044ana535.jpg" /></a>hommage à ce héros de mon enfance (n’avait-il pas un Big Jim à son effigie?), qui bien avant Sharrukh Khan avait conquis le public européen.<br /><br />Né en 1946, d’un père indien et d’une mère anglaise, Kabir Bedi n’était guère attiré à l’origine par le métier d’acteur.<br />Après avoir fait un peu de théâtre et posé dans diverses revues de mode, le jeune homme est repéré par le producteur O.P. Ralhan, qui lui confie un rôle secondaire dans le thriller Hulshul aux cotés de Zeenat Aman, le plus important sex symbol indien de l’époque (et probablement la plus sexy de toutes les jolies comédiennes à avoir hanté les écrans de Bollywood). Si la voix basse de l’acteur impressionne <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD-lP2hf9OHZfL0XSYQ4j0p_Bpsafy8SaMnnex5p6ccT57Cvqjd_gd-RHSGkTK3GIO5FNjhBLhQV_nJKxClQzPI3w0E8_QH1n9vSKqbaVoj8krisEAas4y1sJB0VixXhX2V_veQjgrk8E/s1600/bedi.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 206px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407800474650785090" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgD-lP2hf9OHZfL0XSYQ4j0p_Bpsafy8SaMnnex5p6ccT57Cvqjd_gd-RHSGkTK3GIO5FNjhBLhQV_nJKxClQzPI3w0E8_QH1n9vSKqbaVoj8krisEAas4y1sJB0VixXhX2V_veQjgrk8E/s320/bedi.jpg" /></a>d’emblée les spectateurs , comme le reconnaît humblement Kabir, le film est un échec monumental de même que la plupart des films indiens dans lequel il va tenter de s’imposer dans les années qui suivent, à l’exception notable de Kuchhe Dhaage de Raj Khola. En dépit d’un physique irréprochable et d’une stature (1 m 91) de colosse qui tranche nettement avec les acteurs un peu adipeux de l’époque, le play-boy aux yeux dorés maîtrise mal l’hindi et n’a aucune prédisposition pour la danse. Ennuyeux dans un pays où les films contiennent quasiment tous de larges passages musicaux. Peu motivé, l’acteur ne se faire guère remarquer dans les films qui suivent . Dans Nagin (1976), film d’horreur puéril à souhait, il est une des nombreuses victimes de la femme serpent qui venge son fiancé tué par un chasseur.<br />L’acteur pose également pour les magazines de mode : c’est là qu’il est remarqué par Sergio Sollima, un réalisateur italien qui vient jusqu’en Inde pour lui proposer un rôle pour la série télé qui va changer sa vie : Sandokan, l‘intrépide pirate qui combat avec acharnement les britanniques (en dépit des réticences des producteurs qui auraient préféré un acteur italien). <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgebDUI1v6q_3R50rGLkxHlLuPUlqE6FUS2qR3ci70bRpq7ZQk4IK8hdBL_12uKG7iK8czO8ktKui47Em8U4ag-yqboOD85dW8d4vx60KggusVPega2nm-JjooxO-I35O7SCqWJg7ijdCc/s1600/316978700_L.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407800264694625826" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgebDUI1v6q_3R50rGLkxHlLuPUlqE6FUS2qR3ci70bRpq7ZQk4IK8hdBL_12uKG7iK8czO8ktKui47Em8U4ag-yqboOD85dW8d4vx60KggusVPega2nm-JjooxO-I35O7SCqWJg7ijdCc/s320/316978700_L.jpg" /></a>Le public populaire acclame ce nouvel héros dans la droite lignée des Douglas Fairbanks et Zorro : la série connaît un immense succès en Europe : l’image de Sandokan se décline en poupées, bande dessinée, tee-shirts , sandales (j’avais une amie qui les exhibait fièrement). Considéré comme un demi dieu en Italie, Kabir laisse de marbre les critiques français qui le trouvent mollasson et insipide et s’interrogent devant cette hallucination collective pour cette série qu’ils jugent parfaitement creuse.<br />N’ont-ils pas compris que les spectateurs sont en quête de rêve et d’évasion qu’apportait autrefois westerns et films d’aventures, et que la télévision relaie désormais au grand public? En tous les cas, Kabir, fêté comme une pop star en profite pour enregistrer un 45 T en anglais où il déclame des mots d’amour sur un air de variété : à réserver aux amateurs de kitsch. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWldKsJl-rJ7cVM4CRkNjyIkvMdAYhnt86oZ4cO_vgl1E77-D9HzVbXL-6pCX1NNYk_pYB9W02W2OOy4Ag03T3oEcRey5lEkby-uAeQ6pBytqgeQF2dVaYtlrPi5S-SmT7U10pHKD_0jU/s1600/KABIR%2520BEDI%2520SANDOKAN.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407799761200636034" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWldKsJl-rJ7cVM4CRkNjyIkvMdAYhnt86oZ4cO_vgl1E77-D9HzVbXL-6pCX1NNYk_pYB9W02W2OOy4Ag03T3oEcRey5lEkby-uAeQ6pBytqgeQF2dVaYtlrPi5S-SmT7U10pHKD_0jU/s320/KABIR%2520BEDI%2520SANDOKAN.jpg" /></a><br />Sollima, le réalisateur de la série met en scène ensuite Kabir pour le grand écran dans un autre film d’aventures : le corsaire noir, qui offre encore à l’acteur un personnage romantique et torturé, le cœur déchiré par un amour impossible. En dépit d’impossibles dialogues et d’une interprétation perfectible, c’et le genre de divertissement qui se regarde avec indulgence et nostalgie d‘une époque révolue. Kabir retrouve ensuite son personnage de Sandokan pour différentes suites (le tigre de Malaisie) sur grand écran.<br />Le phénomène Sandokan attise la curiosité des américains qui pensent avoir décelé un nouvel Omar Sharif. Kabir rejoint le fameux comédien égyptien et des stars aussi prestigieuses que Michæl Caine dans ashanti (1979) du grand Richard Fleisher. Le résultat s’avère décevant et un peu ennuyeux en dépit de l’étincelante distribution et d’un Kabir mystérieux et charismat<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-eAdMBzNGzbvyxKpUnlMy2kuR1odYBiUJWoj8UqPtsySfhoVpoYzgzB69SddCXC4x3hWtnLpR0ziZ25wbSP-ehL8-rTEZwKjk0aTXwNsRvvRGN7mxamqdgQUbVMgMdzSP7m1zDxk48MM/s1600/Kabir_Bedi_corsaro_nero_.gif"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 302px; FLOAT: left; HEIGHT: 320px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407799566842662706" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-eAdMBzNGzbvyxKpUnlMy2kuR1odYBiUJWoj8UqPtsySfhoVpoYzgzB69SddCXC4x3hWtnLpR0ziZ25wbSP-ehL8-rTEZwKjk0aTXwNsRvvRGN7mxamqdgQUbVMgMdzSP7m1zDxk48MM/s320/Kabir_Bedi_corsaro_nero_.gif" /></a>ique. Ultime pas vers la gloire internationale Kabir joue les méchants dans Octopussy, un film de James Bond. Pourtant, l’acteur peine à trouver des engagements à Hollywood. Amer, il déclarera plus tard que les américains boudent les acteurs étrangers. Avec sa petite notoriété aux USA, l’acteur se tourne alors vers les feuilletons télé comme le soap opéra général Hospital ou encore Dynasty.<br />Auréolé par son succès occidental, l’acteur revient en force dans l’univers coloré et musical de Bollywood où depuis 1976, il est apparu sporadiquement dans des productions mineures. Khoon Bahatri maang (1988) est le remake du feuilleton australien « la vengeance aux 2 visages » qui remporta un succès international. Vous souvenez-vous de ce mari cupide qui jette aux crocodiles sa femme pas très jolie pour récupérer sa fortune. Manque de chance, elle a survécu à ses blessures et embellie par la chirurgie plastique, elle est bien décidée à se venger! On comprend qu’un tel sujet (et surtout le thème de la vengeance) ait séduit les indiens. Le résultat, kitchissime, est peut être encore meilleur que l’original grâ<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyNdyMnn4PlHZB5j4tmyCA21s2IY1583UUD_9I-Lo-1wv41j4fn4V8WZM-j80skxBD-1HIT7dzvHPjY4FBxMtcVxFr0wuoItWAE5MGqo9XGocAXJjz0icSqVzO-VQLq3DcOCxtydVAQPM/s1600/bediSlide135"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 211px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407803425556415970" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyNdyMnn4PlHZB5j4tmyCA21s2IY1583UUD_9I-Lo-1wv41j4fn4V8WZM-j80skxBD-1HIT7dzvHPjY4FBxMtcVxFr0wuoItWAE5MGqo9XGocAXJjz0icSqVzO-VQLq3DcOCxtydVAQPM/s320/bediSlide135" /></a>ce à la prestation de la fascinante Rheka (parmi les inévitables chansons, on remarquera une version hindi des chariots de feu de Vangélis). Kabir campe avec beaucoup de réalisme l’odieux mari.<br />Hélas, après ce grand succès, Kabir va enchaîner (par manque de discernement) des rôles de méchants dans des films si nuls qu’il vont gravement compromettre la suite de sa carrière. Lambu dada (1992) bât tous les records dans le genre. Jugez en par le scénario :<br />Alors qu’il manque de se noyer dans une cascade, le colossal truand Lambu Dada est sauvé par la gamine de 10 ans qui le tire de là avec ses petits bras. Pour tout remerciement, Lambu Dada l’étrangle à moitié. Pris de remords, il conduit l’enfant à l’hôpital où on la guérit avec une piqûre. Le film est d’une rare imbécillité .<br />Aprè<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCe9K1QRv0IGbPDX4R4Pk0LRLT5MuaPLzC1_kIKLlHpKHI0tBHosCapBy_3gpxWga1TyQAh44KYy0Hk7nHgrrfFt4CszaCn0FuBMi-PFHz7rjKwQ9KK17EC765J_OAWFAGT92EBgdnjf0/s1600/kabirbedi.jpg"><img style="MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; FLOAT: left; HEIGHT: 258px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5407802821050678418" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCe9K1QRv0IGbPDX4R4Pk0LRLT5MuaPLzC1_kIKLlHpKHI0tBHosCapBy_3gpxWga1TyQAh44KYy0Hk7nHgrrfFt4CszaCn0FuBMi-PFHz7rjKwQ9KK17EC765J_OAWFAGT92EBgdnjf0/s320/kabirbedi.jpg" /></a>s avoir atteint ce nadir cinématographique, Kabir trouve refuge dans tous les feuilletons télé américains, d’amour gloire et beauté ou the bold and the beautiful. Ces romances pour ménagères tournées au jour le jour ne le gènent pas « en tant que comédien, il faut se plier à tous les médias ». A Bollywood, son rôle récent le plus mémorable est celui du général de main Noon Na (2004) de Farah Khan, une vraie réussite du genre, véritable patchwork bariolé, une comédie musicale étudiante sur fond de terrorisme . En revanche, on passera rapidement sur Taj Mahal où il incarne l’empereur qui , fou de douleurs après le décès de son épouse fait construire en son souvenir le somptueux mausolée : le film sera un tel échec qu’il ne sortira même pas en vidéo.<br />Kabir , toujours bon pied bon oeil n’a rien perdu de son charme au fil des années. Outre des apparitions récentes dans de nouvelles aventures du « fils de Sandokan » en Italie, on l’a vu dans des jeux de télé réalité en Italie (pour vedettes has been), ou animateur à la télé indienne où il interwieve les plus grandes stars d'aujourd'hui.<br />Celui qu’on surnomme le Sean Connery indien qui s’est également illustré sur les planches avec succès (notamment dans Othello). Il devrait prochainement retrouver à l’écran la star de son 1er film, la belle Zeenat Aman. Alors, on pourra se gausser mais force est de constater que le ténébreux Sandokan a réussi un étonnant parcours que pourraient lui envier pas mal de vedettes indiennes! </div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/N-DerAfibnM&hl=fr_FR&fs=1&"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/N-DerAfibnM&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-32509643208890361402009-09-07T01:02:00.000-07:002016-04-24T12:59:42.400-07:00Farid El Atrache, le solitaire<div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfDsODbhmCS3_JtAX31kV_-Mplkrgxuy6OF0987ZFX7Vt3lO0rHuKlQAFLENULxu0T-SIBP1q3_cTKEH_TcyJ0FRWXLDAQekI84o9NVZwm3bRTDgkxBMUovkqIEicke_7qmwpHp2oNomg/s1600-h/farid_Elatrach.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378636637613843010" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 180px; CURSOR: hand; HEIGHT: 245px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfDsODbhmCS3_JtAX31kV_-Mplkrgxuy6OF0987ZFX7Vt3lO0rHuKlQAFLENULxu0T-SIBP1q3_cTKEH_TcyJ0FRWXLDAQekI84o9NVZwm3bRTDgkxBMUovkqIEicke_7qmwpHp2oNomg/s400/farid_Elatrach.gif" border="0" /></a><br /><br /><div><div><div><div><div><div><div><div><br /><div><br /><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUTuYLJaqVLI1oeVT0bJgDF-H3wqmBJj2YoA9Xv0MiUpEuykqULDgHLqJtPO65d_cR46k6haNgcgU89Jsvv8Cb1tybEftllhd9FawDQRy0ynZRFLhtAdlHfxWoZNcoQjJOsAkBpUWLcfU/s1600-h/adieu+%C3%A0+ton+amour.jpg"></a><br />Né en 1907, <strong>Farid El Atrache </strong>est issu d’une lignée de princes druzes d’origine libanaise exilés dans le sud de la Syrie qui se sont opposés successivement à l’occupation ottomane puis française. Lors de la rebélion des leaders druzes contre les français (1923), le jeune garçon est obligé de se sauver en Egypte, sous un nom d’emprunt, avec sa mère, son frère et sa sœur , pour éviter tout risque de représailles.<br />Sans le sou, la famille va connaître des moments pénibles et sa maman est obligée de chanter dans les cabarets pour survivre. Très attiré par la musique, Farid <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqw5-1aAsbDAeix6MeMACNIkaRL2p0yjtUdR9kz3vIhWcXsXqdgpc0Nt3WBCfsnVqrdTy2rhXp-DqXXNNnTjWGyW17SgToGONuHjdNnpzu8ZtrRFLD1pwX05uqnEFngwNTxWbaEPK9fiU/s1600-h/farid12235.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378636356896015122" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 254px; CURSOR: hand; HEIGHT: 255px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqw5-1aAsbDAeix6MeMACNIkaRL2p0yjtUdR9kz3vIhWcXsXqdgpc0Nt3WBCfsnVqrdTy2rhXp-DqXXNNnTjWGyW17SgToGONuHjdNnpzu8ZtrRFLD1pwX05uqnEFngwNTxWbaEPK9fiU/s320/farid12235.jpg" border="0" /></a>étudie le chant au lycée français, et se produit lors de fêtes scolaires, dans la troupe de Badia Massabni , fondatrice syrienne de la danse moderne orientale et propriétaire du premier cabaret du Caire. Il est engagé par diverses radios locales, où il chante ou joue du oud, un instrument pour lequel il se révèle excessivement doué. Parallèlement sa sœur entame une carrière de chanteuse sous le nom d’Asmahan. L’ étrange beauté de cette dernière et ses qualités d’interprète vont très vite remporter un succès sensationnel. Un producteur de cinéma audacieux tente alors d’exploiter les talents du frère et de la sœur, en les mettant en vedettes dans un même film: pari risqué d’autant plus que Farid exige de composer toutes les chansons. Victoire de la jeunesse (1941) est un triomphe et fait du duo deux stars de cinéma.<br />Le<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh97P7Q_K1_jhdEpaE95_AxlV39mjYwg3hyphenhyphen7dv57l5NyGmPz1xoCaztPdxaFo5e39RZ8QblZhF-x0pgJdxGuZ06oA7OdVrVG2OfK6tQ_h67RVltkeNrWDUxsGKLtTvxKPmLxuqjZ2L_Wsc/s1600-h/adieu+%C3%A0+ton+amour.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378636160277155186" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 193px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh97P7Q_K1_jhdEpaE95_AxlV39mjYwg3hyphenhyphen7dv57l5NyGmPz1xoCaztPdxaFo5e39RZ8QblZhF-x0pgJdxGuZ06oA7OdVrVG2OfK6tQ_h67RVltkeNrWDUxsGKLtTvxKPmLxuqjZ2L_Wsc/s320/adieu+%C3%A0+ton+amour.jpg" border="0" /></a> film tourné avec des moyens rudimentaires ne vaut le coup d’œil que pour ses numéros musicaux et le charisme de la fascinante Asmahan. Grisé par la gloire soudaine, il semble que Farid se soit alors enlisé dans une vie de plaisirs faciles, cumulant les dettes de jeu. Le décès mystérieux de sa sœur dans un accident de voiture (dans des conditions qui n’ont jamais été élucidées, probablement un assassinat commandité par les services du contre espionnage) va profondément affecter le chanteur.<br />En 1946, Farid rencontre la talentueuse danseuse Samia Gamal qui devient sa compagne, et probablem<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn62FIEAtyTgxMeISnoFZyOOjnelhTs62GQRZmKboPCOP1UjFHPNVMLNTd1aC9rFOGhyphenhyphenp0d5hUHIxD3sPi-IG9LkFvdvOs_kxQ0f32dbc7uFyDBZCUsv2E-3Fl-QLwcB0daJc2u-PpRR0/s1600-h/mustache_caption.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378635654168916434" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 270px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn62FIEAtyTgxMeISnoFZyOOjnelhTs62GQRZmKboPCOP1UjFHPNVMLNTd1aC9rFOGhyphenhyphenp0d5hUHIxD3sPi-IG9LkFvdvOs_kxQ0f32dbc7uFyDBZCUsv2E-3Fl-QLwcB0daJc2u-PpRR0/s320/mustache_caption.jpg" border="0" /></a>ent le grand amour de sa vie, même s’il ne l’épousera jamais : pour lui l‘art et une vie maritale sont incompatibles. Misant sur leur complicité et leur complémentarité, Farid investit toutes ses économies en produisant en 1947 un film avec sa compagne : le triomphe est tel qu’il va faire la fortune du chanteur.<br />L’alchimie entre les deux artistes est évidente et les quelques films que le couple enchaîne figurent encore parmi les plus célèbres de l’histoire du musical arabe. Madame la diablesse (1948), peut être le meilleur du lot, propose une histoire amusante (un chanteur épris d’une jolie sorcière sortie d’une lampe merveilleuse) avec de jolis numéros musicaux.<br />J’ai aussi un faible pour ne le dites à personne , autre grand classique du genre, rehaussé par la présence de la facétieuse Nour el Hoda aux cotés du couple. Certes, Farid n’est pas un très bon comédien, et il a tendance à multiplier les grimaces pour exprimer ses sentiments ou faire rire le public, mais sa voix est si divine et les chorégraphies de Miss Gamal si splendides, que cela n’a guère d’<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrMje75lwwhkfHNJ6KIjCh24ITZll3UJ4UbQn4gdavjyQhTTcFDc8dUfVLhForN_4HXp8_TQgcnWjNbO_m4Q2ldh6_pOIA-R7-NWuKkYi5mwmUmh3pSwQra5dXfFf1nnC5KuQqAOilurU/s1600-h/64771.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378635036318252258" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 238px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrMje75lwwhkfHNJ6KIjCh24ITZll3UJ4UbQn4gdavjyQhTTcFDc8dUfVLhForN_4HXp8_TQgcnWjNbO_m4Q2ldh6_pOIA-R7-NWuKkYi5mwmUmh3pSwQra5dXfFf1nnC5KuQqAOilurU/s320/64771.jpg" border="0" /></a>importance<br />En 1952, le couple le plus célèbre d’Egypte se sépare avec beaucoup d’amertume. On murmure alors que Samia qui veut tenter sa chance à Hollywood s’est beaucoup rapprochée du roi Farouk. De son coté, Farid n’est pas insensible au charme de la jeune Narriman, la nouvelle épouse du roi. On n’est pas loin du scandale. La même année, le roi est renversé par un coup d’Etat et contraint à l’exil. Malgré le rapide divorce de la reine, la romance de Farid et de Narriman tournera court, notamment pour des raisons familiales et politiques, laissant le chanteur profondément amer et dépressif.<br />Sans Samia, Farid poursuit sa carrière au cinéma avec toujours autant de succès, cependant peu à peu il abandonne les comédies légères pour aborder des sujets toujours plus mélancoliques dans lesquels il incarne toujours le jeune homme solitaire torturé par des problèmes sentimentaux. Dans la chanson immortelle (1952),son film le plus connu , il s’éprend de la timide Fatem Hamama, très malade (et chante gémir gemel, un de ses plus mémorables tubes). Dans le roman de mon <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5NSdQXJ-JnZwWgnTHdnemfi5PviTpVlfKz1hyK58v9XVOxxwHsRVXpnVYeP3rHzrW6iUy9YTvar1BDC-JtYfO2P6UItdsg4TD1PR6eGsiF1QJ9D3UM6w5DtYn3x5sptBBuFBxl7ifRR8/s1600-h/1959.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378634891540784338" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 230px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi5NSdQXJ-JnZwWgnTHdnemfi5PviTpVlfKz1hyK58v9XVOxxwHsRVXpnVYeP3rHzrW6iUy9YTvar1BDC-JtYfO2P6UItdsg4TD1PR6eGsiF1QJ9D3UM6w5DtYn3x5sptBBuFBxl7ifRR8/s320/1959.jpg" border="0" /></a>amour (1955), il est obligé de renoncer à la femme qu’ il aime pour des raisons sociales et pleure de longues minutes sous la pluie (au passage, il me semble avoir rarement vu ce genre de scène dans un film occidental où les hommes ne pleurent pas).<br />Dans adieu à ton amour (1956), il est condamné par une maladie incurable et s’écroule mort à la fin de son tour de chant, alors que dans serment d’amour (1955) piteux remake de la dame aux camélias, c’est sa bien-aimée qui meurt de la tuberculose. Qu’on se rassure, le plus souvent les mélos se ponctuaient par un happy-end, car c’est-ce que le public populaire demandait, et que ces films n’avaient d’autres ambitions que de se plier aux envies des spectateurs. Comme l’a confié le grand Youssef Chahine qui dirigea deux fois Farid (adieu à ton amour, c’est toi mon amour), il n’était pas question de faire de l’art, mais de satisfaire le public le plus large.<br />Ce qui ne veut aucunement dire que ces films étaient tous mauvais, même si les critiques occidentaux ont rarement été tendres avec eux (notamment lors de la sortie de ses films sur les écrans français dans les années 60-70 pour la clientèle maghrébine <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmqvW3JMb_4GPWUyQRFIip0gl0bYyT5mUOmV_rkPQihpLjUggtSV5dKO9vN_nYJa_iSb4F-ca29QrQmRmSlrXY3evFruz6mpuj7fgpFrHkvLs17FyunN-TQwtxtW8PBAsGYGPyq7DTJlQ/s1600-h/64851.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378635840823934354" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 212px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgmqvW3JMb_4GPWUyQRFIip0gl0bYyT5mUOmV_rkPQihpLjUggtSV5dKO9vN_nYJa_iSb4F-ca29QrQmRmSlrXY3evFruz6mpuj7fgpFrHkvLs17FyunN-TQwtxtW8PBAsGYGPyq7DTJlQ/s320/64851.jpg" border="0" /></a>et plus particulièrement dans la salle du Louxor qui projetait ses films presque constamment, avec parfois des problèmes de sous-titrages) . Néanmoins avant de tirer à boulet rouges sur le jeu forcé des comédiens ou la pauvreté de la réalisation, ceux-ci n’ont pas forcément fait part de beaucoup d’ouverture d’esprit. Je trouve notamment que Jour sans lendemain (1961) de Bakarat est assez réussi, et traduit bien l’atmosphère pesante d’une fille dominé par un père trop possessif, qui sombre dans la folie. Dans ce film, tout comme dans les rivages de l’amour (1960), Farid se révèle également tout à fait correct en tant que comédien. Dans un genre plus léger, on retiendra c’est toi mon amour, comédie assez enlevé où il se chamaille continuellement avec la jolie Shadia qu'on veut lui faire épouser de force (et pour laquelle il aura aussi un gros coup de cœur loin des caméras)<br />En tous les cas, dans les mélos comme dans les film plus légers, c’est surtout sa façon de chanter qui séduit, ou même bouleverse. Musicalement, l’artiste n’hésite pas à explorer de nouveaux terrains en s’inspirant aussi bien des tangos argentins que des flamencos (il fut aussi comparé à Tino Rossi, ce qui est bien réducteur), tout en saluant les différents pays arabes, comm<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRfkTa5iXR8HJAUNAD31moMFYwQW9Cz2yL40KpbkeT5h1dZIlg_KUzOHFSnPSgUeRWMLAmSSX5ZVZPVbKUVQ68zN1rbOO4u85fioOC4JL4Wgx_3RrkDpWmj7CbBrmaVERpCOnMsfqHYOQ/s1600-h/melodie+de+ma+vie+75.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378635479748931314" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 278px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRfkTa5iXR8HJAUNAD31moMFYwQW9Cz2yL40KpbkeT5h1dZIlg_KUzOHFSnPSgUeRWMLAmSSX5ZVZPVbKUVQ68zN1rbOO4u85fioOC4JL4Wgx_3RrkDpWmj7CbBrmaVERpCOnMsfqHYOQ/s400/melodie+de+ma+vie+75.jpg" border="0" /></a>e dans Monsieur Rossignol (1948) avec sa compatriote Sabah.<br /><br />Farid El Attache va poursuivre sa carrière à l’écran jusqu’à son décès en 1974, parfois dans des rôles de jeune premier dont il a passé l’âge depuis longtemps . Il souffre de problèmes cardiaques et sa passion pour le jeu a fini par avoir raison de l’immense fortune qu’il avait amassé avec ses films et ses disques.<br />Amaigri et épuisé par ses problèmes cardiaques, l’acteur chante encore dans les mélodies de ma vie (1975) qui sortira après sa mort. Avec ses tempes grises, ses grands yeux luisant maquillés et son air fatigué, il présente une petite ressemblance avec Georges Guétary des dernières années.<br />Le prestige de Farid El attache demeure intact 35 ans après son décès dans les pays arabes, et beaucoup de chanteurs des jeunes générations de Khaled à Ishtar reprennent ses standards en hommage. La sortie de plusieurs DVD permet aussi d’apprécier ses films enfin dans des conditions optimales (autrefois, on ne trouvait que des vidéos p<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgahD7kh_Id0lie4H_RgBZ_jkXl8SMpTf0tzVOXXL0LW5ZRxL1QzacU8fPxJMJfru8vry-TVorZalJgEHw3F7ogLezbjksdvGeNzs4unhrjXmlIffAKGS0cBZb2acD1OD3uyOhip_JJdtU/s1600-h/faridela.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5378636995443804578" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 400px; CURSOR: hand; HEIGHT: 400px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgahD7kh_Id0lie4H_RgBZ_jkXl8SMpTf0tzVOXXL0LW5ZRxL1QzacU8fPxJMJfru8vry-TVorZalJgEHw3F7ogLezbjksdvGeNzs4unhrjXmlIffAKGS0cBZb2acD1OD3uyOhip_JJdtU/s400/faridela.jpg" border="0" /></a>irates de qualité douteuse</div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/UgFS24yUdXM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-69138244572390487142009-07-05T06:21:00.000-07:002009-07-05T06:36:23.821-07:00Adieu, Harve Presnell, le baryton de l'ouest<div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhISrmDTAW8wjHJRzF0w4NXdmAcMsOkNqQB4qHCEU3n_dVwdXTVuY428m9Hxp2I2Pn2j8ufPhCemuyXbp93ap8El0LCSGnc1WKsHc4uJ0EUDSf7Th98MMGTKudzPb-t-Q8ceR2ru_z4Oio/s1600-h/1207017hpresnell3.gif"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354966176201341362" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 251px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhISrmDTAW8wjHJRzF0w4NXdmAcMsOkNqQB4qHCEU3n_dVwdXTVuY428m9Hxp2I2Pn2j8ufPhCemuyXbp93ap8El0LCSGnc1WKsHc4uJ0EUDSf7Th98MMGTKudzPb-t-Q8ceR2ru_z4Oio/s320/1207017hpresnell3.gif" border="0" /></a> </div><br /><div></div><br /><div></div><br /><div></div><br /><div></div><br /><div></div><div><br />Vedette des comédies musicales dans les années 60, <strong>Harve Presnell </strong>vient de nous quitter à l’âge de 75 ans, d‘un cancer du pancréas. Il est dommage que cet artiste aussi doué pour le chant que pour la comédie soit entré tardivement dans l’univers du film musical, alors que le genre était déjà moribond à Hollywood, car sa présence et son charme viril auraient pu faire de lui l’équivalent d’un Howard Keel. En tous les cas, le comédien a pu se rattraper en fin de carrière, dans les années 90, en trouvant sa place dans des films réalisés par les metteurs en scènes les plus en vue actuellement.<br /><br />Né en 1933<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx8NEH5eULQD5Nxxwax_ph82GppWq3KKCz7EgJORk9ok3mGN4Ln3VQWecAe1Y6Rau9dKPfsQHpQ2BDFzJvXwLSmJlaV3nHxccnzhw1kjacs3BIsKSC8lWhTLU9wHx21rtHG36GLVpYDRY/s1600-h/presnelle+reynolds.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354966328803992738" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 255px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgx8NEH5eULQD5Nxxwax_ph82GppWq3KKCz7EgJORk9ok3mGN4Ln3VQWecAe1Y6Rau9dKPfsQHpQ2BDFzJvXwLSmJlaV3nHxccnzhw1kjacs3BIsKSC8lWhTLU9wHx21rtHG36GLVpYDRY/s320/presnelle+reynolds.jpg" border="0" /></a>, Harve Presnell envisageait à l’origine de devenir chanteur d’opéra. Le compositeur Meredith Wilson, connu surtout pour son opérette The Music Man, le remarque lors d’une audition et lui confit le rôle principal du musical la reine du Colorado, biographie romancée de Molly Brown, une activiste américaine surtout connue pour être rescapée du Titanic. Le spectacle triomphe sur les scènes de Broadway et Harve est retenue pour figurer dans l’adaptation au cinéma (alors que Tammy Grimes est remplacée par Debbie Reynolds). Le film est très réussi, notamment grâce au dynamisme et à la fantaisie de la petite Debbie qui n’a jamais été aussi brillante. Dans le rôle du mari de l’insubmersible Molly, Harve est également très remarqué pour son charme et sa chaude voix de baryton.<br />Sa prestation lui vaut un golden globe en tant qu’espoir masculin de l’année.<br />Le grand succès du film aurait théoriquement du placer Harve sur la route du succès. Malheureusement, les grands studios américains ne misent plus du tout sur le g<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlK2_Ls7KG5go-J_-mq8_4BmQ2JZaVyuelFezb2t0E7lnu7pST827REHpc64pL2b_CNyoGETFbBPrYSTPe8tUza2DY3Gf7z8lRM0lomFb-E_Lh5xkd0w7vPCCk7vbRD3srGYvMlbtA6eA/s1600-h/connie56.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354968165745706610" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 244px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlK2_Ls7KG5go-J_-mq8_4BmQ2JZaVyuelFezb2t0E7lnu7pST827REHpc64pL2b_CNyoGETFbBPrYSTPe8tUza2DY3Gf7z8lRM0lomFb-E_Lh5xkd0w7vPCCk7vbRD3srGYvMlbtA6eA/s320/connie56.jpg" border="0" /></a>enre musical, trop coûteux et trop risqué financièrement compte tenu de quelques fiascos accumulés les années précédentes. Tout juste se contente t’on de porter à l’écran les spectacles qui avaient cartonné à Broadway.<br />Aussi, Harve ne trouve rien de mieux à se mettre sous la dent qu’un petit musical pour les jeunes, « When the boys met the girls », remake de girl crazy, avec les immortelles chansons de Gershwin et la curieuse apparition de groupes en vogue comme les Herman’s hermits . Harve du haut de son mètre 93 forme un curieux couple avec la petite Connie Francis (1 m 56): on a l’impression qu’il tient une gamine par la main. Les numéros dansés sont assez décevant, en raison d’un manque de moyens évident et le film demeure juste regardable pour la fort belle interprétation des standards de Gershwin par les très belle voix de Miss Francis et d’Harve.<br />La même année, on le retrouve dans « les compagnons de la gloire » un western de cavalerie tout à fait honnête et parfaitement bien photographié, inspiré de fort Apache, sur un scénario de Sam <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRC7NeAqKVUMainZ6DGLEvKnt1-UdFgjnwvAxtXnl6UpSpqHyyggNmcfEyFyBtVHCjto8mhWGZ_4cJScv0bBLPjpfC90sbMUky8GRXDskAJ_GDrjkRGqXqkgiYpcsZO_Plfl15ttRFV2s/s1600-h/harve.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354967705426353026" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 258px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRC7NeAqKVUMainZ6DGLEvKnt1-UdFgjnwvAxtXnl6UpSpqHyyggNmcfEyFyBtVHCjto8mhWGZ_4cJScv0bBLPjpfC90sbMUky8GRXDskAJ_GDrjkRGqXqkgiYpcsZO_Plfl15ttRFV2s/s320/harve.jpg" border="0" /></a>Peckinpah.<br /><br />En 1969, il rejoint la prestigieuse distribution du western musical la caravane de l’ouest (Clint Eastwood, Lee Marvin, Jean Seberg)réalisé par Joshua Logan. Qualifié à l’époque de catastrophe, le film mérite vraiment d’être revu car il est loin d’être honteux. Certes la réalisation laisse à désirer mais l’interprétation est loin d’être aussi mauvaise qu’on l’avait prétendu à l’époque (on avait évidemment reproché aux 3 vedettes de ne pas savoir chanter : ce qui était vraiment stupide car tout le monde a raffolé de la façon merveilleusement fausse dont Marvin s’acquitte de wondrin’ star) . Seule la prestation d’Harve Presnell avait été saluée par la critique. Il faut dire qu’il chante merveilleusement bien sa chanson Mariah et qu’avec sa barbe il n’a jamais autant ressemblé à Howard Keel, avec lequel il fut tant comparé et que les passages où il figure rappellent fort les 7 femmes de Barberousse.<br />Vous ne vous souvenez plus de sa présence dans ce film? Peut être parce que à sa sortie, presque toutes ses scènes ont été coupée en France!<br />L’acteur est ensuite con<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA_l1p4e1lj-n1NrjruIhYmba6Ovo01iC-Bd_k6OUz8GzjY_9nDM75Uzv6xMXWyaihi-SpwxZ3qe0_REwBqIXrsLid0_9ipsMgnKEtRA3nc6XlJyt1bggK-T_u5akveJjej2P7VUMZ7fw/s1600-h/gonewithwind.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354967836561769314" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 310px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgA_l1p4e1lj-n1NrjruIhYmba6Ovo01iC-Bd_k6OUz8GzjY_9nDM75Uzv6xMXWyaihi-SpwxZ3qe0_REwBqIXrsLid0_9ipsMgnKEtRA3nc6XlJyt1bggK-T_u5akveJjej2P7VUMZ7fw/s320/gonewithwind.jpg" border="0" /></a>traint de retourner chanter sur scène , notamment à Londres dans une adaptation musicale très chahutée d’autant en emporte le vent, où il tient bien évidemment le rôle de Rett Butler ou dans Camelot où sa glorieuse interprétation du magique « if ever I would leave you » créé par Robert Goulet lui vaut d’être acclamé par le public. Son interprétation de Don Quichotte dans l’homme de la Mancha est également très applaudie. Harve Presnell ne craint pas non plus d’aborder un répertoire plus ambitieux en enregistrant le carmina purana de Carl Orff ou en chantant en duo avec Marilyn Horne<br /><br />En changeant de personnage , en abandonnant la panoplie du charmeur de Broadway et la perruque qu’il portait depuis des décennies, Harve Presnell est parvenu à relancer sa carrière à la télévision puis au<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_1DVcS560Lmusw2yUbrhRvMEv5uoU5H1qjYxdVSqWp-HRkqBemxu0Y8QIjMlAPxRr2J3cvM0A6DeBmpMhSonPeRfw1zdx8TiGGdfowfEq4HojSXLe7Y9c8sNXpqmCFdXKEsS9nTUfDkM/s1600-h/harvey.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354967158828216562" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_1DVcS560Lmusw2yUbrhRvMEv5uoU5H1qjYxdVSqWp-HRkqBemxu0Y8QIjMlAPxRr2J3cvM0A6DeBmpMhSonPeRfw1zdx8TiGGdfowfEq4HojSXLe7Y9c8sNXpqmCFdXKEsS9nTUfDkM/s320/harvey.jpg" border="0" /></a> cinéma dans des rôles de composition, le plus souvent d’hommes d’affaires sans scrupules. Parmi ses participations les plus remarquées, on note la série le caméléon , Fargo (1996) le film culte des frères Coen, volte-face de John Wood1997) ou Il faut sauver le soldat ryan. (1998) de Spielberg, de très gros succès commerciaux.<br />En somme, un retour inespéré pour un acteur dont le nom n’était même plus mentionné dans les anthologies du film musical ! </div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/-scAaQdYHSw&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/-scAaQdYHSw&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-27100503932181827702009-07-04T09:16:00.000-07:002009-08-02T13:03:02.596-07:00Claudio Villa, le petit roi de Naples<div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylN4EHS_DXrnhuHDkZs5b-1ZBoSn-MveB3H0mnsIe3dwfgHAuLWox2Lzsofdr8qJ3-tmAczzrZDUc_bT0GqkLcS6bJ07WXQKgsmFNs0Q1whdd223dOKICMEK3zhuYcEfVEOL3j_MTMNM/s1600-h/mvc-093claudiovillax.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354640387496774690" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylN4EHS_DXrnhuHDkZs5b-1ZBoSn-MveB3H0mnsIe3dwfgHAuLWox2Lzsofdr8qJ3-tmAczzrZDUc_bT0GqkLcS6bJ07WXQKgsmFNs0Q1whdd223dOKICMEK3zhuYcEfVEOL3j_MTMNM/s320/mvc-093claudiovillax.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div><div><strong>Claudio Villa </strong>fut probablement l’un des chanteurs populaires italiens les plus adulés du 20ème siècle. Le peuple italien avait le plus grand respect et la plus profonde affection pour cet homme d’origine très modeste dans lequel il se reconnaissait. Ses sérénades ont non seulement charmé ses compatriotes mais également le monde entier. Parmi ses innombrables disques, on compte des 45 tours en français (des chansons de Bécaud), en espagnol mais aussi japonais, anglais et serbo-croate. Une voix puissante et une bonhomie que l’on pouvait <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCdGmsSJdGRc6ymdK5opkzP5Hd0CqajzWUcpVtgZxTxQJMGW0N_xY6ILoXKjCQ6EVLt5sD9-60tXz5GngasAuWkbJYJE3dAcK7yGg6IplILPLUF630pGc8PL25SsAKmew_gHemGc4YvLw/s1600-h/claudiov.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354641285048180642" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 218px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCdGmsSJdGRc6ymdK5opkzP5Hd0CqajzWUcpVtgZxTxQJMGW0N_xY6ILoXKjCQ6EVLt5sD9-60tXz5GngasAuWkbJYJE3dAcK7yGg6IplILPLUF630pGc8PL25SsAKmew_gHemGc4YvLw/s320/claudiov.jpg" border="0" /></a>à l’occasion apprécier sur les écrans de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9YKgsQAju1lYZ92YAdNSU2oMmE4ywFJ80VKBOCjZupAuKO72NKNt0TirZTJlz6rbgCAN4m3kSDIbmfkT_0vfIURE2X_mJ0vZl_8ZcrBR_gn8xxtGIMjhgpyPyTfYOs943BHiu4IB6dUY/s1600-h/claudiov.jpg"></a> cinéma.<br />Né en 1926 d’un père cordonnier et d’une maman couturière, le petit Claudio connaît une enfance misérable. Après avoir travaillé dans une imprimerie, il remporte un concours de chant à la radio.<br />En 1948, on lui propose de chanter sur la bande son du film « Sous le soleil de Rome » une comédie réaliste assez sympathique. Le succès du film est déterminant. En 1950, la chanson « luna rossa » fait de lui une star nationale (elle sera reprise aux USA par Sinatra et en France par Tino Rossi et Pierre Malar, un chanteur de charme qui s’inspire beaucoup du style de Villa et de sa façon particulièrement mélodieuse et suave de susurrer ses ritournelles).<br />La même année, il chante brièvement en duo avec Suzy Delair dans « je suis de la revue » sorte de méli-mélo musical à la distribution internationale. Il assure également la partie chantée de « Voir Naples et mourir » 1952 de Ricardo Freda avec la regrettée Gianna Maria Canale.<br />Le chanteur triomphe pl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6nguBrti5c4aGSkL-T9OyZlZzgARUeF-YByygE5qnP4l0yBORaomTcJ2A4jnueCnsttRdmGeuS7fGpKXP_ceM6Up4G8i5QrC791-W7-7Y2ldt1z_HQWqmQIhU6dCeURxYTzYv-D0HHfc/s1600-h/claudiov4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354640945158181426" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 314px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6nguBrti5c4aGSkL-T9OyZlZzgARUeF-YByygE5qnP4l0yBORaomTcJ2A4jnueCnsttRdmGeuS7fGpKXP_ceM6Up4G8i5QrC791-W7-7Y2ldt1z_HQWqmQIhU6dCeURxYTzYv-D0HHfc/s320/claudiov4.jpg" border="0" /></a>usieurs fois au fameux Festival de San Remo dont l’impact est international dans les années 50 et 60 (la variété italienne ne s‘est jamais aussi bien portée et exportée qu‘à cette époque). En 1955, il remporte le prix …sans être présent. Souffrant, Claudio n’a pu se déplacer et son disque a été diffusé dans la salle! Il s’agit du « torrent » autre énorme succès repris en France par Maria Candido.<br />Parallèlement son activité discographique (c’est fou le nombre de disques qu’il a pu enregistrer!), Claudio Villa joue et chante dans beaucoup de films dont il est la vedette. Il s’agit soit de comédies gentillettes avec beaucoup de chansons (principal argument de vente de ces productions) ou de sombres drames comme le public populaire les appréciait. Un genre peu connu chez nous : si les films de Claudio ont été exploités en Belgique, peu ont <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRcE6AcujXWO-QNkhFBJKhrXw3DACRZWBApjWHac_x0dxVc-pyHZv3Hvdw-SFHOxmEc0TfLLpe0kwQ79bOYmKH5PriQc-16OfHNhgVtLttlmed2qHvxg1k4bSQKDjOa5q9Gh-seI6Fp0k/s1600-h/un+chant+dans+le+d%C3%A9sert_b.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354640199508770690" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 196px; CURSOR: hand; HEIGHT: 293px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRcE6AcujXWO-QNkhFBJKhrXw3DACRZWBApjWHac_x0dxVc-pyHZv3Hvdw-SFHOxmEc0TfLLpe0kwQ79bOYmKH5PriQc-16OfHNhgVtLttlmed2qHvxg1k4bSQKDjOa5q9Gh-seI6Fp0k/s320/un+chant+dans+le+d%C3%A9sert_b.jpg" border="0" /></a>franchis la frontière française . En revanche, les romans photos adaptés de ces séries Z étaient importés chez nous, si bien qu’on pouvait lire ces sortes de bandes dessinées avec les photos de Claudio. Un peu dommage quand même quand on sait que sa voix était sa principale qualité! Le public français peut néanmoins l’applaudir à l’Olympia en 1958 où Piaf et Fernandel viennent le féliciter. Il triomphe aussi au Japon et au Mexique où il tourne un film avec la belle Rosita Quintana (plus connue pour avoir joué Suzanna la perverse pour Bunuel).<br />En 1959, on le retrouve dans « c’est arrivé à San Remo » revue musicale tournée pendant le concours avec les participants du moment<br />Petit et robuste, il n’a pas vraiment un physique de séducteur mais incarnait le brave petit gars du pays. Ainsi dans quanto sei bella Roma, il incarne un garagiste à la voix d’or chargé de chanter la sérénade à deux touristes fortunées. Un argument des plus légers juste utile à faire passer de belles vues de la ville éternelle et des chansons sympas (comme la <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-xS8OJ1Hz9gvesVEbTfGK64XT3wlNKoDRvvKXGPeK0E6pglulKlsJMvWgWVuszaUaAbS3SRzC9_P-UumnLWjAt50OhPkFye5OeX7iRHBve_quzxZw5r-jyRXFxloocsiqeP6iPGNPAKw/s1600-h/VILLAClaude.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354640522621230770" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 226px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-xS8OJ1Hz9gvesVEbTfGK64XT3wlNKoDRvvKXGPeK0E6pglulKlsJMvWgWVuszaUaAbS3SRzC9_P-UumnLWjAt50OhPkFye5OeX7iRHBve_quzxZw5r-jyRXFxloocsiqeP6iPGNPAKw/s320/VILLAClaude.jpg" border="0" /></a>reprise du tube « vivre de Tito Schipa que Claudio chante sur sa vespa.<br />Avec l’arrivée du rock et de nouveaux chanteurs à la mode comme Celentano ou Mina, certains jeunes jugent Claudio démodé et lui jettent des tomates lors de ses concerts. Le chanteur va parvenir à garder une belle côte d’amour auprès du public en résistant à la déferlante yéyé. En donnant davantage de la voix , le chanteur de sérénade prouve sa parfaite technique et une puissance qui lui aurait largement permis de se lancer dans l’opéra avec des reprises réussies de Granada ou de malaguena qui lui valent des prix d’interprétation à la télévision.<br />En 1967, il remporte encore le festival de San Rémo avec son dernier très gros succès « Non pensare a me » repris aux USA par Connie Francis. La même année il tourne en Espagne Addio Granada . L’intrigue est faiblarde (un veuf chante dans des petits troquets avant de tenter sa chance en Espagne) mais Claudio y reprend ses plus grands tubes dont le dernier en date, non pensare a me.<br />Si Claudio reste un chanteur respecté, ses disques des années 70 et 80 se vendent beaucoup moins, même s’il se produit toujours à la télé et dans des concours de chant comme San Remo.<br />En 1978, il tourne son dernier film, Melodrammore, parodie grotesque des mélos des années 50 comme C<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCBpobFCZGc_GB812YFld19QVylluTJ819Z10Cax37U7UXtJtZas0MwG9eLXlJ0uI1NmSmMN7F31Dxl5V4-3ZIoE3QLBfp_jkArpUqIK6MWlaIlkDeHXHllOsGMaryVGaf05cvNlHTu_0/s1600-h/claudiovilla2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5354641783361314322" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 177px; CURSOR: hand; HEIGHT: 250px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCBpobFCZGc_GB812YFld19QVylluTJ819Z10Cax37U7UXtJtZas0MwG9eLXlJ0uI1NmSmMN7F31Dxl5V4-3ZIoE3QLBfp_jkArpUqIK6MWlaIlkDeHXHllOsGMaryVGaf05cvNlHTu_0/s320/claudiovilla2.jpg" border="0" /></a>laudio et Amadeo Nazzari avaient pu en tourner autrefois.<br />Victime d’un infarctus, Claudio Villa décède à 60 ans des suites d’une intervention chirurgicale. La nouvelle de sa disparition est annoncée à la télévision pendant le festival de San Remo où il s’était si souvent produit par le passé. Les spectateurs envahis par l’émotion lui réserveront une minute de silence et une standing ovation. Comme en 1955, le chanteur obtiendra un ultime triomphe sans être présent.<br />Après son décès, le chanteur fera encore parler de lui dans la rubrique des faits divers quand sa fille naturelle sortira de l’ombre pour demander en justice une reconnaissance de paternité (que Claudio lui avait refusé de son vivant). Le papa tranquille du show business menait dans les années 60 une double vie entre son épouse et une danseuse dont il aura deux enfants. Il faut rappeler que le divorce n‘a été légalisé en Italie qu‘en 1970! En tous les cas, en écoutant la belle voix de Manuella Villa, on ne doute pas qu’elle soit la fille de l’illustre chanteur, même si sa carrière est loin d’être aussi brillante. </div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/Gog5Mxnfk6s&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/Gog5Mxnfk6s&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-89166664745189951472009-06-12T04:42:00.000-07:002009-06-12T05:10:35.902-07:00Shah Rukh Khan, le roi de Bollywood<div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEV2WvHiAPgpBCTOosSWQur1UbY3mLpYQxjAov5aGWUlhtbbUe9tvAQ-PZDo9LWeoM68IM0BzwWxNQ8wOUukceAk4QyO_ia50N0_VoSu1ZyhRg3Pv0SyS_ksVhNhyphenhyphenhlrOTEIwCfWiinGQ/s1600-h/srkh065z.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346406807797997234" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 243px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiEV2WvHiAPgpBCTOosSWQur1UbY3mLpYQxjAov5aGWUlhtbbUe9tvAQ-PZDo9LWeoM68IM0BzwWxNQ8wOUukceAk4QyO_ia50N0_VoSu1ZyhRg3Pv0SyS_ksVhNhyphenhyphenhlrOTEIwCfWiinGQ/s320/srkh065z.jpg" border="0" /></a><br /><div><br /><br /><div><em>Portrait réalisé par Jordan White et reproduit ici avec son autorisation amicale </em>:<br /><br />Impossible de parler de Bollywood aujourd'hui sans évoquer le nom de <strong>Shah Rukh Khan</strong>, surnommé King Khan ou Baadshah, comédien aux multiples facettes, vénéré en Inde comme dans le reste du monde, que ce soit en Occident, en Angleterre surtout comme dans les Dom-Tom où il nourrit un véritable culte. Alter-ego masculin de Kajol, Shah Rukh Khan est un "self-made man".<br /><br />Sa vie est un véritable Bollywood à elle toute seule, jalonnée de malheurs, de deuils, saupoudrée aussi d'une bonne dose d'amour<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4GVEhrLCDcO8tWYW7oHgE-bp0oKuMRyy6yb6gGIwZ9Gp5zuCqgFI1fGkYmLSn5bDIVGKwV5XWlsr1mZIZ5zkhpkyy96-X1LoGXAV0kTWKMBzicv1YCKwoY5yA5hKeTA7kejmGDmYNcdo/s1600-h/SRK_et_ces_enfants.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346411045738177474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 317px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4GVEhrLCDcO8tWYW7oHgE-bp0oKuMRyy6yb6gGIwZ9Gp5zuCqgFI1fGkYmLSn5bDIVGKwV5XWlsr1mZIZ5zkhpkyy96-X1LoGXAV0kTWKMBzicv1YCKwoY5yA5hKeTA7kejmGDmYNcdo/s320/SRK_et_ces_enfants.jpg" border="0" /></a> fou.<br />Né le 2 novembre 1965 à New Delhi, il a une soeur nommée Shehnaaz. La légende dit que son père, employé dans les transports a traversé le Pakistan à pied pour venir en Inde travailler en tant qu'entrepeneur. Sa mère était magistrate et oeuvrait dans le social. Le ciment familial est détruit lorsque son père meurt d'un cancer alors qu'il n'a que quinze ans.<br /><br />A la fin des années 80, il rencontre Gauri qui deviendra son épouse (et avec qui il a deux enfants Aryan et Suhanna), elle hindoue, lui musulman. Clash des familles qui n'acceptent pas cette union. Après avoir bataillé pour faire entendre leur voix, Shah Rukh obtient finalement la main de Gauri et il se marie en 1991. Il connaîtra la même année un second choc avec la mort de sa maman qui ne verra pas leur union. Il a tout juste vingt six ans et se raccroche à Dieu. Une foi qu'il va perpétuer plus tard avec ses deux enfants en leur inculquant le respect des religions et des c<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjMdcyIYf64kVEl26GdSrWBLtHhTqEqfc5DMg_Xy7b-Wq79t-FIVLbfvVs63TgWVbFkZxGUupb2mvIUJ7UussTBIJ9vE3AiXE977Wrmz_NSkmdUhpSt4lBahqXr5yR5jewFBys82VRtU0/s1600-h/92_1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346407191482558514" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjMdcyIYf64kVEl26GdSrWBLtHhTqEqfc5DMg_Xy7b-Wq79t-FIVLbfvVs63TgWVbFkZxGUupb2mvIUJ7UussTBIJ9vE3AiXE977Wrmz_NSkmdUhpSt4lBahqXr5yR5jewFBys82VRtU0/s320/92_1.jpg" border="0" /></a>ultes (on le voit faire une procession de A à Z auprès d'eux dans son DVD The Inner World)<br />Etudiant aussi doué dans les études qu'en sport pendant ses années de fac, il préfère pourtant la voie la moins facile, celle de l'actorat, sans aucune relation.<br /><br />Il commence sa carrière dans une série locale, où il va rencontrer une personne déterminante dans son parcours, un certain Ashutosh Gowariker, lui aussi acteur à l'époque et futur réalisateur du grandiose Lagaan. Ses apparitions dans ces soap lui valent d'être remarqué par des producteurs qui envisagent d'en faire une star du ciné. Encore faut-il qu'il les convainque.<br />Ce sera chose faite à partir de 1992 avec Deewana, sympathique nanar. Armé de son mulet et d'une incroyable capacité à jouer sur la corde sensible du mélo, il démontre une fougue juvénile qui emballe les spectateurs. Il joue en en faisant des tonnes et pourtant ça fonctionne.<br />C'est à partir de 1993, que le symptôme de la lèvre tremblante, mimique qu'il reprendra souvent, se fait de plus en plus visible. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWvcG0dYsCJDurXgO0q4i4VVsg_xCmgxnRStS9XtxAfzKulyzko_UzMELs0OBgT0FwoPOmoYqhlV2PEy9zJYqnVa3PmtXIum2ntP-efC6mvsNzW0BH8pYzT2xptAOt368p1iECexa54Dw/s1600-h/dilw12990_big.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346411594736972450" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 238px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWvcG0dYsCJDurXgO0q4i4VVsg_xCmgxnRStS9XtxAfzKulyzko_UzMELs0OBgT0FwoPOmoYqhlV2PEy9zJYqnVa3PmtXIum2ntP-efC6mvsNzW0BH8pYzT2xptAOt368p1iECexa54Dw/s320/dilw12990_big.jpg" border="0" /></a><br />1993 et Baazigar qui lui permet de rencontrer Kajol, avec laquelle il va former le couple le plus célèbre du cinéma des années 90 en Inde.<br />Il joue un rôle que tout le monde a refusé (y compris Aamir Khan) et gagne son premier film fare award. Une étoile est née. Une étoile brillante qui ne s'étiole pas mais gagne au contraire en puissance et aura.<br /><br />Il enchaîne les rôles plus ou moins marquants, souvent des méchants à une époque où la vague commence à s'essouffler un peu.<br />A ce moment là le visuel des films paraît encore très ancré dans les années 80, une esthétique criarde avec des couleurs poussées, des scénario prétextes et une utilisation pas toujours très judicieuse du 2.35.<br />1995 marque un tournant décisif, puisqu'il signe sans même lire une ligne du scénario le plus gros succès de sa carrière, Dilwale Dulhania Le Jayenge, célèbre pour être resté plus de 500 semaines à l'affiche et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi460dwi-cagPvW1R7hEvz90A9hbbMD8xvpEpu7uqof7Szn4KcMWMv8l8DwruFO-DzMvVjxUvzVkuQayGkl6nMQLHfQMeKNlqjyoI1j23GBqsDkryufCFQnUiBNNSAtq6KwpWzyod7bGgo/s1600-h/ShahRukhKhanKajolKabhiKhushiKAbhiGam.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346408436615073394" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 201px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi460dwi-cagPvW1R7hEvz90A9hbbMD8xvpEpu7uqof7Szn4KcMWMv8l8DwruFO-DzMvVjxUvzVkuQayGkl6nMQLHfQMeKNlqjyoI1j23GBqsDkryufCFQnUiBNNSAtq6KwpWzyod7bGgo/s320/ShahRukhKhanKajolKabhiKhushiKAbhiGam.jpg" border="0" /></a>être encore joué dans une salle à Mumbaï.<br />Kajol, Shah Rukh, Jatin-Latit à la musique, Aditya Chopra à la réal, tout est là pour en faire le film d'une génération, celle des NRI qui interrogent leurs racines et se projetent dans l'avenir d'une vie à l'occidentale.<br /><br />Autre carton pour un résultat pourtant tout autre, tourné avant, outré jusqu'à l'excès, Karan Arjun en 1995, avec Salman Khan, véritable déclaration de guerre aux conventions du cinéma, avec des partis pris totalement <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCHDyAkijQTvfKAnuYCwbp3dhl6HWlkYK_5wKOpYlU6VndCKFdL8TyCTV61e3k6Mg52XpeKhmnWfG6xvXZ0vlYP8iuxgKHbwOi-Er2hJjAlQ3sy2fF5XTyZSUIdr-Fl7RKanSFZrKdy3Q/s1600-h/devdas_shahrukh.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346406358325543218" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 250px; CURSOR: hand; HEIGHT: 314px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCHDyAkijQTvfKAnuYCwbp3dhl6HWlkYK_5wKOpYlU6VndCKFdL8TyCTV61e3k6Mg52XpeKhmnWfG6xvXZ0vlYP8iuxgKHbwOi-Er2hJjAlQ3sy2fF5XTyZSUIdr-Fl7RKanSFZrKdy3Q/s320/devdas_shahrukh.jpg" border="0" /></a>délirants, tant du point de vue du scénario que de la réalisation et une violence débridée quasiment BD. Plutôt drôle, Karan Arjun permet de retrouver Omrish Puri, monsieur "Méchant" du ciné hindi qui se régale à en faire des tonnes.<br /><br />Il tourne beaucoup, de la comédie sentimentale au film d'action en passant par la comédie musicale et le thriller. Il a pour partenaire rien moins que des légendes comme Madhuri Dixit ou Manisha Koirala avec qui il joue dans Dil to Pagal Hai en 1997, film qui aujourd'hui a pris un sacré coup de vieux. Puis Yes Boss, Koyla et j'en passe.<br /><br />Jusqu'à Dil Se de Mani Ratnam en 1998. Où il est partenaire d'une toute jeune débutante, Preity Zinta. Shah Rukh Khan s'efforce de mettre en avant les actrices qui l'entourent afin de ne pas prendre toute la part du gâteau pour lui. Nouveau carton la même année, en Octobre, pour Kuch Kuch Hota Hai, si célèbre, que les <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8Ptb1TXwDO7modo4mWQVXxvuYMs3IRuJCZ0LS_qHTERkbeNpNG6ht4ijMCo_V88ok4WUPpWSkY46wl_ReMJWjRbBpWRft9SiRVE0VA4_GD7B4_vYNdu9T2KNMoIEoSx7ICwzFRFh-M1U/s1600-h/srkh064z.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346406902313108386" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 222px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8Ptb1TXwDO7modo4mWQVXxvuYMs3IRuJCZ0LS_qHTERkbeNpNG6ht4ijMCo_V88ok4WUPpWSkY46wl_ReMJWjRbBpWRft9SiRVE0VA4_GD7B4_vYNdu9T2KNMoIEoSx7ICwzFRFh-M1U/s320/srkh064z.jpg" border="0" /></a>spectateurs chantent les paroles à tue-tête en pleine rue et apprennent les répliques du film par coeur.<br /><br />Il est le Baadshah ( l'Empereur) de Bollywood, accumulant les succès, et possédant en Inde comme hors territoire une influence majeure et une renommée grandissante. Le seul acteur qui ait jamais bénéficié auparavant de ce surnom était Amitabh Bachchan, que Shah Rukh considère comme son modèle.<br />Il est à l'affiche de films tels que Phir Bhi Dil Hai Hindustani avec Juhi Chewla qu'il aura aussi pour partenaire dans One 2 Ka 4, parodie de Mission Impossible. Il change de registre en 2001 en interprétant le rôle audacieux d'un guerrier dans Asoka qui est un bide public. Celui-ci le préfère dans le role de l'éternel gendre idéal plutôt que de le voir tenter des choses. Ce qui n'empêche pas Asoka d'être remarquable à tous points de vue.<br /><br />Résultat : nouveau carton pour sa deuxième collaboration avec La Famille Indienne, où il est à nouveau dans les bras de Kajol, actrice pour lequel il éprouve une profonde amitié et a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOxKYiqEf-dSrAPp8NJvn-Q_n7J2UoaiJSGP5pc7MzscKws_yqkQPYyMh3mvDnyuBY4iBlWJGCB-wf07X4RUrqu4RGFckNUnL3Tw3Vw7WxRWGDK3kWuBcKhbDGVsZ0AePpq5kjJctqZq0/s1600-h/asoka-wallpaper.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346407717036309666" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOxKYiqEf-dSrAPp8NJvn-Q_n7J2UoaiJSGP5pc7MzscKws_yqkQPYyMh3mvDnyuBY4iBlWJGCB-wf07X4RUrqu4RGFckNUnL3Tw3Vw7WxRWGDK3kWuBcKhbDGVsZ0AePpq5kjJctqZq0/s320/asoka-wallpaper.jpg" border="0" /></a>dmiration (comme on le comprend !)<br />Le couple fait des étincelles, sur des chorégaphies endiablées ou romantique dont Suraj Sua Maddham resté fameux pour son décor de pyramides d'Egypte.<br /><br />Contacté par Sanjay Leela Banshali il se perd dans l'adaptation monumentale de Devdas, remake du classique de 1952 où son cabotinage se transforme en une lourde performance démonstrative dans le rôle titre. La surcharge esthétique constante, l'absence de rythme achèvent de rendre Devdas imbuvable. Il monte cependant les marches de Cannes en 2002 alors quasi inconnu en France hormis des fans qui ont déjà vu ses films, au bras d'un certaine Aishwarya Rai ancienne Miss Monde.<br /><br />Il passe a la comédie dr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Tt9UUAt1HVwS9w98HzdGvOjz3al2bp7ngPDj0ydU_N6jq4d1S9cke6z2vFngB_Mizf89w1byR30XV4N44OKrgYX-94GYjuulPx8qHfzeN0zAWf2TIpUOW1GYHRBbASYRoxgyD_VMV2U/s1600-h/veer-zaara-shahrukh-khan-rani-mukerji-preity-zinta.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346410297573339442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2Tt9UUAt1HVwS9w98HzdGvOjz3al2bp7ngPDj0ydU_N6jq4d1S9cke6z2vFngB_Mizf89w1byR30XV4N44OKrgYX-94GYjuulPx8qHfzeN0zAWf2TIpUOW1GYHRBbASYRoxgyD_VMV2U/s320/veer-zaara-shahrukh-khan-rani-mukerji-preity-zinta.jpg" border="0" /></a>amatique, au pur masala avec le petit bijou New York Masala, réalisé par Nikhil Advani dans lequel il interprète Rahul, ange gardien "tombé" du ciel qui réconciliera des êtres chers et leur permettre de vivre le grand amour. Beau succès pour ce beau film dans lequel il retrouve Preity Zinta, au jeu mûri et à la beauté frappante.<br />Saif Ali Khan ajoute l'autre touche masculine d'un film très sensible, qui laisse parler le personnage féminin à la première personne avec une utilisation judicieuse de la voix-off.<br /><br />Il se lâche en 2004 avec Main Hoon Na, récréation offerte par son amie et chorégraphe de talent Farah Khan qui veut faire un film d'action avec plein de gadgets, de blagues potaches et de chorés. Semi-réussite ou semi-ratage, le film se regarde sans déplaisir.<br />Il tourne en parallèle le magnifique Veer-Zaara de Yash Chopra, où il est Veer, pilote de l'armée indienne qui va se battre pour retrouver son nom, donc son identité et son amour <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0evZMpVK-wdinjGnKok6VrjVL-tjez7EHcQfm_3mxv7a4dMiNirciPOYOTd2u1T0q9fczwUiBcqkzuNx4q3cp_wpbRRDNo8iMy6PDsveOMOomlZm84RgF47fEr67Q21efdrsWynLZb4A/s1600-h/bollywood-kal-ho-naa-ho-shah-rukh-khan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346408063918444578" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0evZMpVK-wdinjGnKok6VrjVL-tjez7EHcQfm_3mxv7a4dMiNirciPOYOTd2u1T0q9fczwUiBcqkzuNx4q3cp_wpbRRDNo8iMy6PDsveOMOomlZm84RgF47fEr67Q21efdrsWynLZb4A/s320/bollywood-kal-ho-naa-ho-shah-rukh-khan.jpg" border="0" /></a>propre. Histoire d'amour fou, de réconciliation, de fraternité, qu'il embrasse avec un jeu ouvert et une fraîcheur revigorante à trente neuf ans.<br /><br />Mais le meilleur de sa carrière, la maturité ne vient-elle pas avec ce cadeau offert par Ashutosh Gowariker et son Swades, film où il interprète un agent de la Nasa qui revient sur son histoire tout en promouvant le progrès dans son village natal ? A quarante ans, il est alors au sommet, un film se produisant sur son nom, les réalisateurs se bousculant pour le faire jouer. Il en profite alors pour produire les films qui l'inspirent plus ou moins, comme Kaal ou Paheli, échec retentissant au box office.<br />Il revient en 2<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeG6kD2cvMnh7m1LnzJ-Xv1syWjnAOimgqmQh2Zr75Wq1M7vnyDSF43ERCbpkXx26HqxkuCFG72JM_WLZ5pO03xyq-D0DzFYncaKS9ai_cgHMh6PheShv-jsCLHuEzItKx3L4AjN01aNo/s1600-h/don-shahrukh-khan-2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346410630835414450" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 256px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeG6kD2cvMnh7m1LnzJ-Xv1syWjnAOimgqmQh2Zr75Wq1M7vnyDSF43ERCbpkXx26HqxkuCFG72JM_WLZ5pO03xyq-D0DzFYncaKS9ai_cgHMh6PheShv-jsCLHuEzItKx3L4AjN01aNo/s320/don-shahrukh-khan-2.jpg" border="0" /></a>006 avec Khabi Alvida Na Kehna où il fait du mauvais Shah Rukh, se parodiant lui-même dans le rôle du mari blessé qui commet l'adultère. Four artistique et film trop moralisateur pour fonctionner sur le spectateur occidental et indien, il est à oublier au plus vite. Farhan Akhtar lui propose Don, petit modèle de mise en scène qu'il se délecte à interpréter, trente ans après Amitabh. La boucle est bouclée.<br /><br />Shah Rukh revient en 2007 avec Chuk de India où il sera entraîneur d'une équipe de hockey féminin, puis dans le nouveau Farah Khan.<br />Il est aujourd'hui la plus grande star de Bollywood, en compétition directe avec des acteurs comme Hrithik Roshan et Aamir Khan.<br />Shah Rukh est un acteur qui m'aura souvent fait pleurer, je pense notamment à New York Masala, et rien <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy6202XiY2fYPp0hWoakSnRReVSXUioGVCRN_LdAsYS4QpWbAf0V0GC3Mox3biG1RNmfpEmwHCQXeAm0pL0754wjdLzfisEtBp-MOOUVVf_FI4ahMRHoHJsFMZTGFAscAZT3ug_2M_cOc/s1600-h/Shah-Rukh-Khan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346409707577502610" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 265px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgy6202XiY2fYPp0hWoakSnRReVSXUioGVCRN_LdAsYS4QpWbAf0V0GC3Mox3biG1RNmfpEmwHCQXeAm0pL0754wjdLzfisEtBp-MOOUVVf_FI4ahMRHoHJsFMZTGFAscAZT3ug_2M_cOc/s320/Shah-Rukh-Khan.jpg" border="0" /></a>que pour cela, pour ses moments d'émotion intenses, je lui voue admiration et respect.<br />L'exemple d'un homme venu de nulle part, qui devient un monument du cinéma indien et du cinéma tout court, un exemple vivant de réussite sociale et professionnelle, qui lors de sa venue à Paris en Avril 2006 nous a fait partager son professionnalisme mais aussi son étonnante authenticité, son humilité et sa foi. Celle d'un homme admiré par des millions de personnes qui a su garder les pieds sur terre.<br /><br />MON AVIS :<br /><em>Un regard malicieux, un talent certain pour la danse, une tendance à cabotiner et à en faire des tonnes dans certains films, mais bon on le prend tel qu'il est, tant son personnage est attachant. Son nom demeure associé aux plus grands succès du film musical indien des 10 dernières années. Impossible d'échapper au phénomène en Inde : on le voit partout. Sur des panneaux publicitaires géants pour le savon Lux ou Pepsi Cola, dan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiobW4miyMkUeuDfOQdeu_THJuS418cXtMWdvtaO7YTugUdPRXdZWxXmST-HRVowjJyhF99CQHdNBYxVcy8PjiR8PTqlo1UxgIVw5yllAcYRJrEixQJnu5F_yV1_I5RHmTnTafDmlDA90A/s1600-h/rab-ne-bana-di-jodi-top.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5346409948407534050" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 281px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiobW4miyMkUeuDfOQdeu_THJuS418cXtMWdvtaO7YTugUdPRXdZWxXmST-HRVowjJyhF99CQHdNBYxVcy8PjiR8PTqlo1UxgIVw5yllAcYRJrEixQJnu5F_yV1_I5RHmTnTafDmlDA90A/s320/rab-ne-bana-di-jodi-top.jpg" border="0" /></a>s l'épicerie du coin sur des barres chocolatées...<br />Si son nom est encore ignoré des personnes qui ne s'intéressent pas du tout au cinéma indien, comme tu le remarques, il est super connu dans les DOM, à la Réunion, principalement (compte tenu notamment de l'importante communauté indienne). La fausse rumeur de son décés avait causé là-bas l'émoi des collégiennes. Son passage dans un show 100 % play back (et pour cause, car il est toujours doublé pour le chant, comme toutes les stars du cinéma indien) avait fait sensation. Il a mis le public dans sa poche en criant à la foule "voulez vous coucher avec moi"(les seuls mots de français qu'il connaisse)! Et pourtant justement, le fait qu'il fasse un spectacle en play back avait été vivement critiqué par la presse locale - je me demande ce que ça donnerait s'il venait faire son show en métropole...<br />Pour les amateurs de films musicaux qui ignorent encore tout du cinéma indien, une séance de Devdas ou de la famille indienne s'impose : évidemment, on met parfois un peu de temps à rentrer dans le film, à s'habituer au rythme, aux danses un peu saccadées, à l'aspect ultra sentimental, aux voix très aigües des chanteuses mais une fois qu'on est "happé", on tombe sous le charme.</em></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/jW4uKHGNeMw&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/jW4uKHGNeMw&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-35649167873588177302009-06-07T11:43:00.000-07:002009-06-07T11:58:26.288-07:00les Nicholas Brothers, la plus éblouissant duo de danseurs à claquettes<div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNx_s3uJpRn81HGglpxKpKaNcVXuQuOuBuHm2R8R4QurLnoB-qvux_6WtPmYoptTNO-xUS1g0vQzYMiiYpXN2ZpAB8KAbu6x_oZfGv_uYi7vkhM-Z5Ds6O8CVsHh1gj7YpQPRekLISfwk/s1600-h/nb9.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659661621991506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 234px; CURSOR: hand; HEIGHT: 314px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNx_s3uJpRn81HGglpxKpKaNcVXuQuOuBuHm2R8R4QurLnoB-qvux_6WtPmYoptTNO-xUS1g0vQzYMiiYpXN2ZpAB8KAbu6x_oZfGv_uYi7vkhM-Z5Ds6O8CVsHh1gj7YpQPRekLISfwk/s320/nb9.jpg" border="0" /></a><br /><div><br /><br /><div><div><div><div><div><br /><div>Parmi les danseurs les plus éblouissants et les plus spectaculaires de l’histoire du film musical, réservons une place toute particulière aux <strong>Nicholas brothers</strong>. Il faut les avoir vu danser pour le croire tant leur souplesse, leur dynamisme et leurs acrobaties ont quelque chose de surnaturel : le génial Fred Astaire n’a-t-il pas lui-même déclaré que le numéro des Nicholas dans Stormy Weather était la meilleure séquence de comédie musicale qu’il ait jamais vu ? Fayard (né en 1914 à Philadelphie) et Harold (né en 1921) évoluent depuis leur plus jeune âge dans le milieu du show business. Leurs parents sont musiciens et les emmènent voir les plus grands artistes noirs du moment, notamment le grand Bill Robinson. Sans avoir suivi de cours particuliers, Fa<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZLP6obtKbeNWLj2_tEpiFywxlfmLBuhVIvu3tYgwqKxCbhL1ZdAA57kQm55m7BmocNrD-6lLE3IGN22ZW4zSo6o_I3z-ZQcItb1fZVnvXfap-RIAGUsFmaa6qFSIg8yZluCOCHZT21lU/s1600-h/nb11.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659479759877826" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 239px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZLP6obtKbeNWLj2_tEpiFywxlfmLBuhVIvu3tYgwqKxCbhL1ZdAA57kQm55m7BmocNrD-6lLE3IGN22ZW4zSo6o_I3z-ZQcItb1fZVnvXfap-RIAGUsFmaa6qFSIg8yZluCOCHZT21lU/s320/nb11.jpg" border="0" /></a>yard se révèle très vite un as de la danse, et copie les numéros des stars qu’il a vu sur scène pour épater ses copains. Par mimétisme, son tout jeune frère ne peut s’empêcher de suivre son exemple. Très vite, Fayard et son petit frère sont remarqués et font en 1932 leurs débuts au Cotton Club le mythique cabaret dans lequel les plus grands jazzmen noirs (Duke Ellington, Cab Calloway, Ethel Waters…) se produisent devant un public blanc. Aussi doués pour la fantaisie, le chant que pour la danse acrobatique, les jeunes gens font un tabac. En 1936, ils font un malheur aux Ziegfeld Follies et éclipsent Joséphine Baker, qui reçoit un véritable camouflet des spectateurs américains, incapables de comprendre le succès de celle-ci auprès du public français. avec Joséphine Baker Les Nicholas sont très vite engagés à Holl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9FcUu1jAi1CTUe6WBomvT-08EOD5RkOPqELmCP_OiB4TRJlo60RKgWK0rNWIpwDjqVqmoZMb_HJ3-Jplo4t9RqvRc2WwEh5B7sahv8dpC5FAnkinl2F7VR-a2J4Mfyo-JSnfgBNTNpY/s1600-h/nb14.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659318288115346" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 261px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhw9FcUu1jAi1CTUe6WBomvT-08EOD5RkOPqELmCP_OiB4TRJlo60RKgWK0rNWIpwDjqVqmoZMb_HJ3-Jplo4t9RqvRc2WwEh5B7sahv8dpC5FAnkinl2F7VR-a2J4Mfyo-JSnfgBNTNpY/s320/nb14.jpg" border="0" /></a>ywood afin d’apparaître dans de courts passages de comédies musicales (comme kid Millions, the big broadcast of 1936…) : il s’agit simplement de numéros dansés en guest-star : jamais ils ne joueront un véritable rôle dans un film. En 1940, avec l’aide du chorégraphe Nick Castle, les deux frères signent un contrat avec la Fox. C’est pour ce studio qu’ils feront leurs films les plus populaires et les plus mémorables. Dans Sous le ciel d’Argentine, leur premier film en couleurs, leur numéro énergique est particulièrement remarqué. Même chose pour leurs danses échevelées dans la fameuse séquence du Sheik d’Arabie de Tin pan Alley (1940) avec Alice Faye et Betty Grable. Notons d’ailleurs que leur numéro sera pas mal trituré par la censure en raison des girls très déshabillées au fond du décor. En revanche, il semble<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRjSf-iAgdJNbaBgY4bNtN2tfyoAXPFQrZ31RNNv1cAeXp32R4E6drLVpoZyzyu6CcIya47vOLxpY10SqzEoPrjF2V63H1dvC-xJhxgPtv1pfoihQudiSmMhIMNSeFNuChWf8hYVfezPQ/s1600-h/nb4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344658722555766930" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 300px; CURSOR: hand; HEIGHT: 227px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjRjSf-iAgdJNbaBgY4bNtN2tfyoAXPFQrZ31RNNv1cAeXp32R4E6drLVpoZyzyu6CcIya47vOLxpY10SqzEoPrjF2V63H1dvC-xJhxgPtv1pfoihQudiSmMhIMNSeFNuChWf8hYVfezPQ/s320/nb4.jpg" border="0" /></a> que contrairement au sort réservé à Lena Horne à la MGM, la Fox avait prévu une clause au contrat des Nicholas prévoyant que leurs passages ne seraient pas coupés, même dans les états racistes du Sud : sage décision d’autant plus que leurs numéros était souvent le clou des films en question ! Des esprits chagrins se sont plaint bien plus tard que les Nicholas n’avaient jamais participé aux mouvements anti-racistes et qu’ils s’étaient acomodés du système, en acceptant les règles d’Hollywood et en se contentant de passages dansés en guest-stars alors que les Fred Astaire, Gene Kelly et les autres artistes blancs avaient droits aux rôles principaux, aux meilleures chansons, etc… Mais qu’auraient ils pu faire dans le Hollywood de l’époque ! Jamais on ne leur aurait permis de danser avec Betty Gr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2dGvltCj-knxeP6KmBFKjeAUvJW_FXtIWSI8QpK2-OXnCjuTXyXAKA8w1V3I0Y8muVsIy9H61D9ME-Dciiqh1rmigEd21v2YL7rnmdejmm-CUujft6X8_wVcT7x8kM1t-HYudDAuOX8s/s1600-h/nb6.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659913669993058" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 230px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2dGvltCj-knxeP6KmBFKjeAUvJW_FXtIWSI8QpK2-OXnCjuTXyXAKA8w1V3I0Y8muVsIy9H61D9ME-Dciiqh1rmigEd21v2YL7rnmdejmm-CUujft6X8_wVcT7x8kM1t-HYudDAuOX8s/s320/nb6.jpg" border="0" /></a>able, la vedette de deux de leurs films, comme l’a dit Harold. En 1941, dans « Tu seras mon mari », les Nicholas dansent sur le célèbre air de Glenn Miller « Chatanooga choo choo » avec la toute jeune Dorothy Dandridge. La future star de Carmen Jones sera la première épouse d’Harold. Un mariage malheureux qui tournera court : Harold est infidèle, et leur fille naît gravement inadaptée. Elle sera placée dans un institut spécialisé. avec Dorothy Dandridge. Le plus mémorable numéro des Nicholas, c’est évidemment le « Jumpin’jive » du film Stormy weather (1943) qui de Fats Waller à Bill Robinson réunit les plus grands talents noirs du show business américain. L’histoire n’est pas folichone mais les artistes sont tous éblouissants. Sans doute st<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoPqqAYKskgUkJh_mZFTFGX1Lh74FxElEWoDeLnbAvWQuxwCMTrOWH3ED51Zw-0gH1qZintlAYzZ4-twGqF5audmWqgD7fChGunjy9e2gydOoh4odMsoP65HSb7EiKU_aPjHr88Y_MB1c/s1600-h/nb3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344658855368660098" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 278px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoPqqAYKskgUkJh_mZFTFGX1Lh74FxElEWoDeLnbAvWQuxwCMTrOWH3ED51Zw-0gH1qZintlAYzZ4-twGqF5audmWqgD7fChGunjy9e2gydOoh4odMsoP65HSb7EiKU_aPjHr88Y_MB1c/s320/nb3.jpg" border="0" /></a>imulés par cette incroyable concurrence, les Nicholas se révèlent tout bonnement incroyables, défiant la pesanteur, se jetant dans les escaliers pour effectuer une série de grands écarts impressionnants, et sans les mains! En 1946, les Nicholas jouent dans un spectacle de Broadway, St Louis Woman avec Pearl Bailey. Seule la chanson « come rain or come shine » interprétée par Harold deviendra un succès, que Margaret Whiting puis une liste incalculable de chanteurs mettront à leur répertoire. En 1948, les Nicholas dansent avec Gene Kelly dans le fameux et merveilleux « Pirate » de Minnelli, probablement leur meilleur film. La séquence « be a clown » (une chanson qui sera largement plagiée pour le fameux air Makin’ laugh de Chantons sous la pluie), dirigée avec acharnement par Kelly, répétée et filmée pendant toute u<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQoimOgR0rYKIYL4NUmbGu96Rd5BBiiZMITkLzm8Njnz-qX4vIZsGVMf5LBRixys7TJzFrRef1azc5tIS9OGRLAlfI_Ggo9fDpYNboq0EwRG0s2IPNK4QgTtp-Pj8U5NC5P5MDGJLKS30/s1600-h/nb1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344659182287933298" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 313px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQoimOgR0rYKIYL4NUmbGu96Rd5BBiiZMITkLzm8Njnz-qX4vIZsGVMf5LBRixys7TJzFrRef1azc5tIS9OGRLAlfI_Ggo9fDpYNboq0EwRG0s2IPNK4QgTtp-Pj8U5NC5P5MDGJLKS30/s320/nb1.jpg" border="0" /></a>ne journée, les laissera sur les rotules. La même année, le duo a l’honneur de donner une représentation pour la cour royale d’Angleterre. Dans les années 50, les deux artistes vont effectuer des tournées dans le monde entier. A l’occasion, on les verra dans divers films internationaux, dans lesquels comme à Hollywood, ils se contentent d’un numéro musical, comme dans je suis de la revue (1951) avec Fernandel et Suzy Delair, Bonjour Kathryn (1956) avec Caterina Valente. Comme beaucoup d’artistes blacks en tournée, les deux frères ont un véritable coup de foudre pour l’Europe : on les accueille comme de vraies stars sans aucun problème de racisme (alors qu’à Las Vegas, les grandes stars blacks étaient souvent obligées d’emprunter des passages dérobés pour venir chanter dans des hôtels dans lesquels elles n’avaient même pas le droit de loger ou d’utiliser la piscine. Sous le charme, Harold décide de s’installer à Paris et de continuer sa carrière de danseur mais surtout de chanteur en solo : il va ainsi enregistrer plusieurs disques en français a<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLTbGWCR14ojtuCkfW9v37aZbrGw2tGhaVlitI_E3fsmN_dPiG9HDwmz_gBuwC7aq5RoJxjr0W0cM8ldUlKZGl67R38oUZ1wnOBv3qkxCKWAKetJXyxe7fsLmqPQm7JgKz2Rsi9sh8dU/s1600-h/nc16.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344660915134392274" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 238px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWLTbGWCR14ojtuCkfW9v37aZbrGw2tGhaVlitI_E3fsmN_dPiG9HDwmz_gBuwC7aq5RoJxjr0W0cM8ldUlKZGl67R38oUZ1wnOBv3qkxCKWAKetJXyxe7fsLmqPQm7JgKz2Rsi9sh8dU/s320/nc16.jpg" border="0" /></a>u début des années 60, dont un EP avec seulement des madisons, la danse en vogue en 1963. Il va également tenir son premier vrai rôle de composition dans un polar français dont Eddie Constantine est la vedette. Dans les années 70, les deux frères de retour aux States fondent une école de danse dont certains élèves deviendront célèbres à leur tour : Janet et Michael Jackson, Debbie Allen. Les petites filles des frères Nicholas monteront également leur propre show : les Nicholas sisters. A la fin de leur vie, les hommages vont se succéder : une soirée spéciale au Carnegie hall, une médaille remise par George Bush, une étoile sur Hollywood boulevard. Occasionnellement, on retrouve Harold dans des films comme taps avec le grand danseur black Gregory Hines (qui jouera par la suite le rôle de Bill Robinson à l’écran). Grand admirateur des Nicholas, Gregory Hines déclarera qu’il serait impossibl<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQaHS_ByB4A1rBz1onBxk7L0TlwNiAATHVNI9vzKn_7-i50Advfb5cGlRNjt00Dhag2Ql4eDRl6cVuva-XI_bRFpCPb-fVF5C2i3p2bPAs9EjQ092QnINvN-usEe3tYviq3TSiojHlHbA/s1600-h/nb2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5344658982789135442" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 243px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQaHS_ByB4A1rBz1onBxk7L0TlwNiAATHVNI9vzKn_7-i50Advfb5cGlRNjt00Dhag2Ql4eDRl6cVuva-XI_bRFpCPb-fVF5C2i3p2bPAs9EjQ092QnINvN-usEe3tYviq3TSiojHlHbA/s320/nb2.jpg" border="0" /></a>e de tourner un biopic sur la vie des Nicholas car personne ne serait capable de danser de façon aussi spectaculaire qu’eux, à moins de recourir à de trucages ! Les Nicholas brothers nous ont quitté (Harold en 2000 et Fayard l’an dernier), mais les fans de la comédie musicale ne risquent pas de les oublier. </div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/zBb9hTyLjfM&hl=fr&fs=1&"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/zBb9hTyLjfM&hl=fr&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-48523781011818026152009-05-28T13:12:00.000-07:002011-12-26T08:19:45.842-08:00Johannes Heesters, le plus vieil acteur du monde<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq-uTM6zBCksXXOP3AXDyzEqPlko8ZGd16xTc7qOmbAEmmCrr0DP6EF8bg0tPN2xFwa3f47JAwLm6yjcv8C9cvPOA4O31vittGp11_WaSzHc2w9-QkuJ-G0acVvd4z19wnGWahJG5evl0/s1600-h/75_01%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340971624698781874" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 241px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgq-uTM6zBCksXXOP3AXDyzEqPlko8ZGd16xTc7qOmbAEmmCrr0DP6EF8bg0tPN2xFwa3f47JAwLm6yjcv8C9cvPOA4O31vittGp11_WaSzHc2w9-QkuJ-G0acVvd4z19wnGWahJG5evl0/s320/75_01%5B1%5D.jpg" border="0" /></a><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8Irjonk-inoRxpCf6n9ovEEa2T-_oX2TNleWOodmMwam113_nRr_5OlPiARLoHGRM7PzrNGunR1yFvWBMfGdJtRWrr_R-tmfIOirLHaWUeQ64vd3I6h_NkEjHpM5iUpE-XOxJvD2uA8Q/s1600-h/le+cadavre+vivant+B.jpg"></a><br /><br /><div><br /><br /></div><div>Le plus vieux comédien toujours en activité, <strong>Johannes Heesters </strong>a plus de105 ans : une bonne occasion pour dresser le portrait de cet acteur hollandais, la vedette principale des opérettes filmées allemandes de l’époque nazie. Coup de projecteur sur la longue carrière du roi de l’opérette avec son faste et ses zones d’ombre.<br /><br />Né le 3 décembre 1903, Johannes Heesters débute sur les scènes hollandaises et belges dans des pièces de théâtre et des opérettes. Après une prestation très remarquée à Vienne en 1935, il est engagé par le studio allemand de la UFA, qui cherche désespérément de nouvelles stars pour remplacer les nombreux talents qui ont préféré l’exil au national socialisme (le producteur Erik Charell, les chanteurs d’opérette, souvent d’origine <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVcex51oKFnZ3YjoocH7oDxroMYX8OLCThL-HJcitnWEyseZlZwC9DCKe3tEiZuADOF369keVgnHtj-C_GjSMU1wpF55sgQATF0G9CHIYvSAVQCZuHxFoQ7x5HBUM3uCEPeNqkfwiuMEs/s1600-h/B00004RKRC.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340972764945732194" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 216px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVcex51oKFnZ3YjoocH7oDxroMYX8OLCThL-HJcitnWEyseZlZwC9DCKe3tEiZuADOF369keVgnHtj-C_GjSMU1wpF55sgQATF0G9CHIYvSAVQCZuHxFoQ7x5HBUM3uCEPeNqkfwiuMEs/s320/B00004RKRC.jpg" border="0" /></a>juive, Richard Tauber, Gitta Alpar, Jarmila Novotna…<br />Johannes Heesters (qui a déjà tourné quelques films dans son pays natal) devient une vedette de cinéma grâce à l’adaptation filmée de l’opérette l’étudiant pauvre (1936). Un bon film, bien mis en scène par Georg Jacoby, avec Marika Rökk qui révèle au public sa voix de ténor un peu nasillarde, et son charme débonnaire. Gasparone (1937), autre opérette filmée est également un film très bien ficelé et bien rythmé, qui a plutôt bien vieilli (le talent de metteur en scène de Jacoby y est pour beaucoup).<br />En 1938, Johannes Heesters retourne à Amsterdam donner une série de représentations de l’opérette « la comtesse Maritza » avec une troupe de comédiens juifs.<br />Goebbels, ministre chargé de la propagande, prendra cet épisode fort mal et menacera Heesters, mais néanmoins, grâce à Hitler, qui l’adore (il considérait Heesters comme le meilleur interprète du comte Danilo dans la Veuve joyeuse), le comédien va pouvoir continuer sa carrière à la UFA.<br />Les films qu’il tourne à la p<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvZY34uWjzHCzjE2Fca00L-LEpMpu1lYtF9Mcb2Lfqbe1-Z8vae7saBwAW-L36LvWCDfg-RCywwlrkWBbH9aRPTEW7R162mG_6X3LxqPmzNKEM0uoz8i51hDbRYkL11d_6cXXtVd_-ia8/s1600-h/740_05%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340971741780990386" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 231px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvZY34uWjzHCzjE2Fca00L-LEpMpu1lYtF9Mcb2Lfqbe1-Z8vae7saBwAW-L36LvWCDfg-RCywwlrkWBbH9aRPTEW7R162mG_6X3LxqPmzNKEM0uoz8i51hDbRYkL11d_6cXXtVd_-ia8/s320/740_05%5B1%5D.jpg" border="0" /></a>elle seront de gros succès commerciaux, le public allemand ayant plus que jamais besoin de s’évader du quotidien. Hallo Janine (1940) encore avec la danseuse acrobatique Marika Rökk, aura également du succès en France et dans les pays occupés.<br />Je t’aimerai toujours (1941) est un musical bien terne. Néanmoins, la chanson « klavier spielen » restera associée à Heesters. Carnaval d’amour (1943), avec Dora Komar, vaut surtout pour ses passages musicaux, plutôt rythmés, et inspirés des films hollywoodiens et de bonnes chansons. A la fin de la guerre, il était devenu trop dangereux de poursuivre les tournages à Berlin, et les derniers films tournés sous le troisième Reich seront réalisés à Prague.<br /><br />D’après les propos rapportés par Margot Hielscher, les comédiens savaient bien que l’Allemagne allait perdre la guerre et que les films en cours ne seraient peut être pas bouclés, mais continuaient les tournages, en vivant au jour le jour, et en dépensant avec frénésie leur argent dans les cafés et les magasins. La chauve <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9HzPrOpNsoKCTpwNse4O8j6tY5M6beIrYWeRSQXn88i49DQdWpfih83Y0O5xw0PiRdr9bP8qmqaoQ4JuRZ0Hlkos5sBWm0iWcXpa_1ialmV1p3fPdNCmZOH2vd8VQDw0GT0VsN-Ca1EI/s1600-h/20304.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340972395958312178" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9HzPrOpNsoKCTpwNse4O8j6tY5M6beIrYWeRSQXn88i49DQdWpfih83Y0O5xw0PiRdr9bP8qmqaoQ4JuRZ0Hlkos5sBWm0iWcXpa_1ialmV1p3fPdNCmZOH2vd8VQDw0GT0VsN-Ca1EI/s320/20304.jpg" border="0" /></a>souris (1945) luxueuse adaptation de la célèbre opérette de Strauss (en Agfacolor et avec un faste qui jure avec la misère qui régnait à l’époque) sera tout juste achevée avant l’arrivée des alliés, et exploitée en 1948 en tant que film « autrichien ». C’est un très bon film de Von Cziffra (remasterisé en DVD), qui recevra de très bonnes critiques y compris en France.<br />Après la guerre, si Johannes Heesters va rapidement reprendre ses activités en Allemagne et en Autriche (il ne sera pas frappé d’une longue interdiction compte tenu de l’absence de propagande dans ses films), il passera pour un traître dans son pays natal, où personne n’ignorait qu’il avait rencontré plusieurs fois Hitler et où la rumeur courrait qu’il avait même donné un concert à Dachau en 1941 pour les SS de ce camp de concentration. Rumeur qui sera confirmée par des photos qui seront retrouvées en 1978, dans une cave de Munich (cf. Liebe Tanz und 1000 schlager de Manfred Hobsch page 51). Voila qui entache de façon certaine une carrière. Alors pourquoi Johannes Heesters, qui a toujours refusé la nationalité <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5pCkl9s9X8Zbt16Jme3Z65kcmAB_jctjDGDOENkeR47GyN8Ot92FujWDNsAetXgj95XTRDhhIAhoAR1KoOZHEUsM45JKgqWg2vi2pyZWNj9Hgzk3subzUQ3RvH4T9aqs3LqSkaVcUMUI/s1600-h/aberaberherr.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340972010892980834" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 216px; CURSOR: hand; HEIGHT: 312px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5pCkl9s9X8Zbt16Jme3Z65kcmAB_jctjDGDOENkeR47GyN8Ot92FujWDNsAetXgj95XTRDhhIAhoAR1KoOZHEUsM45JKgqWg2vi2pyZWNj9Hgzk3subzUQ3RvH4T9aqs3LqSkaVcUMUI/s320/aberaberherr.jpg" border="0" /></a>allemande et qui se déclarait apolitique s’est il fourvoyé avec les nazis ? Pour distraire le public allemand qui l’adorait et qui en avait tant besoin, comme il l’a prétendu ? Ou tout simplement par égoïsme et cupidité (l’argent n’a pas d’odeur) …<br /><br />Après guerre, on retrouve Heesters dans de nombreuses opérettes filmées avec Elfie Mayerhofer, le rossignol viennois, Claude Farell ou surtout Marika Rökk (Princesse Czardas 1951). Un genre qui tend à se moderniser et petit à petit à virer vers la parodie, avec des anachronismes et des versions « swinguées » des vieux airs d’autrefois. En piste Marika (1958), encore avec Marika Rökk, lorgne vraiment du coté d’Hollywood (ballets modernes, rock’n roll). Il aura l’occasion de tourner là-bas dans la version allemande (et ô combien théâtrale) de La lune était bleue d’Otto Preminger (1953)<br />En 1961, Johannes Heesters joue aux cotés de la chanteuse yéyé Conny Froboess dans Midi Midinette, puis va désormais se tourner essentiellement vers la scène (adaptation allemande de Kiss me Kate ) et la télévisi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVFEjE94Sg-wTtT2AFlHkRNi69Sv8l1GrqkfsEtRbz5b1c_X5UX8YQ5dQ6eDBrF7uPqJq8iYJTrU9p0czd2T9IXfQPi2r0yIafL0BcOWwHKYxxOeyuZgjm5zZfZ7ERnm_h8vG7q9Scq-M/s1600-h/Heesters.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340972249488193794" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 230px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVFEjE94Sg-wTtT2AFlHkRNi69Sv8l1GrqkfsEtRbz5b1c_X5UX8YQ5dQ6eDBrF7uPqJq8iYJTrU9p0czd2T9IXfQPi2r0yIafL0BcOWwHKYxxOeyuZgjm5zZfZ7ERnm_h8vG7q9Scq-M/s320/Heesters.jpg" border="0" /></a>on.<br />Les cheveux blancs et les rides lui vont bien et lui confèrent un charme supplémentaire : curieusement, il semble plus avenant à 70 ans qu’à 30. Plus les années passent, plus il est convié en guest-star en tant que phénomène, survivant d’une époque révolue. Toujours en smoking et chapeau claque, il entonne « I’m glad I’m not young anymore » de Gigi dans les shows de Peter Alexander.<br /><br />En 1992, après le décès de son épouse (une actrice belge), il se remarie avec une femme qui a…50 ans de moins que lui (Ca arrive assez souvent dans le show business : Fred Astaire…). Toujours bon pied bon œil, sieur Heesters continue de jouer sur les planches (ce qui lui vaudra de figurer dans le Guiness des records comme plus vieil acteur encore en activité). Chaque année, il est encore invité à la télé, surtout au moment de son anniversaire, avec beaucoup de respect. Le vieil homme de 105 ans a désormais une allure de Jiminy Crickett avec ses petits yeux malicieux et son costume blanc et sa cane, quand il chante en play-back à la télé. Désormais presqu'aveugle, il souhaite encore vivre une dizaine d’ann<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPO6GQU_ncZj9EbuBPAWpWy1iR5uG-HvxcmlMXFDyeLetdsr9ZJavX7xyTCkUi8SivScGM4fqZG7EXhbUuJFMUSNwRQRO9LmOi-DxsGIH8uC8qIaKmIBd0O-xGmyJWQP8AeqCHc-1D-O0/s1600-h/Entertainer+Johannes.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340973669114735522" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 248px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPO6GQU_ncZj9EbuBPAWpWy1iR5uG-HvxcmlMXFDyeLetdsr9ZJavX7xyTCkUi8SivScGM4fqZG7EXhbUuJFMUSNwRQRO9LmOi-DxsGIH8uC8qIaKmIBd0O-xGmyJWQP8AeqCHc-1D-O0/s320/Entertainer+Johannes.jpg" border="0" /></a>ées et a donné l'an dernier un show dans son pays natal où il ne s'était pas produit depuis des décennies. Cet événement a créé bien des remous en Hollande, beaucoup de es compatriotes étant outrés que le chanteur favori d'Hitler puisse ainsi continuer à chanter. L'acteur, peut être sénile, n'a pas craint d'agraver son cas en déclarant lors d'une interview qu'Hitler était très gentil. Curieux personnage qui vient de tirer sa révérence à l'âge vénérable de 108 ans, à la veille de Noël.</div><br /><object height="344" width="425"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/cqx92z1EkWI&hl=fr&fs=1"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowscriptaccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/cqx92z1EkWI&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-2925671239443253562009-05-24T01:02:00.000-07:002009-05-24T01:27:38.670-07:00Amitabh Bachchan, l'empereur de Bollywood<div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9svSFM9XWWgM4osH9TD10UD5bMEcPeXI_HtVx-XZIiEBxf6u7E6s6aZ23Gtc4pT4M95rYyYI6rJW8T6rKv-wYmK6PJdfYCFyzr5MzNg8VF7l5qXTrcAugNgv88VAibK1RkgQdW2FUab0/s1600-h/amitabh_bachchan_007.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339299638760052066" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 246px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9svSFM9XWWgM4osH9TD10UD5bMEcPeXI_HtVx-XZIiEBxf6u7E6s6aZ23Gtc4pT4M95rYyYI6rJW8T6rKv-wYmK6PJdfYCFyzr5MzNg8VF7l5qXTrcAugNgv88VAibK1RkgQdW2FUab0/s320/amitabh_bachchan_007.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><br /><div><br /><div><div><div><div><em>Portrait réalisé par Jordan White et reproduit ici avec son amicale autorisation</em></div><br /><div>Au sommet depuis 1975 et Sholay, <strong>Amitabh Bachchan</strong> n'a jamais décroché depuis et reste aujourd'hui la personnalité la plus admirée du cinéma indien. Au Nord, il y a Amitabh, du haut (1m95) de ses 65 ans cette année, au Sud Rajnikanth et ses cent quarante films.<br /><br />Né le 11 Octobre 1942 à Allahabad, Amitabh est le fils d'un poète célèbre Harivansh Rai Bachchan. Nommé Srivastava, il est s'est fait connaître sous le nom de Bachchan. Aujourd'hui, par respect, ses pairs le surnomment "Big B".<br />Sa mère Teji est origina<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrMv03JfFTaYMfiz2tbt91CP-OAdrk3qVe1ihNUxxU40Fe8g5A6MuXQgCnu2wt1yxP_Gdqm5ej5iYLieW10pShyphenhyphennuiheQ111TjUCyn6TY4sA_xviPVQJBYKR6RUCMlmN8ajlp0fpEVe9w/s1600-h/18814414.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339302707483635474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 195px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjrMv03JfFTaYMfiz2tbt91CP-OAdrk3qVe1ihNUxxU40Fe8g5A6MuXQgCnu2wt1yxP_Gdqm5ej5iYLieW10pShyphenhyphennuiheQ111TjUCyn6TY4sA_xviPVQJBYKR6RUCMlmN8ajlp0fpEVe9w/s320/18814414.jpg" border="0" /></a>ire du Punjab, région connue pour sa population sikh qui porte ces énormes turbans sur la tête.<br /><br />Amitabh obtient un diplôme en Arts puis en Sciences. Il s'essaie dans le même temps vers l'âge de vingt ans au théâtre, puis devient animateur de radio. Mais c'est le cinéma qui l'attire. Il tient un rôle en 1969 dans Saat Hindustani. Il a alors (il le garde encore aujourd'hui) pour modèle Dilip Kumar, immense acteur populaire qui s'est illustré dans Andaz en 1949.<br />Mais c'est son rôle dans Deewar en 1975 qui l'impose comme le jeune "angry young man", l'homme en colère. Yash Chopra alors producteur très en vogue et qui le restera pendant les trente ans à venir en produisant la plupart des succès populaires, voit en lui la nouvelle superstar. Tout arrive à point nommé pour Amitabh qui rencontre le public, et sa femme, Jaya Badhuri de naissance qui deviendra Mme Bachchan, un couple soudé dont l'union dure encore de nos jours.<br />De celle-ci naîtront deux enfants, dont Lil B aka Abhishek Bachchan, acteur de premier plan actuellement et Shweta, beaucoup plus discrète dont il existe quelque <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7itA2miQoijfSNNCe7k_cfHbU9NDoJtT8ft6ob-zpwd_QA9vBTEa0lI0jsSsILvjqClDQlVp72Vjxpt_X58jkRPD39A9ZzeYmv-eXnMsdTlwaV7xk7qw7RL9dIUnVEGAxWn5DiyzPgbg/s1600-h/amitabh11.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339299785546065602" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 218px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7itA2miQoijfSNNCe7k_cfHbU9NDoJtT8ft6ob-zpwd_QA9vBTEa0lI0jsSsILvjqClDQlVp72Vjxpt_X58jkRPD39A9ZzeYmv-eXnMsdTlwaV7xk7qw7RL9dIUnVEGAxWn5DiyzPgbg/s320/amitabh11.jpg" border="0" /></a>clichés mais qui n'a jamais été mise en avant contrairement à ses parents et à son frère.<br /><br />1975 ou l'année de Sholay, le western spaghetti revu et corrigé par Bollywood qui fait d'Amitabh la star de l'époque au même titre que Shah Rukh ou Hrithik Roshan de nos jours. Sholay reste le plus gros succès populaire du ciné hindi avec plus de 200 millions de spectateurs, des chansons connues sur le bout des doigts, les refrains des chansons repris par coeur. Plus qu'un phénomène, une pierre angulaire du ciné hindi dont l'héritage se <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQp5Y_uNTZwn0q75tCOi2RJzHcoq6jxFyfV_mm1zR8pABEPLrehDqbRBwJhccIvaT0yTVSCTZvS-xoE0D8_ghSeg3-YXfYro6yM985VLY5FK-DWHohlESpReatL0zIEe3bY2wXExsmyLo/s1600-h/56_1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339299183222716290" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQp5Y_uNTZwn0q75tCOi2RJzHcoq6jxFyfV_mm1zR8pABEPLrehDqbRBwJhccIvaT0yTVSCTZvS-xoE0D8_ghSeg3-YXfYro6yM985VLY5FK-DWHohlESpReatL0zIEe3bY2wXExsmyLo/s320/56_1.jpg" border="0" /></a>poursuit sans faiblir, le remake de Ram Gopal Varma devant sortir en Août, remake dans lequel Amitabh devrait interpréter le méchant de l'histoire (!).<br /><br />Amitabh enchaîne avec frénésie les rôles dans les années 70, il est en effet partout, dans le mémorable Kabhi Kabhie où il chante le fameux Dil Rehte Mein, chanson qui ouvre le film, et poème écrit par Pamela Chopra qui signe le script aux côté de son mari Yash, et devient un fulgurant succès critique et artistique comme dans Hera Pheri. Notons à ce titre que la plupart de ses titres de Deewar à Silsilay ont fait l'objet de remake pendant les années 90 et 2000.<br /><br />En 1981, il tourne dans Silsila qui fait scandale par rapport à son thème de l'adultère, alors inédit en Inde. A l'époque il conseille lui même Rekha pour ce film tou en ayant vécu une histoire avec elle à l'ombre des caméras et Jaya ! La réputation de mari fidèle s'effrite un peu, et Jaya supporte mal cette situation. A la fin du tournage, le couple s'explique et Rekha ne tourner<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigTyfZh8havdEFwl3kgLATNMZTtkSwHriqgiaU6kEGTz7k9lCo3CMBVz_U0c8a9Wsocf4l4S3glEwaBh9FNuvkPKvLaHRO3F3r8v3qttSdeEi23imw_zDMUcbDuAC749flZtPqsCkA8UE/s1600-h/satte+pe+satta+82+amitabh.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339298845720011506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 218px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigTyfZh8havdEFwl3kgLATNMZTtkSwHriqgiaU6kEGTz7k9lCo3CMBVz_U0c8a9Wsocf4l4S3glEwaBh9FNuvkPKvLaHRO3F3r8v3qttSdeEi23imw_zDMUcbDuAC749flZtPqsCkA8UE/s320/satte+pe+satta+82+amitabh.jpg" border="0" /></a>a plus avec lui.<br /><br />En 1982 il échappe de peu à la mort suite à un grave accident sur le tournage de Coolie. Un documentaire sur l'acteur montre qu'à l'époque, les fans epleurés par les fausses rumeurs de sa mort se précipitaient devant l'hopîtal où il était opéré pour y déposer des milliers de gerbes de fleurs. Involontairement, Amitabh était entré dans le coeur de millions de spectateurs. Il entre un an plus tard à l'Assemblée où il devient homme politique. Il devient député d'Allahabad son fief natal, mais l'expérience le déçoit très vite, et ce malgré l'appui de Rajiv Gandhi, ami de longue date de la famille. Imaginez un Gérard Depardieu qui aurait été Ministre de la Culture par exemple mais aurait été impliqué dans une affaire au point d'être contraint de démissionner. Amitabh a été rattaché à l'affaire Bofors (vente d'armes).<br /><br />Cette parenthèse politique infructueuse l'éloigne du grand écran. Il apparaît dans des rôles spéciaux, fait la voix-off, mais aucun rôle de premier plan jusqu'à 2000 et Mohabbatein <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqeq8F1WRaUWCP_h0JDZGy1DEaIrwr6hHzh2SlPXjhgpDQa3J4MAoz6RlHY_YGY7-ncTYfKLUPNO80XEicKF6g1MI2Agc1fMTPSx-Gq_RnMt3hDZUmRXzza-H8tnM30IDAYWai-MuCL7w/s1600-h/aaj+ka+arjun+90.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339299396677585282" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 222px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqeq8F1WRaUWCP_h0JDZGy1DEaIrwr6hHzh2SlPXjhgpDQa3J4MAoz6RlHY_YGY7-ncTYfKLUPNO80XEicKF6g1MI2Agc1fMTPSx-Gq_RnMt3hDZUmRXzza-H8tnM30IDAYWai-MuCL7w/s320/aaj+ka+arjun+90.jpg" border="0" /></a>d'Aditya Chopra qui a signé en 1995 Dilwale Dulhania le Jayenge. Il y joue un homme de poigne, intransigeant qui se fait supplanter dans le coeur des élèves par le jeune rebelle Shah Rukh Khan et ils nous refont le remake de 3H40 du Cercle des poètes disparus.<br /><br />Il obtient grâce à son ami Karan Johar le rôle du patriarche intraitable dans La Famille Indienne, succès monstre, où il joue le rôle du père de Shah Rukh amoureux de Kajol. 3H30 de spectacle, avec moults chorégraphies, où il va jusqu'à chanter lui-même, d'ailleurs un des rares acteurs ayant chanté sur les chansons au lieu de se faire doubler, enfin pour certains films. Danseur très moyen de son propre aveu, cela ne l'empêche pas de se bouger sur Say Shava Shava.<br /><br />Personnalité la plus admirée en Inde, il apparaît régulièrement dans le top 3 des gens les plus influents artistiquement et économiquement, juste derrière les grands industriels du pays. Son nom, associé à une légende toujours aussi vive lui permet de tourner en produisant sur son nom sans la moindre difficulté. Il devient Chevalier de la Légion d'Honneur. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPPlHC44taZUkGzKf8vAeN1vneAlR9VTHEl4DsS71OulQDIMlSw15EzBml99kZx1rHpC62Ryf13cE03_YDbyfc2fF3o8ox1fAJopP-HmUCKqnXE2wg2pIo8wpeAPWnt3i7QvUuu0pqnqY/s1600-h/amitabh_bachchan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339300338813341538" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 242px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPPlHC44taZUkGzKf8vAeN1vneAlR9VTHEl4DsS71OulQDIMlSw15EzBml99kZx1rHpC62Ryf13cE03_YDbyfc2fF3o8ox1fAJopP-HmUCKqnXE2wg2pIo8wpeAPWnt3i7QvUuu0pqnqY/s320/amitabh_bachchan.jpg" border="0" /></a><br />Il tourne autant pour Ram Gopal Varma que pour son ami de toujours Yash Chopra qui le prend pour incarner un villageois dans Veer-Zaara, un de ses plus beaux seconds rôles, avec lequel il a l'intelligence de s'effacer derrière Shah Rukh. Mais la vraie vedette, si c'était lui au fond, et ce partout où il apparaisse, que ce soit lors des remises des récompenses ou lors de sa venue en France lors de la rétrospective Pompidou en 2004 ?<br /><br /><br /><br />Il renverse même la vapeur et les attentes en 2005 en signant pour Black, où il incarne un professeur à bout de force qui se remet en question au contact d'une jeune aveugle interprétée par Rani Mukerjee. Son rôle lui vaut l'admiration unanime de la presse et du public.<br /><br /><br />A 65 ans, Mr Amitabh Bachchan, idole de toutes les générations, problablement l'<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuWS9HmF3eEOY3xUQDfRm7JxxtZkb0Fa3L9M6PrhDZcwaPd3m3ROw_hyh8NDELFhHE8mqsCpwIsF0OTtB0sXHtLuoGDWNDPuzfhDJsO-MKAURu6h1FCfu2vSsCKx5enM3zOqQUX-UMY8Q/s1600-h/mar05_black_amit_rani.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339303163030085602" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 230px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuWS9HmF3eEOY3xUQDfRm7JxxtZkb0Fa3L9M6PrhDZcwaPd3m3ROw_hyh8NDELFhHE8mqsCpwIsF0OTtB0sXHtLuoGDWNDPuzfhDJsO-MKAURu6h1FCfu2vSsCKx5enM3zOqQUX-UMY8Q/s320/mar05_black_amit_rani.jpg" border="0" /></a>un des trois noms les plus connus aujourd'hui en Inde continue de tourner, dans Jhoom Barabar Jhoom, stature impressionnante, classe intégrale, voix rauque unique, avec toujours l'étincelle enfantine dans les yeux, de celle qui fait les plus grands acteurs. Une légende vivante, un Dieu pour des millions de fans. Mais avant tout un humain, discret, plus effacé qu'on ne le croirait quand il le faut, porteur surtout d'une culture immense. </div><br /><div>MON AVIS :</div><br /><div><em>Si Alain Delon (ou du moins sa marionnette)se vante d’être un demi-dieu au Japon, Amitabh pourrait également se <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0su4SJElTpKt67wKMlPMfpvg_1f9Arukc5c_tYAOdwbOHtR4Jz8VwiONVIIimd3p5fl6FqYxy0wPY5o3Ogx83ejx5Z4fZyC10W_2NahIua8vtptIYPgaF5peIYBzeYswctHaABVi66sQ/s1600-h/AmitabhBachchanJhoomBarabarJhoom.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339301276019207762" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 208px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0su4SJElTpKt67wKMlPMfpvg_1f9Arukc5c_tYAOdwbOHtR4Jz8VwiONVIIimd3p5fl6FqYxy0wPY5o3Ogx83ejx5Z4fZyC10W_2NahIua8vtptIYPgaF5peIYBzeYswctHaABVi66sQ/s320/AmitabhBachchanJhoomBarabarJhoom.jpg" border="0" /></a>glorifier d’avoir le même statut en Inde mais aussi dans de nombreux pays d’Afrique et du moyen orient . Lors d’une interview, Gad Elmaleh a rappelé que dans sa jeunesse au Maroc, il allait souvent voir ses films dont le succès était gigantesque. Dans un magasin de vidéo à Paris, une cliente africaine expliquait au vendeur que dans son pays Amitabh avait un surnom (je ne me souviens plus lequel, il me semble que c’était Babou) et qu’il était archi populaire. En tous les cas, sa présence est indéniable et tous les amateurs de films indiens ont vu beaucoup de ses films puisqu’il est omniprésent, et n’a connu que de courtes traversées du désert. Evidemment pour certains spectateurs occidentaux, son jeu pourra paraître outré dans certains films, mais quel charisme ! Parmi ses meilleurs rôles, comme toi j’ai beaucoup apprécié sa prestation dans Veer Zara. Dans Black, pseudo remake de Miracle en Alabama, un peu mélo mais souvent diablement efficace, il a également une autorité et une présence qui en imposent. Son fils semble dignement suivre ses traces, car il a beaucoup de talent.<br /></em></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/p5om-YPHMIM&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/p5om-YPHMIM&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-42418355651213845772009-05-24T00:51:00.000-07:002009-05-24T00:59:37.196-07:00André Claveau, la voix des ondes<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmLMNA5sSWOGBv0hKouvO6KUWtjFBpPfQvaIfp9dsJwj8MuHblrYT8mI3cizU_yDjcMKXX6RB87VgFNsUQc9USgm_MtETByHDJ-PukYOgwzRDd3QgNEkbDKWOPQTW7bvP2xodta0_FSC0/s1600-h/cla.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339296137808650402" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmLMNA5sSWOGBv0hKouvO6KUWtjFBpPfQvaIfp9dsJwj8MuHblrYT8mI3cizU_yDjcMKXX6RB87VgFNsUQc9USgm_MtETByHDJ-PukYOgwzRDd3QgNEkbDKWOPQTW7bvP2xodta0_FSC0/s320/cla.jpg" border="0" /></a><br /><div><div><div><div><div><br /><br /><div><br /><br /><br /><div>A l’époque où la radio était reine, la belle voix de crooner d'<strong>André Claveau </strong>charmait les auditrices sur les ondes françaises avec des tubes encore encrés dans les mémoires comme Cerisiers roses et pommiers blancs ou Domino. Apparemment, le chanteur et animateur n’a pas su choisir avec discernement ses rôles à l’écran car il a enchaîne les navets. Dommage.<br /><br />Né à Paris en 1911, André Claveau a toujours caressé l’espoir <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2TaeeGW7lhyphenhyphenAqX81h1LZh-5CfouJnX2HgUT_z4RtHONl6w-q6UcEpktHD0DQGmA1IeR-390N6Qz9ozareS6l9-1wHYRvz3unEIeCuupk0Jm70aEXugrvIe_jV1wbIdbKDBrwm50GcJKs/s1600-h/claveauandreaffiche01vl2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339296627940806258" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 212px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2TaeeGW7lhyphenhyphenAqX81h1LZh-5CfouJnX2HgUT_z4RtHONl6w-q6UcEpktHD0DQGmA1IeR-390N6Qz9ozareS6l9-1wHYRvz3unEIeCuupk0Jm70aEXugrvIe_jV1wbIdbKDBrwm50GcJKs/s320/claveauandreaffiche01vl2.jpg" border="0" /></a>d’une carrière artistique et s’amusait tout enfant à monter des pièces de théâtre en écrivant les dialogues et en dessinant les costumes. Après des études à l’école Boulle, il travaille comme dessinateur de bijoux, puis dessinateur d’affiches. On retrouve sa signature sur des affiches représentant des chanteurs de l’époque comme Jean Lumière. Très attiré par l’art lyrique, André Claveau tente alors sa chance dans la variété en prenant bien soin de retenir sa voix pour s’adapter à un répertoire de chanteur de charme : d’emblée la grande Lys Gauty lui prévoit une grande carrière.<br /><br /><br />L’imprésario de Jean Lumière le prend alors en mains et lui déniche une série d’émissions de radio qui vont faire la gloire du chanteur au début de l’occupation. Des refrains comme « attends moi mon amour » visent spécialement les épouses et fiancées des prisonniers.<br /><br /><br />Le tango « j’ai pleuré sur tes <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGydnivDiRjVMlXH-z9mLggrVEx8_hZmEjZiCW6py819g4OXx0zVYQTYLfhvaW7-YbNWyLd4ZNl5RM8i_EThsyzbcMQpeiTwjFh7IFjyZVXxx-OR_htGvKt8DdfIAjcnDmZnvIghg7SQg/s1600-h/claamuse0lngy5.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339295884129856114" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 242px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGydnivDiRjVMlXH-z9mLggrVEx8_hZmEjZiCW6py819g4OXx0zVYQTYLfhvaW7-YbNWyLd4ZNl5RM8i_EThsyzbcMQpeiTwjFh7IFjyZVXxx-OR_htGvKt8DdfIAjcnDmZnvIghg7SQg/s320/claamuse0lngy5.jpg" border="0" /></a>pas » fait de lui le crooner français n°1et la presse déclare en 1943 que c’est l’artiste qui reçoit le plus de lettres d’amour: il faut dire que la place est vacante depuis le départ de Jean Sablon en Amérique, et que sa belle voix grave le démarque d’emblée des autres chanteurs de charme de l’époque qui ont curieusement une voix assez haut perchée (Réda Caire, Guy Berry, Roland Gerbeau et évidemment Tino Rossi). Doit-on préciser la gente féminine n’a pourtant rien à espérer du prince charmant à la voix de velours, surnommé Clavache par ses détracteurs? On entend beaucoup André sur la radio collaborationniste « Radio Paris » aussi l’artiste connaît quelques soucis à la libération. Cependant, André Claveau va très vite reprendre sa place dans le cœur des auditrices.<br /><br />En 1947, on lui confie un premier rôle à l’écran, celui d’un gangster qui rencontre par hasard une jeune fille de bonne famille en fuite (la jeune première en vogue Dany Robin) dans « le destin s’amuse » avec. Pas terrible. On préférera « les vagabonds du rêve », <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOwp4FqF9VwnheWrA45SFG02cjS5cMJO-tF1sWBomD7NW6aA2kb2i3diFQ6xwC-swd0K8vlkpobrdPav9jS7uyl4zbjwQZfO0A_vcESxSDm-vg2I8jbutw-PBHr0S1RP37cosBhpUKWOc/s1600-h/cla25498lo7.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339296239857980706" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 242px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOwp4FqF9VwnheWrA45SFG02cjS5cMJO-tF1sWBomD7NW6aA2kb2i3diFQ6xwC-swd0K8vlkpobrdPav9jS7uyl4zbjwQZfO0A_vcESxSDm-vg2I8jbutw-PBHr0S1RP37cosBhpUKWOc/s320/cla25498lo7.jpg" border="0" /></a>un mélo de 1949, où André Claveau ne fait guère d’étincelles mais où Françoise Rosay est comme toujours remarquable en propriétaire d’un théâtre ambulant, abandonnée par le public, qui semble en pincer pour le chanteur. Pourtant ce dernier, cheveux gominés, et foulard de soie, avec ses faux airs de Paul Meurisse, promène un petit air suffisant assez déplaisant le long du film (et de tous les autres). C’est du cinéma de papa, mais tout à fait regardable par rapport aux autres films chantés que va tourner l’acteur.<br /><br />Comment défendre le médiocre cœur sur mer (1951) où l’acteur, en maillot de bain, révèle une flasque silhouette ? L’ennui avec ce genre de comédies musicales, c’est que les chansons sont très mauvaises et composées à la va vite. Alors qu’elles sont censées pousser le film, elles le coulent ! Rires de paris (1953) est vraiment un sinistre navet : des girls et des artistes sont kidnappés pour tenter d’arracher un sourire à un millionnaire (Claveau) impossible à dérider : quelle ineptie ! Là aussi <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUT7cZKRXa6wdSKJe0FxIzpQ2FzLzs6CEqkcmxH198ZllzF6D-Ve6ECGjGgTICdTDAOxzxkMPWNIS-7V5SzoAFvxDxAhyz1mgvqtYjnNoT1PLLRtTzV75x0wQYT3EXzQupfMStoJtNixE/s1600-h/clacoeursurmerru3.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339295764935796658" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 234px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUT7cZKRXa6wdSKJe0FxIzpQ2FzLzs6CEqkcmxH198ZllzF6D-Ve6ECGjGgTICdTDAOxzxkMPWNIS-7V5SzoAFvxDxAhyz1mgvqtYjnNoT1PLLRtTzV75x0wQYT3EXzQupfMStoJtNixE/s320/clacoeursurmerru3.jpg" border="0" /></a>les chansons sont creuses, à la hauteur du film.<br /><br />On se demande comment les producteurs mettaient en route des films aussi mauvais. On devait réclamer à certains compositeurs en mal d’inspiration une série de chansons dans des délais très contraints. Au moins le film un jour avec vous (1952) se distingue du lot, en comportant à un vrai tube, le fameux bon anniversaire, mes veux les plus sincères qui figure parmi les plus gros succès du chanteur qui cartonne vraiment tout au long des années 50 avec des airs comme la petite diligence, Domino (qui lancera la mode du prénom Dominique), cerisiers roses et pommiers blancs (qui fera un tabac aux USA repris par Perez Prado) ou encore le petit train (qu’on entendra beaucoup dans les maternelles et qui sera repris par Rita Mitsouko).<br />Aux quelques films qu’on a cité on doit rajouter des apparitions en tant que guest star dans French Cancan (où il incarne Paul Delmet qui fut 50 ans avant lui le prince de la chanson de charme) ou Paris chante toujours (film de chanteurs assez habilement<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh20vcrldXYcRR3fTZHOYStpqp-Xik3ngIXH8KRK9dUddFGGYfqViHu87bGTBibkql2BxSVmx_CWYYD8ew_GNlZ_IgeS6T_9tqfyL4z14howvW_RefAoHrtTHPX6XdgHO3Ib59zgiWewWc/s1600-h/cla835587759ljx6.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339296414515816946" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh20vcrldXYcRR3fTZHOYStpqp-Xik3ngIXH8KRK9dUddFGGYfqViHu87bGTBibkql2BxSVmx_CWYYD8ew_GNlZ_IgeS6T_9tqfyL4z14howvW_RefAoHrtTHPX6XdgHO3Ib59zgiWewWc/s320/cla835587759ljx6.jpg" border="0" /></a> troussé). En 1958, André Claveau parait dans un film d’aventures, prisonniers de la brousse, une curiosité rééditée en VHS, il y a quelques années.<br />Mais c’est bien évidemment à la radio que Claveau continue de charmer ses admiratrices avec des émissions comme cette heure est à vous, sponsorisée par les shampoings Dop.<br /><br />Celui que Charles Chaplin surnommait le Bing Crosby français (deux petits chaussons de satin blanc du film limelight compte parmi ses plus gros tubes) remporte son dernier triomphe à l’Eurovision en 1958 (battant la chanson Volare de Domenico Modugno qui connaîtra pourtant un succès plus durable). Avec l’arrivée de la vague rock et yéyé, André Claveau préfère se retirer à la campagne (même s’il assure encore le doublage français de films, notamment la voix de C Plummer dans la mélodie du bonheur). Il fait ses dernières apparitions à la télé dans les années 70, mais refuse ensuite les propositions de Pascal Sevran ; <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Cd8de-klKOnSPA7HMXDjKgA6f9cLEXjIBOpEEP0dAfGuL3jXNSEXJYWA6kKv-smjX1CGHohV9Aj3Ut34ky1hf459D7P1F2ozopwjIjiEsGtugSS-mRVa8wIAfaysQcREv7rdAbpO8PE/s1600-h/cla833158891liz2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5339296003550366642" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_Cd8de-klKOnSPA7HMXDjKgA6f9cLEXjIBOpEEP0dAfGuL3jXNSEXJYWA6kKv-smjX1CGHohV9Aj3Ut34ky1hf459D7P1F2ozopwjIjiEsGtugSS-mRVa8wIAfaysQcREv7rdAbpO8PE/s320/cla833158891liz2.jpg" border="0" /></a><br />Le prince de la chanson de charme est décédé en 2003 : certes sa façon de chanter, assez uniforme et affectée s’est pas mal démodée par rapport à celle de son inspirateur Bing Crosby, néanmoins sa belle voix grave et ses refrains les plus connus sont imparables donner à un film un parfum d’immédiat après guerre. </div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/IRFx_hYx4I8&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/IRFx_hYx4I8&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-19467799479389952372009-05-22T13:10:00.000-07:002016-04-24T12:54:19.502-07:00Mario Lanza, un ténor en technicolor<div><div><div><br /><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDs2TdrekIag-H4WEpWGzyoREeEslmRrlGIkafr7UGQltdXeoviaCMGNh4Tuaf5pQ0-j99lRVZDUp5-zHFrOiaxLfqW9nhN1eVm8wu8zn6-9bEype5-2acosb_kWpN5kDtUOF5YzfgAtc/s1600-h/3102_0189Mariooutsideportrait.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338745105841221922" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 266px; CURSOR: hand; HEIGHT: 309px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDs2TdrekIag-H4WEpWGzyoREeEslmRrlGIkafr7UGQltdXeoviaCMGNh4Tuaf5pQ0-j99lRVZDUp5-zHFrOiaxLfqW9nhN1eVm8wu8zn6-9bEype5-2acosb_kWpN5kDtUOF5YzfgAtc/s320/3102_0189Mariooutsideportrait.jpg" border="0" /></a><br /><div><div><div><br /><br /><div>Maria Callas déclara en 1973 que <strong>Mario Lanza</strong> avait la plus belle voix de ténor qu’elle ait jamais entendu et que son grand regret était de n’avoir pu chanter à ses cotés. Toscanini prétendait également que c’était la plus grande voix du 20ème siècle. Pourtant, le moins qu’on puisse dire c’est que Mario Lanza n’a vraiment pas fait l’unanimité parmi les amateurs d’opéra. Lui reproche t’on d’avoir privilégié une carrière dans des comédies musicales à Hollywood aux grandes scènes de l’art lyrique ? Petit portrait d’un artiste aussi populaire que controversé.<br /><br />Né en 1921en Philadelphi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyltTA4xUuNEqbvShBYX6iaZkpj569fxQr5YAlNatGNL4SEUJgbMQkxn0ELOIvN09D3SG18dF_v4sSwr24dZyBgQ0CNnyHttPWrZXafAaHsB2PSzlRITg_cdfUeR4EfjQZz2XV5n2W9X0/s1600-h/mario.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338745786787192818" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 316px; CURSOR: hand; HEIGHT: 317px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiyltTA4xUuNEqbvShBYX6iaZkpj569fxQr5YAlNatGNL4SEUJgbMQkxn0ELOIvN09D3SG18dF_v4sSwr24dZyBgQ0CNnyHttPWrZXafAaHsB2PSzlRITg_cdfUeR4EfjQZz2XV5n2W9X0/s320/mario.jpg" border="0" /></a>e, Mario Lanza a toujours été fasciné par le grand chanteur d’opéra Caruso. Après avoir pris des cours de chants pendant son enfance, c’est pendant la guerre, qu’il aura l’occasion de faire valoir ses talents en donnant des spectacles pour son régiment. A son retour dans la vie civile, sa voix puissante est très vite remarquée. Après s’être perfectionné avec un ancien prof de Benjamino Gigli, il est engagé pour jouer l’opéra de Puccini Mme Butterfly, pour lequel il recueille des critiques dithyrambiques. Remarqué par le patron de la MGM et le producteur Joe Pasternak, spécialiste des comédies musicales matinées d’air d’opéra, tous les 2 complètement enthousiasmé, il fait des débuts très remarqués dans le baiser de minuit (1949) avec Kathryn Grayson. Le film est très conventionnel (franchement, quand je l’ai vu sur TCM, je l’ai trouvé bien ennuyeux.) et alterne, dans la vieille formule chère à Pasternak, chansons nouvelle<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVj80EjEV5kuNAQbVAnG43GFPatFnHvLwJQQS6goza7gzPPghyRawZHFjdCJ30KFfmsFmfC5_94sOAdOlOYIjIxw0bZ-YW-T3Zcql095xsdQ-SrY8_PdIz6qlHiEjMgguBTKDhyphenhyphencnTXVU/s1600-h/lanzathatmidnightkissmexis6.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338744327572446386" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVj80EjEV5kuNAQbVAnG43GFPatFnHvLwJQQS6goza7gzPPghyRawZHFjdCJ30KFfmsFmfC5_94sOAdOlOYIjIxw0bZ-YW-T3Zcql095xsdQ-SrY8_PdIz6qlHiEjMgguBTKDhyphenhyphencnTXVU/s320/lanzathatmidnightkissmexis6.jpg" border="0" /></a>s et des extraits des airs d’opéra les plus connus du répertoire. Pourtant la voix de Mario Lanza fera du film un triomphe.<br /><br />Le second, marchera encore mieux et la chanson be my love, sera un tube qui se vendra à plus d’1 million d’exemplaire. Le succès du chanteur est phénoménal et l’adulation qu’il provoque peu commune. Un succès aussi foudroyant a de quoi tourner la tête et Mario Lanza, sûr de son talent et enthousiasmé par la fascination qu’il exerce sur les foules, va un peu perdre les pédales.<br /><br />Irritable, il devient très vite insupportable sur les plateaux, au point que Kathryn Grayson refusera de tourner un 3ème film à ses cotés (on raconte qu’il profitait de<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxGK7yYWNsjiU9O5Df7SC7VBiCE121EJHdnYsiP9cJZO7XmjyKYC1tRe0Vpoue-P6a8mQBfjAIrVfPNlLY6aA3X5n0fsAWWRret1Lj_aaxFLzjcu5wZSbBDxsSKK-wK9M1LRQAeRBjPJg/s1600-h/lanzalegrandcarusobgv1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338744556253001186" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 266px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxGK7yYWNsjiU9O5Df7SC7VBiCE121EJHdnYsiP9cJZO7XmjyKYC1tRe0Vpoue-P6a8mQBfjAIrVfPNlLY6aA3X5n0fsAWWRret1Lj_aaxFLzjcu5wZSbBDxsSKK-wK9M1LRQAeRBjPJg/s320/lanzalegrandcarusobgv1.jpg" border="0" /></a>s scènes d’embrassades -très chastes à l’époque- pour essayer de la draguer de façon fort entreprenante). En 1951, Lanza réalise son rêve et tient le rôle de son idole Caruso dans la très bonne biographie du célèbre ténor, encore un triomphe au box office. A partir de ce moment, Lanza au faite de son succès, est persuadé qu’il est devenu encore meilleur que son modèle, en somme le meilleur chanteur d’opéra de tous les temps ! Et il devient carrément exécrable sur les plateaux : très soucieux de la qualité artistique de ses films, il se heurte aux producteurs qui visent avant tout des cibles commerciales.<br /><br />Contractuellement, il est obligé d’accepter de jouer tu es à moi (1952), dont il juge le thème racoleur et stupide (un GI devient chanteur d’opéra), mais se défoule sur les autres artistes et se réfugie dans en état d’ébriété quasi permanente pendant le tournage (sa partenaire la pauvre Doretta Morrow sera si dégoûtée qu’elle refusera de jouer dans un autre film après !). Outre la boisson, Mario ne sait pas résister à la bonne chaire et avale des repas pantagruéliques (pou<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS0IvN9FIG2hPA5jXX995COiH8mEYbMBuK7HUF_SMQHrkzYfOTTIZOJxn11G72t2_vCPTpkbhqjjjSz-H5TWbn5DJpRHO8xI7fFRgQS_ydidxiJF1qikYREa9W9aACVfNob-BxZMSWCYI/s1600-h/lanzamarioet6.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338744446688904274" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 249px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS0IvN9FIG2hPA5jXX995COiH8mEYbMBuK7HUF_SMQHrkzYfOTTIZOJxn11G72t2_vCPTpkbhqjjjSz-H5TWbn5DJpRHO8xI7fFRgQS_ydidxiJF1qikYREa9W9aACVfNob-BxZMSWCYI/s320/lanzamarioet6.jpg" border="0" /></a>r le petit déjeuner, 4 steaks+ 6 œufs avec de grandes quantités de lait). Il devient tellement gros, qu’il n’est pas présentable pour jouer le prince étudiant (1954), opérette ayant déjà fait l’objet d’une célèbre version muette, dont il a pourtant enregistré les chansons. De surcroît, le réalisateur a osé remettre en question ses qualités d’interprétation ! La MGM utilisera donc seulement sa voix pour le film, avec le très fade Edmund Purdom mimant les mouvements des lèvres sur le play back. Le disque 33T sera un très gros succès.<br />Viré de la MGM, Mario Lanza est alors en posture délicate. Mélangeant barbituriques et alcool, crises de boulimie et cures intensives d’amaigr<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZxUBON2OYLRnAVb2zhda0KhxQsfOYwsfNNJhZUrNJGwyl6xA5PM53fFE8nr9c62tliy9ifWBPV-AacbPEpEQXeGc9WmBrH1mGHUpDkFmQMlzQQOxj6riXhQMdi7FCd553AyqFlB0ly0/s1600-h/61CBTDDJN7L__SL500_AA240_.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338746280864353490" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzZxUBON2OYLRnAVb2zhda0KhxQsfOYwsfNNJhZUrNJGwyl6xA5PM53fFE8nr9c62tliy9ifWBPV-AacbPEpEQXeGc9WmBrH1mGHUpDkFmQMlzQQOxj6riXhQMdi7FCd553AyqFlB0ly0/s320/61CBTDDJN7L__SL500_AA240_.jpg" border="0" /></a>issement, il est vivement critiqué quand il chante en play-back dans un show télé avec Betty Grable (à l’époque, ça ne se faisait pas du tout) et du coup certains commencent à remettre en doute ses talents de chanteur, d’autant plus qu’il est obligé d’annuler une série de récitals à Las Vegas.<br /><br />En 1956, Sérenade, produit par la Warner Bros, avec Sarita Montiel, remporte un succès beaucoup plus mitigé que ses films précédents. Très déçu, le chanteur décide de s’installer en Italie (il est très populaire en Europe) où il tournera deux films assez moyens qui lui permettent d’entonner d’autres arias ultra célèbres et des mélodies italiennes très en vogue comme Come prima ou arrivederci Roma. Il envisage alors de se produire à la Scala de Milan afin de démontrer toute l’étendue de son talent sur scène. Hélas, la mort l’en empêchera. Usé pa<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSFYXuhQXArRljKTIGtuelGakcs0BqOlj_sVQKBCW-lr4IfCot_IIo_WT6IIO-Nlc8HRowRdnVcuwcNImWsCy_pr6mgsM1-8O2AaIKOqSunvrLZxL-khQuREZ4T5SkuPKhz8K7H9eDogE/s1600-h/3053.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338746541056613714" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 210px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSFYXuhQXArRljKTIGtuelGakcs0BqOlj_sVQKBCW-lr4IfCot_IIo_WT6IIO-Nlc8HRowRdnVcuwcNImWsCy_pr6mgsM1-8O2AaIKOqSunvrLZxL-khQuREZ4T5SkuPKhz8K7H9eDogE/s320/3053.jpg" border="0" /></a>r l’alcool, les cures d’amaigrissement, des problèmes de tension artérielle, il décède peu après d’une embolie pulmonaire. Sa femme mourra d’une overdose quelques mois après (en laissant 4 enfants). Sa nièce Dolores Hart jouera dans quelques films (Ces folles filles d’Eve avec Connie Francis, avant d’entrer au couvent).<br /><br />Tragique destinée que celle de Mario Lanza, dont l’engouement sur les foules le fit comparer à Elvis Presley. Mais vient immédiatement la question (et je compte notamment sur Cathy et Lilah pour me donner leur sentiments) ; était il un aussi fabuleux chanteur d’opéra qu’il le pensait ? On a déjà vu que Maria Callas et Toscanini le portaient aux nues. D’autres ont prétendu qu’en dépit de l’extraordinaire puissance de sa voix, ce n’était pas un fin interprète, qu’il parvenait sans mal à claironner au cinéma les « tubes » du classique, mais qu’il aurait été incapable de tenir sur un opéra entier, etc…S’il avait dédaigné les offres d’Hollywood pour se consacrer aux grandes scènes, serait-il plus admiré aujourd’hui à l’égal de Maria Callas ?<br />En tous les cas, ses films ont enthousiasmé beaucoup de cinéphiles et fait découvrir l’opéra à beaucoup de gens qui n’étaient à l’origine p<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSrSDleVyEoPGGEb1EIGWxEi7NoVhSXHq2ZqiIkqpJ2lrH3DNR8m8bDIb5W34qq4pPtkjgS3kHtFs_jPHCwOH4V6LJszY1pDNjLuRzHVHOhXBlDZ30IAEE33SS6bo-ITHVxd-G-5MRxs4/s1600-h/Mario_Lanza_Otello.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338745451155907474" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 249px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhSrSDleVyEoPGGEb1EIGWxEi7NoVhSXHq2ZqiIkqpJ2lrH3DNR8m8bDIb5W34qq4pPtkjgS3kHtFs_jPHCwOH4V6LJszY1pDNjLuRzHVHOhXBlDZ30IAEE33SS6bo-ITHVxd-G-5MRxs4/s320/Mario_Lanza_Otello.jpg" border="0" /></a>as sensibles à l’art lyrique. José Carreras a d’ailleurs déclaré que s’il avait entamé sa carrière, c’est Mario Lanza qui lui en avait donné l’envie. Pour avoir ainsi popularisé l’opéra, on ne peut que tirer un très grand coup de chapeau à Mario Lanza. </div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/kJZ2XA84MPI" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-56949252374539008922009-05-21T09:09:00.000-07:002016-04-24T13:07:37.558-07:00Donald O'Connor, facétieux clown dansant<div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjC0S7qRrpFrOyARt_Rq2Dhfirg2DpnTWTsdCAe7l1hSBVTyXCAZDuJTUguMRVibEDecbbWysCe9J713Rz3r8NHcO7W4y-IfYRXOfs15nof7UKNOHcbcCkg2zq1fZLb1iXJRIvhXc8ktc/s1600-h/do40000102jt5.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311322562552418" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 210px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjC0S7qRrpFrOyARt_Rq2Dhfirg2DpnTWTsdCAe7l1hSBVTyXCAZDuJTUguMRVibEDecbbWysCe9J713Rz3r8NHcO7W4y-IfYRXOfs15nof7UKNOHcbcCkg2zq1fZLb1iXJRIvhXc8ktc/s320/do40000102jt5.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div><div><br /><br /><br /><div><br />Personne n’a oublié l’incroyable numéro comique et acrobatique « make’em laugh » dansé par <strong>Donald O’Connor </strong>dans Chantons sous la pluie, la comédie musicale la plus célèbre et la plus aimée de l’histoire du cinéma. Pour tous les aficionados du musical de l’âge d’or, voici le portait de Mr O’Connor.<br /><br />Enfant de la balle, Donald O’Connor rejoint tout petit ses parents et frères et soeurs dans les cirques où ceux-ci se produisent. Il perd son père à l’âge de 3 ans. Après des débuts à l’écran à 12 ans dans un numéro dansé avec ses deux frères (l’un d’eux mourra peu après de la scarlatine), le jeune Donald incarne le jeune frère de Bing Crosby et de Fred Mac Murray dans Bébés turbulents. Le coté effronté et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV__QVU3xNGkunLpjWro8a0r8vWr-5DJnXfNAVJj9AWHTRGzwa_Qo7BmeQSwEegdrkeuEtsCH4oSxefmGK2xxnGVl4iqrCtKDjInV4DlJOQADLZy2UREsnSfQomLqQjoE757hu6uHcLRo/s1600-h/domisterbiguv7.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311691377443682" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 213px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhV__QVU3xNGkunLpjWro8a0r8vWr-5DJnXfNAVJj9AWHTRGzwa_Qo7BmeQSwEegdrkeuEtsCH4oSxefmGK2xxnGVl4iqrCtKDjInV4DlJOQADLZy2UREsnSfQomLqQjoE757hu6uHcLRo/s320/domisterbiguv7.jpg" border="0" /></a>débonnaire du gamin à la bouille criblée de taches de rousseur éclate à l’écran et le trio qu’il forme avec les deux célèbres acteurs est vraiment sympathique (notamment quand ils entonnent ensemble l’entraînant pocketfull of dreams » et que Donald danse les claquettes avec son petit accordéon).<br /><br />Après sur les pointes (1939) , un musical situé dans le milieu de la danse classique avec la ballerine Vera Zorina, Donald est relégué aux comédies musicales de série B produites à la pelle par l’Universal. Il s’agit de films pour la jeunesse, calqués sur les succès MGM de Mickey Rooney et <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqPWO658X5_KVgrvHczIhv_tNG6ose_bfBuE51PI2SYeeQAW9d-cWCX_WOZTBc1r3LCERANQ6yfMmPaYDhIYm6_Rn6CFX13tOoblTVsv3VsYXrnMGdXYuiolJmSZHXRpsCZWWVOcYy5Eo/s1600-h/dodetalpaloun8.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311434858803922" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 210px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqPWO658X5_KVgrvHczIhv_tNG6ose_bfBuE51PI2SYeeQAW9d-cWCX_WOZTBc1r3LCERANQ6yfMmPaYDhIYm6_Rn6CFX13tOoblTVsv3VsYXrnMGdXYuiolJmSZHXRpsCZWWVOcYy5Eo/s320/dodetalpaloun8.jpg" border="0" /></a>Judy Garland, avec bien moins d’idée et un budget des plus minces. Impossible de se faire une opinion sur ces films jamais rediffusés, et indisponibles en DVDs : Les intrigues étaient basiques : Comme Mickey Rooney dans place au rythme ou débuts à Broadway, Donald essayait de monter un spectacle avec l’aide de la délurée Peggy Ryan, une bonne danseuse dotée d’un réel talent pour la comédie et de Gloria Jean, la fille « sérieuse », la Deanna Durbin du pauvre (à laquelle succèdera la débutante Ann Blyth).<br /><br />Au retour du service militaire, la firme Universal tente de distribuer Donald, devenu adulte, dans des films à plus gros budget (la firme qui vient de changer de direction décide en effet de réduire la production des séries Z). Dans Chansons dans le vent (1947), Donald recueille de meilleurs critiques que sa partenaire Deanna Durbin, en fin de carrière et danse le charleston dans « Yes sir that’s my baby » avec Gloria de Haven (1949). C’est alors qu’il entame le tournage de la très lucrative série comique « Francis le mulet qui parle ». J’imagine que ça ne devait pas être trè<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvt2BF5QfbWtmF9Us7a-RUTCs7WLmxMN2nhg90x6mVkt5LKvJ7FCVJSx4XBw-2kiOxbkQkfG-ZO9dJ6zVYRNR_3ALsmYBw0KOivWpxn9uDxsFSseOiBTeMW4G_D5Rw5OGDZD7JquvtFvo/s1600-h/domake20em20laugh2fl4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338310957632520146" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvt2BF5QfbWtmF9Us7a-RUTCs7WLmxMN2nhg90x6mVkt5LKvJ7FCVJSx4XBw-2kiOxbkQkfG-ZO9dJ6zVYRNR_3ALsmYBw0KOivWpxn9uDxsFSseOiBTeMW4G_D5Rw5OGDZD7JquvtFvo/s320/domake20em20laugh2fl4.jpg" border="0" /></a>s puissant, mais pour le talent loufoque de Donald et par curiosité, cela m’amuserait d’en regarder un épisode.<br /><br />En 1952, Donald O’Connor est engagé par Gene Kelly pour le film qui fera sa gloire : le fameux Chantons sous la pluie (à l’origine, le rôle était prévu pour Oscar Levant !). Les numéros dansés « Good morning » avec Gene et Debbie Reynolds, et bien évidemment le fantastique et acrobatique « make’em laugh » (si éprouvant à tourner, qu’il gardera le lit plus de 3 jours) sont dans la mémoire de tout cinéphile. Le numéro « make'em laugh » dont la musique est largement pompée sur le be a clown dansé par Les Nicholas Brothers dans Le Pirate, permet à Donald de proposer au public un florilège des acrobaties et grimaces qu’il a appris pendant son enfance de saltimbanque. On notera qu’en dép<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvZTn1fSrMdcj7HRJ5zON6fF8keChNIx92LpanRiYeC9cX7d_YkhBqV9cdmV8O9yAyw3wSU0ECST_OQjuZZjIRmUrtxtKWplnXbQ6wlrvz9S2H9-0fUwDfu_BHrGJq_f1j6jPaM9si7co/s1600-h/do54marilyndd8.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311197497396946" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 274px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgvZTn1fSrMdcj7HRJ5zON6fF8keChNIx92LpanRiYeC9cX7d_YkhBqV9cdmV8O9yAyw3wSU0ECST_OQjuZZjIRmUrtxtKWplnXbQ6wlrvz9S2H9-0fUwDfu_BHrGJq_f1j6jPaM9si7co/s320/do54marilyndd8.jpg" border="0" /></a>it de la célébrité que Donald a retiré du film, il n’a pas gardé un bon souvenir de Gene Kelly qu’il trouvait trop tyranique sur le plateau « il n’est pas facile de travailler avec un génie ».<br /><br />Après ce triomphe, Donald va retrouver sa partenaire la mignonne Debbie Reynolds pour un petit musical sympa (Cupidon photographe) nettement moins ambitieux, mais pas du tout désagréable pour autant.<br />Après Chantons sous la pluie, Call me Madam (1953) est probablement le meilleur musical de Donald. C’est vraiment un film festif et enthousiasmant, que la télé devrait proposer pour les périodes de fête. Les ballets dansés avec Vera Ellen sont superbes et somptueusement mis en scène (il déclara par la suite qu’elle fut sa meilleure partenaire, avec Peggy Ryan). Son interprétation de la délicieuse chanson « you’just in love » avec l’épatante Ethel Merman (qui vole la vedette à tous les comédiens) des plus réjouissantes.<br /><br />En 1954, Donald retrouve Ethel pour la joyeuse parade (1954), hommage<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ2igUgsNXFF25T9owsa7SPUuDMLiCVyW85896Rqx_BKvfyLRzAcJvXI-G37P0THWtbBraN1syF0HOmN8JF3eTrLrCr0WzoVnSytTtd3HEZyQ76LVuhrrC6qppBHuk2lo6tq3yEESHTRA/s1600-h/do1794mitzidonaldcr0.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311079171273426" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 241px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZ2igUgsNXFF25T9owsa7SPUuDMLiCVyW85896Rqx_BKvfyLRzAcJvXI-G37P0THWtbBraN1syF0HOmN8JF3eTrLrCr0WzoVnSytTtd3HEZyQ76LVuhrrC6qppBHuk2lo6tq3yEESHTRA/s320/do1794mitzidonaldcr0.jpg" border="0" /></a> aux chansons d’Irving Berlin. Une superproduction aux opulents numéros musicaux reliés par une intrigue parfois un peu larmoyante. Donald forme un curieux couple avec Marilyn Monroe, dont c’est sans doute l’un des films les plus oubliés. La même année, une pneumonie l’oblige à renoncer à Noël blanc (Danny Kaye le remplacera).<br />En 1955, Donald décide d’arrêter la série des Francis (parallèlement aux prestigieux musicals précités, il continuait de jouer chaque année dans un film de la série) en indiquant avec humour qu’il faut s’avoir s’arrêter quand on a tourné 6 films et que la mule reçoit plus de courriers d’admirateurs que vous.<br /><br />Alors que le musical américain brille de ses derniers feux, Donald joue dans Quadrille d’amour (1956) avec Bing Crosby et Zizi Jeanmaire. Un bon musical à l’ancienne, dans lequel il danse avec la délicieuse Mitzi Gaynor.<br />Ensuite, il est bien obligé de se contenter de films non musicaux comme une biographie de Buster Keaton (1957), que je n’ai pas vu (compte tenu de son <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpsUTdsW5Ah4QhdSs0tFyLxHavSPlDw7ZNu7x8TBPvW-6YCFdQYDBXia7zvBtAJP9ElI2XDOLQtSx003A2Kl0v624502kTCkXvWjwKmbFnIMzdF-8DTNdzUWmUzr1A53GBCLOnM1x-XAM/s1600-h/dobostoncu8.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338311565425490178" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 244px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpsUTdsW5Ah4QhdSs0tFyLxHavSPlDw7ZNu7x8TBPvW-6YCFdQYDBXia7zvBtAJP9ElI2XDOLQtSx003A2Kl0v624502kTCkXvWjwKmbFnIMzdF-8DTNdzUWmUzr1A53GBCLOnM1x-XAM/s320/dobostoncu8.jpg" border="0" /></a>physique lunaire, je l’aurais mieux vu dans une bio d’Harry Langdon) ou l’ennuyeuse comédie « That funny feeling 1965» avec Bobby Darin et Sandra Dee, une resucée des comédies coquines de Doris Day-Rock Hudson en moins bien). Il se tourne aussi vers la télé (l’île fantastique, hôtel, arabesque) et la scène (shows avec sa collègue Debbie Reynolds, tournée dans Show Boat). Plus récemment, on a pu le revoir sur grand écran en prof de danse dans ragtime (1981) de Milos Forman, un excellent film ou la très charmante comédie « la croisière aventureuse » avec Jack Lemmon et Walter Matthau, dans lequel il nous propose encore un numéro de danse et retrouve son ancienne partenaire de l’écran, Gloria de Haven, encore très jolie.<br /><br />Les dernières années de sa vie, de gros problèmes de santé l’obligeront à ralentir ses activités et annuler des représentations. En 1994, il échappa de peu à un tremblement de terre que faillit faire glisser sa maison dans un précipice.<br />Donald O’Connor est décédé en septembre 2003 et laisse 4 enfants.<br />Comme il le disait « il est né et a été élevé pour distraire le public » : mission parfaitement accomplie. </div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oGlaPXQyfyM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-72449341802215398122009-05-21T05:17:00.000-07:002009-05-21T05:41:04.797-07:00Jack Jones, un crooner bon chic bon genre<div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhePmnvK8ZZntCMmfH48UT6ychMEz3vmBdza3BOYYL_SNTLf-Jf2QDHBX664JKRBz_9cUmxPrbkNkvBfkNfbkAWOcaXlsi5EuQ0Hpz_WUhnyEtfYDZ_8ff3vDG4vutROlIEQymp0dlg87A/s1600-h/913-Jack_Jones_1966_standalone_prod_affiliate_4.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338253419007319618" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 314px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhePmnvK8ZZntCMmfH48UT6ychMEz3vmBdza3BOYYL_SNTLf-Jf2QDHBX664JKRBz_9cUmxPrbkNkvBfkNfbkAWOcaXlsi5EuQ0Hpz_WUhnyEtfYDZ_8ff3vDG4vutROlIEQymp0dlg87A/s320/913-Jack_Jones_1966_standalone_prod_affiliate_4.jpg" border="0" /></a><br /><br /><br /><div><div><div><br /><br /><div>« Love, exciting and new, come aboard, we’re expecting you ». Tel est le mémorable générique d’une pitoyable mais non moins célèbre série télé (la croisière s'amuse) dont le principal intérêt était de donner l'occasion à beaucoup d’ex-stars de l’écran de faire un dernier coucou à la caméra. L’interprète de cette scie disco était le grand crooner <strong>Jack Jones</strong>, qui a quand même enregistré des morceaux de meilleure qualité lors de sa longue carrière. <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi9u6ZyBL-39YH6oaa2mnrD3UqsnMx9apgzlCSxy10VmpCUMDr1jhqG3fMlu8kU39q_bxfcQIrdqKibKK1_aqeU4-MOKC6T1a6DHlzXriVDHNmmL6648XV8uNJqYan9BKRJlQal0mtvr4/s1600-h/briandonlevy2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338252983199479506" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 235px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi9u6ZyBL-39YH6oaa2mnrD3UqsnMx9apgzlCSxy10VmpCUMDr1jhqG3fMlu8kU39q_bxfcQIrdqKibKK1_aqeU4-MOKC6T1a6DHlzXriVDHNmmL6648XV8uNJqYan9BKRJlQal0mtvr4/s320/briandonlevy2.jpg" border="0" /></a><br /><br />Jack Jones est le fils d’Allan Jones (célèbre chanteur d’opérette et vedette de comédies musicales qui a beaucoup joué dans les années 30 et 40, notamment avec les Marx brothers (une nuit à l’opéra) et Abbott et Costello) et d’Irene Hervey (élégante et très belle comédienne des années 30). Il est né en 1938 la nuit même où son père enregistrait le plus grand succès de sa carrière « the donkey serenade » de l’espionne de Castille (un excellent film au demeurant) avec Jeanette Mac Donald.<br />Avec de tels antécédents, on pouvait s’attendre à une carrière dans le show business pour le jeune garçon. Après le divorce d<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAPmWk4Y2SgIC6BMXISpVAZoD72zEMrJK56_GcJBu0NzeOAo2Gj4Bvo6VN-VBgAUHK2ON_RozM56ALZrMgwYPUDgjPx8EzUjFaUarRB8YbBEQEevW1sfJYLDxKmj9qomQrLso7VIu5sBk/s1600-h/jackjones.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338252028260620146" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 312px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAPmWk4Y2SgIC6BMXISpVAZoD72zEMrJK56_GcJBu0NzeOAo2Gj4Bvo6VN-VBgAUHK2ON_RozM56ALZrMgwYPUDgjPx8EzUjFaUarRB8YbBEQEevW1sfJYLDxKmj9qomQrLso7VIu5sBk/s320/jackjones.jpg" border="0" /></a>e ses parents, et des études à l’université, Jack s’engage en effet dans une carrière de chanteur. Mais plutôt que les airs d’opérette qu’affectionnait son père, Jack marque une nette préférence pour un répertoire jazzy et swing.<br />En 1959, il obtient un premier rôle dans une comédie musicale de série B « Juke box rythmn », plutôt bien ficelée et agréable à voir et à entendre (il interprète 4 chansons) même si l’intrigue (une princesse se rend aux USA pour renouveler sa garde robe) n’a rien de bien transcendant !<br /><br />Le déclin du genre musical à Hollywood ne laissera guère de chances à Jack de poursuivre dans cette voie. Il devient en revanche une très populaire vedette de la chanson avec des balades un peu machistes comme lollipops and roses ou wives and lovers (un numéro up-tempo composé par Burt Bacharach tiré du film le divan de l’infidélité). Toujours impeccablement coiffé et propre sur lui, en smoking et nœud papillon, Jack égraine ses succès au Ed Sullivan show ou dans le spectacles TV de Judy Garland. Dans l’un d’eux, ressorti en DVD, les 2 artistes nous offrent un hommage à Nelson Eddy et Jeanette Mac Donald, avec un petit coup de chapeau au papa de Jack. Si le phrasé du chanteur est très bien mis en valeur sur les titres qui balancent vraiment, ses versions trop lénifiantes de str<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8s0j2dqVduVXSdeNU8kQnv3R6U8MkvOHkqHb8Q47mk1B-NO_szSzY78Yt5VimqbLMwtt3a0lfa-eo4XkDmQjSGDR_yLLkVe1YdtUVWrxA_D6wRP_3iqb_gtVfNmv-JefYOu1SPv5uJgA/s1600-h/hallu.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338252521109678578" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 234px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8s0j2dqVduVXSdeNU8kQnv3R6U8MkvOHkqHb8Q47mk1B-NO_szSzY78Yt5VimqbLMwtt3a0lfa-eo4XkDmQjSGDR_yLLkVe1YdtUVWrxA_D6wRP_3iqb_gtVfNmv-JefYOu1SPv5uJgA/s320/hallu.jpg" border="0" /></a>anger in the night et autres d’autres slows sont plus contestables (à moins d’avoir un fort goût pour le easy listening).<br /><br />Outre la version anglaise de « vivre pour vivre » du Francis Lai, le plus mémorable succès de Jack reste probablement « the quest (impossible dream) » du musical l’homme de la mancha qu'il sera le premier à enregistrer (même si beaucoup de néophytes continuent de croire que Jacques Brel, qui a si bien interprété et traduit la chanson en français, en est l’auteur). Il a aussi été le premier artiste américain a enregistrer un album entier de chansons composées par Michel Legrand et orchestrées par celui-ci : c’est probablement la plus grande réussite de sa carrière.<br />Dans les années 70, le gentil crooner a du mal à surnager dans les incessants mouvements que connaît le monde musical. Il parvient néanmoins à placer quelques succès comme What I did for love (de Chorus Line) et reprend entre autre du Billy Joel (this is my life) sans parler générique de la croisière s’amuse (1977). Il jouera d’ailleurs dans un des épisodes de cette série imbécile, avec son papa et Dorothy Lamour. Avec humour, il acceptera de paraître dans <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2bK9jQStxRaKEZC7COPBRUITzj7znyxLtoj16XC5iFt-MSs3ZDaxQ_ZBpNGXZ8KcJ0TyUVlggTGF0bVPqTtjDCjCr8R3DTuSkkQH6P8C12Y1rpp5sNshiVeTr4CLPnzIHG5ScXnCH_dM/s1600-h/Jack-Jones-Together-268485.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338255641657916898" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 319px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2bK9jQStxRaKEZC7COPBRUITzj7znyxLtoj16XC5iFt-MSs3ZDaxQ_ZBpNGXZ8KcJ0TyUVlggTGF0bVPqTtjDCjCr8R3DTuSkkQH6P8C12Y1rpp5sNshiVeTr4CLPnzIHG5ScXnCH_dM/s320/Jack-Jones-Together-268485.jpg" border="0" /></a>un court passage de Y at’il un pilote dans l’avion n°2, pour chanter à nouveau un passage de ce monument de kitsch.<br /><br />En revanche, on peut s’attarder un peu plus longuement sur le film d’épouvante britannique « Hallucinations » (1978) de Pete Walker, dont il est la vedette principale. Dans le rôle d’un chanteur has been essayant de faire son come-back (une situation pas très éloignée de la sienne), il livre une prestation tout à fait convaincante (même si un critique narquois le comparera à un Robert Redford de série B avec des dents de lapin).<br />Cadavres en état de décomposition, cottage lugubre, hurlements dans la nuit : tous les ingrédients sont là : c’est de la série B, mais le film parvient à garder l’attention du spectateur, et au second degré, ça a une certaine saveur. En outre, le réalisateur Pete <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhonDOeRo8F9EEBMoAM8cw3_rebYmufdW54sW-pui_60kcYwiVbVowlDMAogopHuppJA75VsC8KBnKWjkN-JGh5E-xgEZp6806DNeC5mrCHGYL9PH_95Sasan3AFQTxe4Rz8aoZ2oAUcNM/s1600-h/07.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338254728480700754" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 226px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhonDOeRo8F9EEBMoAM8cw3_rebYmufdW54sW-pui_60kcYwiVbVowlDMAogopHuppJA75VsC8KBnKWjkN-JGh5E-xgEZp6806DNeC5mrCHGYL9PH_95Sasan3AFQTxe4Rz8aoZ2oAUcNM/s320/07.jpg" border="0" /></a>Walker (qui au départ aurait voulu Brian Ferry pour le rôle) s’amuse parfois à inverser les recettes du genre. Ici, c’est Jack Jones et non pas une jolie pin-up qui sort du lit presque nu pour enfiler sa robe de chambre à chaque fois qu’il entend des choses bizarres sur les coups de 3 heures du matin !<br /><br />Aujourd’hui Jack Jones poursuit sa carrière aux USA et en Grande Bretagne (où il sera en 2008, si vous voulez réserver vos places), notamment dans une reprise sur scène de l’homme de la Mancha. Le grand séducteur (son court mariage avec Jill St John a fait beaucoup parler à la fin des années 60) a depuis longtemps les cheveux blancs, mais n’a pas du tout perdu sa voix ni son talent. </div></div></div></div></div></div><br /><object width="425" height="344"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/ZC1Q6-5IeTs&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/ZC1Q6-5IeTs&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="425" height="344"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-21680860248551863022009-05-21T02:31:00.000-07:002016-04-24T13:03:39.793-07:00Dan Dailey, Mr Musical Comedy<div><div><div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0CkynLCRZQ1wayCebJLDD46K0N3q-VydiSe4xsDtV3wBU0pjhDra2EdVuI3v_5XRrk8Ppht5jK0ofrR1etjbbydAtWLZrb7xIY_I2s44zkamI3R0k9mqE7rC7E9NMqOiBVxi6hEVECDE/s1600-h/Dan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338209439939241698" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 234px; CURSOR: hand; HEIGHT: 300px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0CkynLCRZQ1wayCebJLDD46K0N3q-VydiSe4xsDtV3wBU0pjhDra2EdVuI3v_5XRrk8Ppht5jK0ofrR1etjbbydAtWLZrb7xIY_I2s44zkamI3R0k9mqE7rC7E9NMqOiBVxi6hEVECDE/s400/Dan.jpg" border="0" /></a><br /><br /><div><div><div><br /><br /><div><br /><div>Parmi les plus grands danseurs de la comédie musicale, on a tendance à méconnaître le talent de <strong>Dan Dailey</strong>, car en France ses films généralement tournés pour la Fox, ont été distribués de façon assez confidentielle. Pourtant ce grand escogriffe dansait avec beaucoup d’assurance et de talent, savait jouer parfaitement la comédie, soutirer au passage une larme aux spectatrices dans des musicals qui alliaient sentiments et musique, avec quelque chose de profondément humain qui le distinguait de ses rivaux.<br /><br />Fils du propriétaire d’un hôtel très fréquenté par les artistes, Dan Dailey a commencé à chanter et danser sur scène dès l’âge de 6 ans avant de participer à différents spectacles de variétés à New York (<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiPVDPmb1IwLXaynyvqBtuXu2UKtnwCKODcgYPvXQKehlNPnehsKZXFK5A1ryPPk2GYRFYL-GwRq4zgTF5pjahbhfRpRb1EqugtuIMfV7JH7lOZNo5yq-qeKdBgKFooA1P84FbZElLpOE/s1600-h/391-092302-48.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338209288690086978" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 248px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiPVDPmb1IwLXaynyvqBtuXu2UKtnwCKODcgYPvXQKehlNPnehsKZXFK5A1ryPPk2GYRFYL-GwRq4zgTF5pjahbhfRpRb1EqugtuIMfV7JH7lOZNo5yq-qeKdBgKFooA1P84FbZElLpOE/s320/391-092302-48.jpg" border="0" /></a>qu’on appelait alors burlesque). Après avoir fait ses armes dans le musical Babes in arms (qui sera repris à l’écran avec Mickey Rooney), Dan Dailey s’engage dans une grande tournée avec l’opérette j’ai épousé un ange, qui s’achève à Los Angeles. C’est là qu’il est remarqué pour la MGM en 1939. Dans le studio qui compte autant d’étoiles que le ciel, il a bien du mal à trouver sa place : à peine se souvient-on de sa présence dans Ziegfeld girls. Il faut dire que le studio a la curieuse idée de le distribuer dans des rôles de types antipathiques comme par exemple celui d’un nazi (à cause de son physique patibulaire sans doute) où il ne danse jamais. Alors qu’enfin la chance lui sourit et qu’il est désigné comme partenaire de Judy Garland dans pour moi et ma mie (1942), il est mobilisé par l’armée et doit laisser son rôle à Gene Kelly qui réalise ainsi de fracassants débuts au cinéma. Tenu loin des caméras par la guerre, et 5 années sous l’uniforme, l’acteur doit tout reprendre à zéro.<br /><br />En 1947, Darryl Zanuck auditionne Dailey pour « ma maman était new look » avec Betty Grable. La blonde pin up est réticente e<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx33OQIc6gTtjIXaFDSfbWP-E6n65L-Bfjsm44vml8KWWwk0m4mBjyuHvGDvPi1dXcCUBSM2wAIINaYrN9mPJo74wuBHiP64Dw4kj5CT9q1BWBnkO94Hl2y0XfH0uN9HIUFiOLSZ2hJxs/s1600-h/screenstories.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338209818048365746" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 247px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx33OQIc6gTtjIXaFDSfbWP-E6n65L-Bfjsm44vml8KWWwk0m4mBjyuHvGDvPi1dXcCUBSM2wAIINaYrN9mPJo74wuBHiP64Dw4kj5CT9q1BWBnkO94Hl2y0XfH0uN9HIUFiOLSZ2hJxs/s320/screenstories.jpg" border="0" /></a>t pense que Dailey aurait davantage sa place dans des films plus sérieux. Elle souhaite plutôt que John Payne tienne le rôle de son mari. Cependant le chef de la Fox insiste pour que le principal rôle masculin soit tenu par un acteur sachant danser, et dans ce domaine, Dan Dailey a particulièrement brillé lors de ses bouts d’essai. Le choix s’avérera très positif car le film remportera un triomphe <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV356GxS7y22KcnlEZQwvNYjxmQVMaOAOPGtFHYElYh3Z17b7nNjehZHe_J1C5WD-XLigkVVN7BUFDFTEgsJGCbPyp9izngcz5tn3JVPFPbCq2Mh-QyID4OlAPREqChlMrp4hwKw-htGU/s1600-h/3986713_1.jpg"></a>aux USA. Dans cette saga familiale contant les péripéties d’un couple d’artistes du vaudeville et leurs relations difficiles avec leur fille qui les snobe, Dan Dailey tire fort bien son épingle du jeu et s’avère très convaincant autant dans les scènes dramatiques que les numéros de burlesque qu’il partage avec Betty comme l’adorable kokomo indiana. Le public adopte d’emblée le grand type au visage buriné et à l’image si paternelle.<br /><br />Satisfait de ce succès, Zanuck ne tarde pas à mettre en chantier un nouveau musical pour le couple, un remake des films dance of life (29) et swing high swing low (37), intitulé à toi pour la vie (1948), où Dan et Betty incarnent deux artistes aux carrières conflictuelles. Un rôle en or pour Dan ave<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigQzXZu687SA0aq-KRGren4Z4SVYJjwJP0J9ifRkCBsv_n-QFolK0yf-e25AkQ5tyFYqESuDRzlL2RKpgARzjBPej-FGs1tufgHMtqR34jTZPk8afcrwoU8ua-ew6MaxIGwdyW_3hUIQo/s1600-h/meetmefair.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338208882005778514" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 218px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigQzXZu687SA0aq-KRGren4Z4SVYJjwJP0J9ifRkCBsv_n-QFolK0yf-e25AkQ5tyFYqESuDRzlL2RKpgARzjBPej-FGs1tufgHMtqR34jTZPk8afcrwoU8ua-ew6MaxIGwdyW_3hUIQo/s320/meetmefair.jpg" border="0" /></a>c des instants très émouvants et une nomination à l’oscar à la clef : privilège ultra rare pour un acteur de musical. Outre quelques numéros dansés avec la blonde Betty, Dan brille également dans le numéro birth of the blues. La petite histoire raconte que Dan avait élaboré soigneusement son numéro depuis longtemps mais sur une musique de Stravinsky, et que Zanuck emballé lui avait proposé de l’intégrer au film, à condition de d’adopter une musique plus accessible au grande public !<br /><br />Betty Grable et Dan Dailey vont encore tourner ensemble dans deux autres films : my blue heaven (1950), considéré par les fans comme le plus faible, bien que certains numéros dansés soient fort agréables (notamment celui des deux domestiques qui s’encanaillent pendant que leur patron est de sortie, ou le pétillant don’t rock the boat dear. Aventures à Tokyo(1951) comporte quelques très bonnes chansons et un joli numéro dansé par le couple dans un parc pendant la nuit : dommage que la finale de Busby Berkeley semble si inaboutie.<br />Alors que les deux artistes ont développé une réelle complicité, évidente à l’écran, et que la <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7TujMMidoJ_SJAy9R9ogNPy6vmwPF4LEgyuNlQavQG0pQ5Vgm-wMnOS3C-d7_pkSWC7VR0C8Bgis9c-bFC-Zew_fLqwrn5nC1Bok7yYrhp_mEds_MmJIsP0-2ldZU3vpAHN5YWf6bCI8/s1600-h/Underwaterwarrior1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338209952800540770" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 249px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7TujMMidoJ_SJAy9R9ogNPy6vmwPF4LEgyuNlQavQG0pQ5Vgm-wMnOS3C-d7_pkSWC7VR0C8Bgis9c-bFC-Zew_fLqwrn5nC1Bok7yYrhp_mEds_MmJIsP0-2ldZU3vpAHN5YWf6bCI8/s320/Underwaterwarrior1.jpg" border="0" /></a>rumeur leur prête une liaison, la réalité est plus compliquée. Betty Grable n’est qu’une bonne copine. Dan Dailey dont le mariage bât de l’aile a en fait énormément de mal à vivre sa bisexualité. Tandis qu’il triomphe sur les écrans, l’acteur est en pleine dépression. Betty Grable confira sa stupeur à des proches le jour où elle surprendra l’acteur déguisé avec une des robes de scène. Alors qu’il traverse une véritable crise personnelle, il incarne à l’écran les gentils maris tranquilles, ou les braves papas élevant seul leur enfant comme dans l’adorable voisine (1953). Mais peut être que la chaleur humaine qu’il apporte à chacun de ses personnages, et qui le rend si attachant par rapport à d’autres danseurs de cinéma, se nourrit elle de sa sensibilité exacerbée ?<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS_spBTdwu9v37USmE-Ja7XrHZhXWxyD952ZKmiOKTDwCLhkwp6DWWFa_zdzV7fKseddarT9bTNqE2du5MJThGUk8oK1p1bSQTRIj3Sd-uikody_lFH-bx3cODkh4gLkpYpHjJ2gcyxMo/s1600-h/gord2.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338210134057364050" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 242px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjS_spBTdwu9v37USmE-Ja7XrHZhXWxyD952ZKmiOKTDwCLhkwp6DWWFa_zdzV7fKseddarT9bTNqE2du5MJThGUk8oK1p1bSQTRIj3Sd-uikody_lFH-bx3cODkh4gLkpYpHjJ2gcyxMo/s320/gord2.jpg" border="0" /></a><br />Dan Dailey ne joue pas qu’avec Grable mais aussi les plus jolies actrices de la Fox comme Jeanne Crain (you were meant for me) ou Anne Baxter (youre my everything, amusant musical pâtissant hélas du cabotinage agaçant d’une petite gamine qui joue les Shirley Temple). Dans le petit train du far west, western musical, Dailey donne la réplique à la toute jeune Marilyn Monroe. Comme Jéremy et Cathy, j’ai un faible pour l’adorable voisine avec la ravissante June Haver, qui comporte notamment un excellent numéro inspiré des films noirs parfaitement exécuté par Dan Dailey, qui aurait eu toute la prestance nécessaire pour jouer dan<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6r855rAhAcNIrQD6cCpH-tkTOi-JgvyYY7TPF1V2lKN10LU0g2x3pasgTT6duHh33i65t-h0QlZau3cGukyLLEOX8XQDaNO8vk5LmNKHWwtFq7rAsfSlrEjT_6a2Svuj9brJAyNy0luc/s1600-h/hjkl2736.JPG"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338210341771538962" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6r855rAhAcNIrQD6cCpH-tkTOi-JgvyYY7TPF1V2lKN10LU0g2x3pasgTT6duHh33i65t-h0QlZau3cGukyLLEOX8XQDaNO8vk5LmNKHWwtFq7rAsfSlrEjT_6a2Svuj9brJAyNy0luc/s320/hjkl2736.JPG" border="0" /></a>s un bon polar.<br /><br />En 1954, on retrouve encore Dan en bon père de famille dans la joyeuse parade (mais ça lui va si bien), un bel hommage aux chansons d’Irving Berlin. Encore une famille d’artistes qui se déchire et se réconcilie (décidemment la Fox ne servait plus que du réchauffé), du rire et des larmes, mais quelques glorieux morceaux qui en mettent plein la vue (notamment l’air Alexander’s ragtime band repris à toutes les sauces, avec une débauche de moyens et de paillettes).<br />En 1955, Dan Dailey rejoint la prestigieuse équipe de la MGM, le studio le plus doué pour les films musicaux. Beau fixe sur new York est tout simplement un petit chef d’œuvre, et parmi les grands moments de cet<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioZMwYaYyOWiGf81biA5gHMnBq5rlDXWfqSbFCuyTKXRrd4gR_uX6bCPcTZW9ylP0VFDuSL6-mSGq4jhY9X3Y4sYZUJLqKso7j_BCsckwg7H6DS5olxQ1eqC5v5zQvd2kzlQZ5ZInXfcQ/s1600-h/b1323.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338210650916976898" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioZMwYaYyOWiGf81biA5gHMnBq5rlDXWfqSbFCuyTKXRrd4gR_uX6bCPcTZW9ylP0VFDuSL6-mSGq4jhY9X3Y4sYZUJLqKso7j_BCsckwg7H6DS5olxQ1eqC5v5zQvd2kzlQZ5ZInXfcQ/s320/b1323.jpg" border="0" /></a> époustouflants musical, sur fond grave et parfois cynique, le numéro dansé par Gene Kelly, Dan et Michael Kidd avec les couvercles de poubelles. Moins génial, mais très agréable, Viva las Vegas (1956) où il forme un beau couple avec Cyd Charisse.<br /><br />Après les rois du jazz (1956) à nouveau pour la Fox, Dan Dailey se voit contraint d’abandonner le genre musical, tombé en disgrâce avec le développement de la télévision. Néanmoins ses réelles qualités de comédiens lui évitent momentanément de se retrouver sur la touche et des réalisateurs aussi prestigieux que John Ford lui confient des rôles (l’aigle vole au soleil) dont il se tire avec les honneurs ou les naufragés de l’autocar avec Jo<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7wrgR_RR4s_qID-H0s1Dz-YUTyFuKlU5TAynFZ9QTB-rxl7nZoTlqsoa5Z1HKTPV-lmLVGcZIF-weyXO_T-Fs7t0IUiVgar_Q1w3o0b_qvWMxgw1-mFvC_q7E1rdwtm9luAFsYlB8-Vc/s1600-h/3162_0002%5B1%5D.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338209072695598802" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 258px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7wrgR_RR4s_qID-H0s1Dz-YUTyFuKlU5TAynFZ9QTB-rxl7nZoTlqsoa5Z1HKTPV-lmLVGcZIF-weyXO_T-Fs7t0IUiVgar_Q1w3o0b_qvWMxgw1-mFvC_q7E1rdwtm9luAFsYlB8-Vc/s320/3162_0002%5B1%5D.jpg" border="0" /></a>an Collins. Mais plus que le déclin du musical, ce sont encore les problèmes personnels qui vont couler la carrière de Dan, et surtout la dive bouteille dont il abuse pour engloutir ses problèmes existentiels. A tel point qu’il sera arrêté par la police en état d’ébriété et devra passer 6 mois en institut spécialisé : son troisième mariage se solde par un échec.<br /><br />Les ennuis de santé se succèdent également : un cancer à la nuque, puis une hanche brisée lors d’un tournage. Dans les années 60, l’acteur va progressivement reprendre pied en se produisant dans des cabarets avec sa chère Betty Grable, et aussi à la télé dans des feuilletons inconnus chez nous. <br />Néanmoins, il ne se remettra pas du suicide de son fils unique en 1975. victime d’anémie, ce grand gaillard d’un mètre 91 nous a quittés en 1978. Il n’avait que 65 ans mais on aurait pu lui en donner bien davantage, tant les épreuves de la vie l’avaient marqué.<br />Heureusement, Dan nous a laissé dans ses films le meilleur : son dynamisme, sa chaleur humaine et le talent d’un danseur qui sans frime, nous gratifie toujours d’un travail remarquable. </div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/iqqmXtgXag4" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9008735690311714950.post-91655384007134376622009-05-20T12:58:00.000-07:002009-05-20T13:30:18.977-07:00Saïf Ali Khan, le caméléon de Bollywood<div><div><div><div><div><div><div><div><div><div><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJQbUSpJNaxYk4NYg-CSdB4Po2fG7Mgty_6youV6jNRQHPvcN2NIrdQjBsmLYFapGpoRnVh8HtgANy5IhoeJ2j9yUVypdlMO4V1JKY9hvK02TWSrgNgtblY3VSVA9GOVTJhFNSlAYk2LQ/s1600-h/saif+1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337999926544447970" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 250px; CURSOR: hand; HEIGHT: 276px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJQbUSpJNaxYk4NYg-CSdB4Po2fG7Mgty_6youV6jNRQHPvcN2NIrdQjBsmLYFapGpoRnVh8HtgANy5IhoeJ2j9yUVypdlMO4V1JKY9hvK02TWSrgNgtblY3VSVA9GOVTJhFNSlAYk2LQ/s320/saif+1.jpg" border="0" /></a><br /><div><div><br /><br /><div><div><em>Portrait réalisé par Jordan White et reproduit avec son amicale autorisation</em></div><br /><div>Né le 16 Août 1970 à New Delhi, <strong>Saïf Ali Khan</strong>, est le fils de l'actrice bengalie Sharmila Tagore, grande vedette du cinéma régional, dirigée entre autres par Satyajit Ray, et dont Music Man a dressé le portrait très complet et richement illustré dans le topic sur les vedettes musicales féminines.<br /><br />Saïf est à l'instar d'autres acteurs Bollywood un enfant de la balle. Mais cela ne suffit pas toujours dans un ciné où chacun doit se battre pour imposer son image, <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5E4s47Y6ubLG71MaxXMRQD5Opr2xqKe7DrvEJo-MfjaphTuZ71S3XqBPjq8BL5OAcLvXH3jBTBi-QH-4RfpaWeTIeLgclVbNa9HuADSQE96GmF155E582qdB2g0XZ_LJCZbTas5rE6Co/s1600-h/saif035.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338000122825239362" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 226px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5E4s47Y6ubLG71MaxXMRQD5Opr2xqKe7DrvEJo-MfjaphTuZ71S3XqBPjq8BL5OAcLvXH3jBTBi-QH-4RfpaWeTIeLgclVbNa9HuADSQE96GmF155E582qdB2g0XZ_LJCZbTas5rE6Co/s320/saif035.jpg" border="0" /></a>ses compétences, voire son génie (comme Aamir Khan ou Kajol).<br />Au contraire de Hrithik, Saïf n'a pas eu à devoir imposer ses talents de danseur pour sortir du lot, et a commencé par des rôles au début des années 90 qui ne le mettaient pas toujours en tête d'affiche mais lui ont permis de se faire un nom au fur et à mesure. Entre 1992 et 1998, il est donc passé assez inaperçu, quand explosaient Shah Rukh Khan ou Salman Khan.<br />Il débute en 1992 dans Parampara, dans le rôle de Pratap Singh, quasiment le même homonyme que celui de Shah Rukh dans Veer-Zaara.<br />Il portait alors le mulet encore en vogue, et se débattait pour montrer aussi chose qu'un sourire angélique. Il va ainsi enchaîner les tournages durant deux ans, où il restera cantonné à des rôles peu marquants.<br /><br />Il obtient un rôle un peu plus consistant dans Hamesha en 1997. Où il tourne avec devinez qui ? Bah, ouais la grande Kajol. Un morceau du film est disponible dans le DVD Best Of Black <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7fpshZ6wDlnKT1QwBTv5WfscEkST_NdwFhf2tQNxN0Rx5Y83izt2cgESurrVi69P31wF2_WyGhbwhpybDt3YDsh6X2nwTkOlomWe3kBsypTWgdIhMw9JH6seFBoCxO4oqqDtoikVX9RI/s1600-h/SaifAliKhan.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337999619745112562" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 256px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7fpshZ6wDlnKT1QwBTv5WfscEkST_NdwFhf2tQNxN0Rx5Y83izt2cgESurrVi69P31wF2_WyGhbwhpybDt3YDsh6X2nwTkOlomWe3kBsypTWgdIhMw9JH6seFBoCxO4oqqDtoikVX9RI/s320/SaifAliKhan.jpg" border="0" /></a>Beauty, là où l'on peut aussi voir un autre extrait de Ishq (1997)<br /><br />Enfin une chance pour lui d'être plus connu du grand public qui n'en a alors à l'époque que pour ShahRukh le Baadshah.<br />Deux ans plus tard, il tourne un quasi remake, enfin officieux mais ça reste flagrant de Hum Aapke Hain Koun (1994), réalisé par Suraj Barjatya, qui convoque dans son casting le Salman Khan pas encore tout à fait bougon et agressif que l'on connaîtra par la suite avec des rôles plus tordus les uns que les autres.<br />Ca s'intitule Hum Saath Saath Hain et c'est un décalque de HAHK, en moins frais, donc plus chiant. Et ce malgré les actrices, dont Tabu, probablement le premier film dans lequel je l'ai vue. Et ce n'est pas tout car il y a Karisma Kapoor ainsi que Sonali Bendre. Mais la donne ne change pas, hormis la séquence du désert, avec une reprise de Porqué te vas ? en hindi, rien ne colle.<br /><br /><br /><br />Après presque dix ans de métier, dont une <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiCh_YTY4KlJjyGtDFcwPDFNkrhLdQBpoAiOJcH1ohNySLaKwmbhHJjtvXZ2yD8wpp2DVFJv_JPref-7pj19OL8Zja_49AxL0XGHkT89mb1SCS1Zum0xNksaWt4yqLNEL5WgD0WzZWdd4/s1600-h/bigtaresheet12movie101bl.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5337999464568988242" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 240px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiCh_YTY4KlJjyGtDFcwPDFNkrhLdQBpoAiOJcH1ohNySLaKwmbhHJjtvXZ2yD8wpp2DVFJv_JPref-7pj19OL8Zja_49AxL0XGHkT89mb1SCS1Zum0xNksaWt4yqLNEL5WgD0WzZWdd4/s320/bigtaresheet12movie101bl.jpg" border="0" /></a>moitié passée dans l'ombre des stars, Saïf accède enfin à la notoriété en 2001 grâce au coup de pouce de Farhan Akhtar et de son Dil Chahta Hai, où entouré d'une brochette d'actrices et acteurs hyper talentueux il donne enfin la pleine mesure de son talent si particulier, basé sur l'humour décalé et la facilité de changer de registre entre les scènes. Il peut autant émouvoir que faire rire, et ce sans se forcer.<br />C'est le film porte-bonheur, dans lequel il exprime le mieux la dualité de son personnage, volage, peu fidèle mais recherchant malgré tout un point d'ancrage et essayant les trucs plus fous avant de réaliser qu'il est fait pour autre chose de plus accessible et plus simple. La séquence chantée Woh Ladki Hai Kahan dans la salle de cinéma, dans laquelle il dit rechercher l'amour est restée comme l'une des plus célèbres, par son hommage aux films musicaux des années 50-60 et son originalité.<br /><br />L'acteur opère des choix judicieux, et choisit ceux qui lui permettent de se <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX7SqiaUDKMH8UCrnIEMgi1r6zZIqeVkusJh1Pg01pXyTHrNx8XL2nsmvnsBI-r5dwJZZi82jQCVmuCEtfN62CieQR76_ftq9a_3YoIBqcMVMOGVOA86rVfb4dQdDONYrtlotY0rhvWEg/s1600-h/Saif010.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338003000464600082" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 211px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX7SqiaUDKMH8UCrnIEMgi1r6zZIqeVkusJh1Pg01pXyTHrNx8XL2nsmvnsBI-r5dwJZZi82jQCVmuCEtfN62CieQR76_ftq9a_3YoIBqcMVMOGVOA86rVfb4dQdDONYrtlotY0rhvWEg/s320/Saif010.jpg" border="0" /></a>transformer vocalement et physiquement en prenant des allures de caméléon. C'est valable pour Kal Ho Naa Ho aka New York Masala, dans lequel il est Rohit, fou amoureux de Naina, un film de Nikhil Advani, grand pote de Karan Johar pour qui il fut assistant.<br />Il jouera aussi dans la petite bluette oubliable Hum Tum de Kunal Kohli avec Rani Mukerjee.<br />mais aussi dans Parineeta où son ambiguité fait merveille. Film d'époque, très lent, très contemplatif, dans lequel Sanjay Dutt et Vidya Balan forment un trio très étrange.<br /><br />Il <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNo7_fWp0UD_0xIaSdHRa4F5Qh8JG-3oXx4XcWX_QFm5CpBIn2nEjzj-7M9DOAbEpTTVMfpor7saWjjDY7zKo8365U_Qd_nmiprqlnpf72tbWoMWh2-wwyhRu-6Y7c9AWx0mkTACXi2ms/s1600-h/still8.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338000599540396994" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 240px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNo7_fWp0UD_0xIaSdHRa4F5Qh8JG-3oXx4XcWX_QFm5CpBIn2nEjzj-7M9DOAbEpTTVMfpor7saWjjDY7zKo8365U_Qd_nmiprqlnpf72tbWoMWh2-wwyhRu-6Y7c9AWx0mkTACXi2ms/s320/still8.jpg" border="0" /></a>est extra dans Being Cyrus, où il interprète un homme à la double personnalité terrifiante, tout en non-dits.<br /><br />Un fi<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjcwlXSVb86-0lkmgquwkZ5Zpbry0Ija-8gEm9Yq2Zd0Qkwb28G6kpbKCKN43Q30ppbmINui9puzJ_zl5fgzfGly6ZrCkkl3_vbWoFWLjWA0SzuZfi-i5WHBQFPZDnNFmjA49kyMuSoqKc/s1600-h/still7.jpg"></a>lm tourné intégralement en anglais, sans chanson, que le public ignore mais dont la presse souligne l'audace autant formelle que narrative.<br /><br />Il explose dans Omkara (2006), en méchant, méconnaissable en raison de sa barbre drue, balafré et de son air menaçant. Adaptation d'Othello, le film possède de grandes qualités (Saïf, Ajay, la musique, Beedi) mais aussi des gros défauts ( une demie-heure finale trop longue, peu de personnages secondaires intéressant, un suspens vite éventé).<br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-HDJzTYaCrfV9LithQKet4NeNSZxLbaV4Ncv8nTzIItLsxyXXZeJzVxwkgMX0qlT5Li1HtQ71rgXs7UamGmShG6IaYwSm7eT1taO6ehA4tZCH-6fN-EpnmtVBT5iNjnAeva6xfq00uk/s1600-h/saif8jo.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338003552141614690" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 320px; CURSOR: hand; HEIGHT: 220px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4-HDJzTYaCrfV9LithQKet4NeNSZxLbaV4Ncv8nTzIItLsxyXXZeJzVxwkgMX0qlT5Li1HtQ71rgXs7UamGmShG6IaYwSm7eT1taO6ehA4tZCH-6fN-EpnmtVBT5iNjnAeva6xfq00uk/s320/saif8jo.jpg" border="0" /></a><br />Il serait étonnant qu'il n'obtienne pas une récompense pour ce rôle qui lui permet de franchir une nouvelle étape dans sa carrière, en attendant le prochain Eklavya (2007), où il sera aux côtés d'Amitabh Bachchan et Boman Irani et de sa propre maman qui jouera un petit rôle.<br />Un acteur qui très apprécié du public jeune ( spéciale kasdedi à Simbella ) et moins jeune, de plus en plus en vogue aujourd'hui et qui va sans doute crever le plafond dans les mois à venir.</div><br /><br /><div><strong>Mon avis :</strong></div><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwBqkkvZaf4r_BV_f2Vq689uhno2_QKAkA2Y-cdNUSAGNvkowNgIRYIcJzeGzfwd1R2ZPiDISSviv7bfeIm_AC6S5-jlVvwY9t585Z7fmh-MA1c05YnzS13-6fxMUiohp36ZW3Qvu57vo/s1600-h/Tararumpum%2520dvd.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338004292767359730" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 232px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiwBqkkvZaf4r_BV_f2Vq689uhno2_QKAkA2Y-cdNUSAGNvkowNgIRYIcJzeGzfwd1R2ZPiDISSviv7bfeIm_AC6S5-jlVvwY9t585Z7fmh-MA1c05YnzS13-6fxMUiohp36ZW3Qvu57vo/s320/Tararumpum%2520dvd.jpg" border="0" /></a> <div><em>Saif Ali Khan est l'un des acteurs les plus attachants du cinéma bollywoodien. Certes, il ne danse pas très bien (surtout dans ses premiers films), mais son personnage cinématographique de jeune type un peu immature est très plaisant, notamment dans New-York Massala et Dil Chatah hai. En outre, depuis quelques années, il n'a pas peur de dérouter le public en incarnant des personnages très différents et plus complexes (j'espère que ça ne lui coûtera pas sa popularité!). Comme toi, j'ai beaucoup apprécié Being Cyrus, un film très original. Dans un genre beaucoup plus commercial, j'ai bien aimé Ek hasina thi, où il campe un salopard qui mène la belle Urmila Matondkar en prison avec beaucoup de vraisemblance. Dans la vie réelle, Saif Ali Khan adore le hard rock et a déjà donné des concerts de guitare électrique qui n'ont aucun rapport avec les chansons de ses films. Finira-t'il un jour par jouer du Gun n'Roses dans un film de Bollywood? Notons pour la petite histoire qu'il a fait pas mal de bêtises <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilbUihqsfKFvg7e6O2yAA37uDSer9KkxIOp21MJRLIxMYtjinnQJMwYglZa9VEBnoqh-aRtGgTLIowvv9s3DXwqam0Vk3U8rRkH-eltKGDAhE_ahVV6Kpwb-O_UziDEAohS924NNIKPJA/s1600-h/saif%2520ali%2520khan1.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338004738798205666" style="FLOAT: left; MARGIN: 0px 10px 10px 0px; WIDTH: 275px; CURSOR: hand; HEIGHT: 320px" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEilbUihqsfKFvg7e6O2yAA37uDSer9KkxIOp21MJRLIxMYtjinnQJMwYglZa9VEBnoqh-aRtGgTLIowvv9s3DXwqam0Vk3U8rRkH-eltKGDAhE_ahVV6Kpwb-O_UziDEAohS924NNIKPJA/s320/saif%2520ali%2520khan1.jpg" border="0" /></a>dans sa jeunesse et notamment participé comme son père et Salman Khan à la chasse d'espèces rares d'antilopes, ce qui n'a rien d'honorable. </em></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div><br /><object width="560" height="340"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/uOcNutyyy20&hl=fr&fs=1"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/uOcNutyyy20&hl=fr&fs=1" type="application/x-shockwave-flash" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true" width="560" height="340"></embed></object>Music Manhttp://www.blogger.com/profile/06725191656110597265noreply@blogger.com1